3 février 2010
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22:11
Poggiolo n'existe pas... Voilà ce qu'a décidé le conseil général de Corse-du-Sud, du moins si l'on se réfère à l'article paru dans sa revue trimestrielle "La voix du Sud, A voci Suttana".
Dans son dernier numéro, en page 3, la rubrique "Retour en arrière, Tempi fà" présente "Les thermes de Guagno-les-Bains" comme une station thermale "située à 8 km du village de Guagno et nichée à 480 m d'altitude".

Aucune allusion n'est faite sur son appartenance à la commune de Poggiolo.
Pourquoi ne citer que la distance par rapport à Guagno? D'autres distances pourraient être notées: à 3 km de Poggiolo (le village), à 5 km de Soccia, à 7 km de Murzo, à 11 km de Vico...
Pourquoi ne citer que la distance par rapport à Guagno? D'autres distances pourraient être notées: à 3 km de Poggiolo (le village), à 5 km de Soccia, à 7 km de Murzo, à 11 km de Vico...
Guagno étant seul mentionné, le lecteur non averti comprend immédiatement que Guagno-les-Bains est dans la commune guagnaise.
Sans vouloir le moins du monde froisser nos voisins guagnais, il est bon de rappeler que le territoire de Guagno-les-Bains est rattaché à Poggiolo depuis la délibération du Conseil Général de Corse du 17 septembre 1850, entérinée par le décret du Prince-Président Louis-Napoléon BONAPARTE en date du 19 septembre 1852 (cliquez sur le document pour pouvoir le lire).
La situation administrative n'a pas changé depuis 158 ans.
Depuis 158 ans, les poteaux indicateurs placés à l'entrée et à la sortie de l'agglomération mentionnent bien l'appartenance à la commune de Poggiolo.
Sans vouloir le moins du monde froisser nos voisins guagnais, il est bon de rappeler que le territoire de Guagno-les-Bains est rattaché à Poggiolo depuis la délibération du Conseil Général de Corse du 17 septembre 1850, entérinée par le décret du Prince-Président Louis-Napoléon BONAPARTE en date du 19 septembre 1852 (cliquez sur le document pour pouvoir le lire).
La situation administrative n'a pas changé depuis 158 ans.
Depuis 158 ans, les poteaux indicateurs placés à l'entrée et à la sortie de l'agglomération mentionnent bien l'appartenance à la commune de Poggiolo.
Est-ce la similitude des noms qui a troublé le rédacteur de cette notule?
Avec la même logique, il faudrait rattacher Vico à la ville italienne de Vico Equense.
Trois autres remarques peuvent faire douter du sérieux de ce rédacteur:
1 - la rédaction est tellement ambigüe que l'on comprend que, si Guagno-les-Bains existe, ce n'est qu'un établissement thermal sans maisons ni habitants.
2 - L'altitude de 480 m ne correspond pas non plus à la réalité. Les cartes de l'IGN montrent que la chapelle St Antoine qui domine le village est à 481 m, que l'établissement thermal est à 450 m et que le pont qui enjambe la rivière est à 425 m.
Avec la même logique, il faudrait rattacher Vico à la ville italienne de Vico Equense.
Trois autres remarques peuvent faire douter du sérieux de ce rédacteur:
1 - la rédaction est tellement ambigüe que l'on comprend que, si Guagno-les-Bains existe, ce n'est qu'un établissement thermal sans maisons ni habitants.
2 - L'altitude de 480 m ne correspond pas non plus à la réalité. Les cartes de l'IGN montrent que la chapelle St Antoine qui domine le village est à 481 m, que l'établissement thermal est à 450 m et que le pont qui enjambe la rivière est à 425 m.
3 - Enfin, plus surprenant dans une publication du Conseil général, on apprend que la station thermale lui appartient depuis 1925 ! Or, le département fit construire le bâtiment entre 1821 et 1823. Ce n'est peut-être qu'une coquille à la place de la date de 1825 mais qui démontre encore la légèreté avec laquelle la rédaction a été faite.
Nous espérons que les responsables de cette publication rectifieront ces erreurs qui font très mauvais effet à quelques semaines des élections territoriales.
Nous ne doutons pas que Angèle PINELLI, le maire de Poggiolo, et François COLONNA, le conseiller général des Deux Sorrù, auront à cœur d'agir pour ces rectifications.
Nous espérons que les responsables de cette publication rectifieront ces erreurs qui font très mauvais effet à quelques semaines des élections territoriales.
Nous ne doutons pas que Angèle PINELLI, le maire de Poggiolo, et François COLONNA, le conseiller général des Deux Sorrù, auront à cœur d'agir pour ces rectifications.