La mort du chanteur Christophe a fortement attristé les anciens jeunes des années 60 qui avaient crié "Aline" dans leurs soirées.
Dans un tout autre domaine, ils viennent d'apprendre une nouvelle qui leur a donné un peu de baume au cœur: le vrai Figolu est de retour.
Ce biscuit avait disparu depuis 2015 pour être remplacé par un succédané peu appétissant. Une pétition lancée par la journaliste de France Inter Fabienne SINTES avait réclamé son retour. Finalement, la direction de LU vient d'annoncer officiellement le retour du vrai Figolu.
Cette histoire de Figolu peut sembler obscure pour les générations récentes. Et, en plus, pourquoi l'évoquer dans le blog consacré à Poggiolo?
Commercialisé à partir de 1961, Figolu est une sorte de "madeleine de Proust" pour les enfants des Trente Glorieuses car il permet de retrouver des bons moments du passé.
Chaque paquet comportait seize portions de biscuit sablé fourré de pâte de figue.
En plus d'un goût agréable, il avait la vertu de bien remplir l'estomac et d'avoir (du moins on en était persuadé) des vertus énergétiques. Il était donc très utile en promenade ou en excursion car il occupait un faible volume dans le sac de plage ou le sac à dos.
Les jeunes Poggiolais de l'époque ne manquaient pas d'emporter des Figolu dans leurs sorties en montagne pour se remettre de leurs efforts.
Bien entendu, ils se fournissaient à l'épicerie de Mimi CANALE à Guagno-les-Bains. Certains doivent se souvenir des savants calculs effectués lors des séances de préparation d'excursion pour savoir, à l'unité près, combien on emporterait de portions par personne!!!
L'autre calcul important était celui de boîtes de crème Mont Blanc à avoir pour les desserts. Par contre, charcuterie, fromage, pain, etc., tout cela se comptait grossièrement et sans histoire.
Photo d'une pause en août 1968 au col Bocca à Verghio sur la route de Muna, un moment où le Figolu était utile.
De gauche à droite: Madeleine Oliva (maintenant épouse Paoli), Michel Franceschetti (chemise à carreaux rouges), Monique Franceschetti (de dos en blanc), Jean-Pierre Franceschetti. Puis, debout: Bernard Franceschetti et Hervé Calderoni. Au premier plan: Christian Pinelli et Martine Ceccaldi.