Le décès de Johnny Hallyday a surpris et chagriné ses très nombreux fans pour qui le chanteur était un grand artiste mais aussi un symbole d'une génération, la génération des "baby-boomers", la génération des "trente glorieuses", la génération rock ou yéyé.
Pour beaucoup, Johnny était le symbole d'une jeunesse qui voulait profiter de la vie dans une France qui avait réparé les ruines de 39-45 et qui sortait de la guerre d'Algérie. L'été à Poggiolo, dans la chambre de l'un ou de l'autre, ou même le soir près des Trois Chemins ou du cimetière (c'est arrivé!), les adolescents de l'époque se mettaient à quelques-uns pour écouter, sur un électrophone à piles, les 33 ou 45 tours (on ne disait pas encore les vinyls) d'Hallyday, Richard Anthony, Dick Divers, Eddy Mitchell, Jacques Dutronc, Françoise Hardy, les Beatles, Antoine, etc. On passait la nuit à Soccia (chez François et Antoine Demartini) ou au "Robinson" de Saint Marcel.
Comme exemple de ces moments d'insouciance, regardez ce film intitulé "Le temps du 45 tours" et qui est sonorisé avec une chanson de Johnny Hallyday.
UN DOCUMENT D'IL Y A CINQUANTE ET UN ANS
Tourné par Michel FRANCESCHETTI, il réunit Jean-José BARTOLI et sa sœur Rose-Marie (maintenant épouse CHABROLLE), Marie-Thérèse MARTINI (maintenant épouse LECCIA) et Joël CALDERONI qui écoutent des disques, plaisantent, chantent et dansent sur la terrasse des BARTOLI. On y voit brièvement François OLIVA et, très furtivement, Raymonde, la "nounou" des BARTOLI.
Attention: il y a une erreur dans le carton de présentation du film. Il n'a pas été tourné en 1967 mais le samedi 20 août 1966, à l'issue d'un tournoi de belote des jeunes Poggiolais, remporté par Bernard FRANCESCHETTI et François OLIVA.
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