Une bonne nouvelle pour l'ensemble des Deux Sorru:
la pharmacie de Vico, fermée depuis près d'un an, reprend ses activités lundi 6 mars.
Comme l'indique l'article paru dans "Corse-Matin" samedi 4 mars, Philippe BUCHERT, venu de Calvi, a répondu à l'appel à candidature lancée cet été par l'administrateur judiciaire. Des travaux importants ont été entrepris pour augmenter l'espace client et donner plus de place à la pharmacie et aux cosmétiques.
La pharmacie sera ouverte du lundi au samedi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 15 h à 19 h.
Cette réouverture était indispensable pour tous les habitants des villages de l'intérieur qui devaient se déplacer jusqu'à Sagone.
Tous nos vœux pour la réussite de la nouvelle pharmacie!
L'interruption de la pharmacie était d'autant plus grave que l'implantation de cette activité est ancienne à Vico.
Dans le chapitre "A propos de la santé à Vico" de l'ouvrage "Vico-Sagone. regards sur une terre et des hommes", le docteur Bernard ALLIEZ signale qu'il devait exister au Moyen Age un "spiziale" (apothicaire) mais que l'existence d'une pharmacie est bien prouvée par un document officiel du 23 septembre 1833. Le pharmacien était alors Venture (ou Bonaventure) MULTEDO.
A la fin du XIXème siècle, il exista même deux officines. En 1905, Don François BIANCARELLI en racheta une, puis l'autre un peu plus tard. Très aimé de ses concitoyens, il fut maire de Vico de 1919 à 1935. Son nom fut donné au square du monument aux morts.
Bernard ALLIEZ écrit: "Après son décès, en 1944, sa fille Rosine assurera la marche de la pharmacie pendant deux ans sous la "tutelle" du président du conseil de l'ordre des pharmaciens d'Ajaccio jusqu'à ce qu'elle épouse Henri CULIOLI, pharmacien originaire de Petreto, qui reprendra l'officine familiale de Vico jusqu'en 1967".
Il n'est pas dit dans ce livre que leur fille Marie-Dominique, née en 1955, fut, de 1982 à 1996, la première épouse de Nicolas SARKOZY et la mère de ses fils Pierre et Jean.
Le docteur ALLIEZ indique également que, dans les années 1990, la pharmacie, ayant été reprise par Jean Roch CALLAY, fut déplacée à son emplacement actuel, la maison Colonna.