Comme indiqué dans l’article précédent, la procession du 4 octobre 1923 en l’honneur de saint François avait été minutieusement préparée.
Elle pouvait ressembler, les torches mises à part, à cette procession qui se déroula à Poggiolo vers 1960.
Mais le désordre arrive avec l’attitude de MATTONE. L’auteur, MAISTRALE, décrit l’incident avec force détails.
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MATTONE est jaloux de PALELLU qui a la meilleure place. Il va déstabiliser la belle organisation car il veut être vu et, surtout, car il ne veut pas être mis une nouvelle fois à l’amende par le prieur. Il exige de porter la statue à la place de PALELLU.
Le ton monte vite. Avec le refus de PALELLU, les insultes et les menaces ont commencé.
Des échanges de gentillesses, on peut retenir une expression peu connue mais qui, après tout, pourrait toujours servir de nos jours :
« Vai a vede versu Vicu
Si tu troviu me billicu. »
(Vas voir du côté de Vico
Si tu y trouves mon nombril)
MATTONE est le premier à en venir aux mains, de façon ridicule : en pinçant son adversaire.
Un autre exemple de procession perturbée. Dessin de Nicolas CARLOTTI extrait de « Grosso Minuto » (La Marge, 1996)
Les coups pleuvent et les cris des deux hommes s’entendent jusqu’à l’Umbriccia, quartier de Soccia éloigné de l’église.
La bagarre tourne à la farce : MATTONE perd son pantalon, ce qui fait s’évanouir une femme.
La bagarre va-t-elle dégénérer ? Le sang va-t-il couler ? La procession ira-t-elle jusqu’à son terme ? Les réponses seront données dans le troisième article de cette série.
A suivre
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