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26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 17:43

Pour compléter les photos de l’article précédent, voici un film encore jamais diffusé sur ce blog. Il montre sur le bord de la route les stands de vente de produits alimentaires et de tee-shirts au bénéfice de l’église de Poggiolo.

Il a été réalisé le 16 août 1999. 

Les efforts de ces associations successives et l’aide de la municipalité permirent une réfection complète des deux églises, achevée par le travail du peintre Mario SEPULCRE ces dernières années.

(fin de la série)

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23 mai 2016 1 23 /05 /mai /2016 17:53

Dix ans après l‘excellent travail de l’Association pour la restauration de l’église St Siméon de Poggiolo (voir article précédent intitulé Les Poggiolais donnent pour leur église : 1985 et 1987 (2/4)), il fut encore fait appel à la générosité des fidèles.

Cette fois, l’initiative vint de l’équipe du comité paroissial. L’argent n’était plus déposé au Crédit Agricole mais au CCP de la Poste. Les responsables n'étaient plus que des dames : Angèle, Marie-Ange, Marie et Santa, comme le montrent leurs signatures placées au bout d’une lettre manuscrite dont la photocopie fut envoyée aux Poggiolais en novembre 1997.

Marie-Ange PAOLI (juillet 2011)

Marie-Ange PAOLI (juillet 2011)

Le message donnait un très bon résultat: 18.100 francs avaient été récoltés alors que le nouveau chemin de croix et son encadrement valaient 16.100. La commande avait été faite et l’installation était prévue pour les mois suivants.

Les Poggiolais donnent pour leur église : 1997 (3/4)

Cette lettre ne précise pas que les fonds obtenus ne venaient pas seulement de dons mais des diverses activités qui avaient été mises en place pour la fête de saint Roch. En dehors de la procession, ventes de tee-shirts et de gâteaux au bord de la route, china (loto), tombola et repas dans la Stretta avaient été autant d’occasions de rentrées d’argent.

La lettre n’indique pas non plus que les gains étaient destinés aux deux églises de Poggiolo. 

photo du 16 août 1997.

photo du 16 août 1997.

Le diaporama suivant montre une partie de cette journée du 16 août 1997, qui se déroula dans une excellente ambiance. Cette initiative fut renouvelée pendant quelques années.

(à suivre)

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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 18:00

Onze ans après les dons reçus pour l’église de Poggiolo et son clocher, un nouvel appel fut organisé par une «Association pour la restauration de l’église Saint-Siméon de Poggiolo».

La création de celle-ci fut annoncée officiellement aux Poggiolais par une lettre du 4 mars 1985. Elle était dirigée par un comité de gestion à la composition suivante :

 Président d’Honneur : Père ESTEVE, curé de la paroisse

Père ESTEVE, dernier curé résident de Guagno, Soccia, Orto et Poggiolo.

Père ESTEVE, dernier curé résident de Guagno, Soccia, Orto et Poggiolo.

 Président : Raymond MARTINI

Raymond Martini en 1968 (photo de Jacques Antoine MARTINI)

Raymond Martini en 1968 (photo de Jacques Antoine MARTINI)

Vice-Président : Charles TRAMINI

 Trésorier : Dominique DESANTI

 Secrétaire : Angèle PINELLI

L’argent recueilli devait servir d’abord à la réfection complète de la toiture et au crépissage intérieur et extérieur du soubassement de l’église.

Les Poggiolais donnent pour leur église : 1985 et 1987 (2/4)

Quelle somme fut rassemblée ? Nous ne le savons pas. Mais un nouvel appel fut envoyé le 4 mars 1987 pour des travaux urgents.

Le 16 novembre 1987, un bilan très positif était dressé dans une nouvelle lettre circulaire. :

« Grâce au produit de la dite collecte et aux subventions du Département, de la Commune et de la Paroisse, les réparations les plus importantes ont été effectuées au cours des deux années écoulées, à savoir :

- la pose d’une toiture neuve en tuiles ciment couleur brique sur une charpente en partie rénovée

- la pose d’un équipement complet de gouttières

- la restauration de la façade principale

- le remplacement des volets de fenêtres (greniers) et de la porte du clocher.

De plus, a été créé, joint au cimetière, un incinérateur de fleurs séchées, vieux mobilier et emballages divers

Enfin, une commande est en cours : des bancs neufs devant remplacer, dès livraison, les chaises de l’église très dégradées ».

 

Les Poggiolais donnent pour leur église : 1985 et 1987 (2/4)

Les appels aux dons avaient donc été entendus et l’église était sauvée. Mais l’histoire n’est pas finie.

(à suivre)

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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 18:00

Le patrimoine religieux est en danger quand il n'est pas régulièrement entretenu. Les subventions publiques sont toujours insuffisantes et il faut faire appel aux bonnes volontés. Ce n'est d'ailleurs pas tout à fait nouveau.

Les appels aux dons lancés pour rénover le clocher de Sagone (voir l'article: "Le clocher de Sagone est menacé") ou pour les églises de Letia (voir l’article "Sauver Choupik et Rifflard") font penser à des initiatives semblables qui eurent lieu à Poggiolo voici quelques années.

 

Xavier PAOLI, dans le texte reproduit récemment (La Laïcité en action dans les Deux Sorru : La fabrique part dans la dignité (2/6)), avait montré la ferveur des Poggiolais lors de la construction de la nouvelle église et la multiplicité des formes de dons en nature qu’ils firent pendant les années de construction (de 1863 à 1874 pour le gros œuvre) et de décoration.

Dans les années 1960, l’église Saint Siméon se délabrait peu à peu. La municipalité en était propriétaire depuis la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat votée en 1905 mais elle avait trop peu de moyens financiers. Un comité pour «la réfection de l’église et de son clocher» se forma et sollicita l’aide des Poggiolais de Corse et du continent. Ils furent nombreux à répondre, comme le démontre le document suivant.

 

Les Poggiolais donnent pour leur église : la liste de 1974 (1/4)

Cette coupure de presse, qui vient du quotidien «Le Provençal Corse» du 13 février 1974, présente la troisième liste de donateurs. Quarante-cinq personnes sont citées, chacune avec le montant de son aide (en francs). L’ordre n’est pas alphabétique et certains noms sont mal orthographiés : Cotona au lieu de COLONNA, Oulliè au lieu de OULIÉ, Aerz au lieu de HERZ. Mais on peut reconnaître de nombreux représentants de familles poggiolaises connues. Beaucoup sont décédés, et certains très récemment, et voir leurs noms dans cet article réveillera de nombreux souvenirs.

Un détail: les trois FRANCESCHETTI ont été soulignés à l’époque par le membre de cette famille qui a fourni le document.

On peut remarquer, vers le milieu de la liste, un don de 50 francs par «Milliliri curé». Il s’agit de l’abbé Paul MILLELIRI qui fut curé de Soccia, Poggiolo et Orto de 1955 à 1972. Depuis un an et demi, il avait été nommé à Bonifacio mais il n’avait pas oublié son ancienne paroisse. Un article sur l’abbé MILLELIRI sera publié prochainement sur ce blog.

 

Les Poggiolais donnent pour leur église : la liste de 1974 (1/4)

Les 45 donateurs ont versé pour un total de 7.560 francs, soit, en tenant compte de l’érosion monétaire, l’équivalent du pouvoir d’achat de 5.779,93 euros. Le don le plus important est de 1.000 francs, de la part de «Vve PAOLI Françoise». En dehors de cette somme, le don moyen a été de 149,09 francs.

Les Poggiolais eurent à cœur de montrer leur attachement à leurs racines cultuelles et culturelles. Mais ce ne fut pas la seule occasion.

(à suivre)

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APPEL : nous serions heureux de pouvoir publier les autres listes de donateurs de cette époque-là. Un de nos lecteurs les possède-t-il ?

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PS : l’équivalence franc-euro a été calculée au moyen du convertisseur de l’INSEE.

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 18:08

Devant le monument aux morts de Poggiolo, une plaque comporte six noms pour 1939-1945. La liste en a été publiée dans l’article "Les héros de 39-45".

Parmi eux, Marc Jean OTTAVY a été le sujet d'un article publié sur ce blog le 8 mai 2010: "De l'Algérie aux rives du Doubs".

Mais, comme Pascal VECCHI évoqué dans l’article précédent (Pascal VECCHI, héros de la seconde guerre mondiale), plusieurs autres Poggiolais se comportèrent héroïquement.

 

- Marcel ANGELINI (1923-2010), combattant FFL, chevalier de la Légion d’Honneur.

 

- Dominique ARRIGHI, né en 1922, engagé en juin 1943 comme matelot canonnier dans les FNFL (Forces Navales Françaises Libres).

 

 - Mimi CANALE engagé volontaire, a participé en 1943 au débarquement en Corse. Puis, participa aux campagnes de la 1ère Armée Française en Italie, en Provence, dans les Vosges et  en Allemagne. Il est décédé en 2014 (voir les articles "La campagne d'ITALIE de Mimi CANALE" et "La guerre de Mimi").

 

- Joseph CASALONGA. Né en 1899 à Guagno-les-Bains où il décéda en 1979. Commissaire de police à Nice, il entra dans les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) en adhérant au réseau "Ajax" créé par son collègue Achille PERETTI (qui fut ensuite maire de Neuilly jusqu'à sa mort en 1983 où lui succéda Nicolas SARKOZY). Joseph était P1, c'est-à-dire qu'il continuait à assumer ses fonctions officielles malgré son travail clandestin, essentiellement de renseignement.

Joseph CASALONGA est à gauche, au premier plan.

Joseph CASALONGA est à gauche, au premier plan.

- Archange COLONNA (1924-2013). Engagé volontaire en 1942, il a participé aux campagnes de Tunisie et de d'Italie. Il a débarqué à La Croix-Valmer en août 1944. Il a été blessé au plateau d'Onans puis au col de Chedesdray, près de Belfort. Grand invalide, mutilé de guerre, il était titulaire de la médaille militaire, de la croix de guerre avec étoile d'argent et de la médaille de la valeur militaire avec étoiles d'argent et de bronze. En mars 2009, le titre de chevalier de la Légion d'Honneur à titre militaire lui fut attribué.

 

- Julie COLONNA (1925-2006), sœur d’Archange, agent de liaison dans la Résistance.

 

Philippe Antoine FRANCESCHETTI (dit Filippone) (1901-1970) qui milita dans le réseau des Milices Socialistes de Marseille.

 

- Jean-Martin FRANCESCHETTI (1925-2013), son neveu, également membre des Milices Socialistes et animateur d’un groupe de résistance scoute.

Photo du groupe de résistance des Eclaireurs de France à la permanence du Quai du Vieux Port  (actuel Cours Jean Ballard) à Marseille le 1er juin 1944. Jean-Martin FRANCESCHETTI est à l'extrême-gauche.

Photo du groupe de résistance des Eclaireurs de France à la permanence du Quai du Vieux Port (actuel Cours Jean Ballard) à Marseille le 1er juin 1944. Jean-Martin FRANCESCHETTI est à l'extrême-gauche.

- Toussaint PAPADACCI, né en 1915, militaire de carrière (FFL)

 

- Jules VALENTINI, né en 1924, résistant au sein des FFI

 

Et n’oublions ceux qui souffrirent en Allemagne comme prisonniers de guerre :

- Etienne DESANTI, né en 1908,

- Visconti OLIVA (1913-1977)

 

Ou comme déportés du STO (Service du Travail Obligatoire)

- Philippe FRANCESCHETTI (1922-1996)

 

Il y en eut encore d’autres et on voudra bien excuser les oublis de cet article. Mais il est vrai de façon certaine que les Poggiolais ont répondu «présent»  quand il fallait défendre la liberté.

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 18:02

Le 8 mai est la journée de commémoration de la victoire de 1945 sur l’Allemagne. Moins célébrée que le 11 novembre, elle permet de se souvenir de ceux qui moururent pour la France et dont le nom est inscrit sur le marbre des monuments aux morts. Mais ces plaques ne mentionnent pas tous les militaires qui combattirent avec ardeur pour vivre dans un pays libre. Un héros n’est pas forcément un soldat tué au combat.

Pascal VECCHI fut un de ces héros. 

Pascal VECCHI, héros de la seconde guerre mondiale

Sa contribution à la libération du joug nazi a été très bien décrite par son gendre Philippe DUBREUIL lors de ses obsèques dans l’église de Poggiolo le 13 août 2008 :

 

 

«C'était un homme qui aimait la vie et ses amis étaient nombreux, un homme qui aimait sa famille, un homme qui aimait son village et le village le lui rendait bien. Un homme qui aimait la Corse, Vero où il est né, Sari d'Orcino où il a vécu, Poggiolo qu'il avait adopté. Mais au-delà de ce que chacun voyait et croyait savoir, il y avait en lui un autre personnage, un homme de conviction. Il parlait peu en effet de ces mois sombres mais aussi lumineux de sa vie.

À 18 ans, il s'est engagé à l'automne 1943 et a entamé un long périple qui l'a mené en Afrique du Nord à Koufra, au large de l'Amérique puis en Angleterre. C'est là que s'est préparé avec des milliers de compagnons d'armes ce moment tant attendu de libérer la France occupée.

Il débarque en juillet 44 en Normandie et est engagé au combat sur la poche de Falaise puis de Royan. Avec l'armée Leclerc, sa 2e DB, il fait son entrée le 24 août 1944 dans Paris où il rencontre sa future épouse Julie. Il poursuivra sa route jusqu'au nid d'aigle d'Adolf Hitler à Berchtesgaden. Son courage, son engagement ont été récompensés par de nombreuses distinctions et médailles à titre militaire (Croix de guerre 1939-1945 et American Legion) ainsi que des citations à l'ordre de l'armée. (…)

C'était cela Pascal, il était exubérant mais aussi secret, courageux, épris de liberté, amoureux de sa Corse et de son pays, un exemple pour les jeunes de demain».

Ainsi que l’écrivit le correspondant de «Corse-Matin», «C'était de tout cela que témoignaient les deux drapeaux recouvrant son cercueil, le drapeau corse et le drapeau tricolore.»

 

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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 18:15

Retrouver sa généalogie est complexe pour différentes raisons, notamment le manque ou l'imprécision des documents. A Poggiolo, comme dans toute la Corse, l'utilisation du même prénom par plusieurs générations est une difficulté. Les homonymies demandent des vérifications soigneuses. En effet, les Jean, Antoine, François, Marie sont extrêmement nombreux.

Mais chaque famille a également ses prénoms préférés qui sont beaucoup moins donnés dans d'autres.

Ainsi, plusieurs CECCALDI ont eu (et ont encore) le prénom Valere.

Chez les PINELLI, Laurent a été plusieurs fois utilisé.

 

La famille FRANCESCHETTI a eu une préférence pour PHILIPPE.

Parmi les descendants de Lorenzo, premier membre connu de la famille, qui vivait entre 1640 et 1671, les recherches ont permis de savoir qu'il y a eu:

- trois enfants qui n'ont vécu que quelques mois: Philippe (1857), Philippe Antoine (1859-1860) et Ours Philippe Antoine (1865)

- Filippo Antonio (1807-1836), fils d'Anton Francesco (vers 1733-1818)

-Philippe-Antoine (1840-1924), fils d'Antoine-François (1811-1885). Il fut prêtre.

Les prénoms préférés des familles

- Philippe (1857-1921), fils de Jean-Antoine (1831-1922). Il fit carrière dans l'armée et obtint la médaille militaire en 1889.

Les prénoms préférés des familles

- Philippe Antoine Pascal, dit Filippone (1901-1970), fils du Philippe précédent et frère de Jean-Antoine (1897-1987). Il fut fonctionnaire municipal à Marseille. Militant socialiste, il présida l'Amicale laïque de la Blancarde, créée par son oncle Philippe CERATI (voir l'article "La réponse à la devinette guagnaise"), et participa à la Résistance au sein des Milices Socialistes.

Filippone pendant son service militaire.

Filippone pendant son service militaire.

- Philippe (1922-1996), fils de Jean-Antoine (1897-1987), et dont la biographie a été publiée dans l'article "Souvenir de Philippe Franceschetti".

Les prénoms préférés des familles

Donc, huit Philippe FRANCESCHETTI ont existé.

Un neuvième Philippe FRANCESCHETTI, né en 1978, fils de Michel,  vit actuellement sur le continent.

Les prénoms préférés des familles
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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 18:13
Solution de la devinette du mois: portrait de baby-boomers

Etes-vous arrivé à identifier ces douze excursionnistes ?

- De gauche à droite, debout :

Michel FRANCESCHETTI, Jean-Marc OULIÉ, Marie-Claude DUGAT, Jean-Dominique PINELLI (prénommé alors simplement Dominique ou Dumé), François ORAZY, Paule FATTACIOLI, Hervé OULIÉ et Hervé CALDERONI.

- Assis ou accroupi, toujours de gauche à droite:

François OLIVA, Jérôme DUGAT, Jean-Marc TRAMINI et Christian PINELLI.

 

La photo a été prise par Joël CALDERONI le samedi 7 août 1965 entre 16h et 17h devant l'une des bergeries de Belle e Bonne, entre Guagno et le col de Bocca a Soglia.

Cette randonnée avait en réalité impliqué dix-huit jeunes. Il manque sur cette photo (en dehors du photographe):

Rose-Marie BARTOLI (maintenant épouse CHABROLLE), Jeanne CECCALDI (maintenant épouse GRIMALDI), Jean-Pierre FRANCESCHETTI, Jacques-Antoine MARTINI et Marie-Thérèse MARTINI (maintenant épouse LECCIA).

Les péripéties de cette sortie furent nombreuses et elles furent la cause d’une autre balade les 27, 28 et 29 juillet 1966. Elles feront l’objet d’articles prochains, d’autant plus que l’ensemble des Poggiolais de tous les âges fut alors impliqué.

Tout cela est bien lointain, l’époque où ces baby-boomers étaient pleins de vitalité, qu'ils étaient «jeunes et larges d’épaules» comme l’a chanté Bernard Lavilliers dans sa chanson «On the road again».

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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 18:02
La devinette du mois: portrait de baby-boomers

Voici une photo très ancienne car elle a plus de cinquante ans. Elle a été prise pendant l’été 1965 lors d’une excursion en montagne.

Sur les douze excursionnistes représentés, deux vivaient toute l’année à Poggiolo (et y vivent toujours). Mais tous avaient des attaches familiales avec le village.

Ces jeunes avaient alors entre 15 et 20 ans et étaient nés lors du pic de natalité (nommé « baby boom ») que la France a connu juste après la fin de la seconde guerre mondiale.

En dehors d’une décédée et d’une autre qui ne vient plus du tout depuis longtemps, toutes ces personnes peuvent être rencontrées, à un moment ou à un autre de l'année, à Poggiolo et Guagno-les-Bains. Combien pouvez-vous en reconnaître un demi-siècle plus tard ?

 

Réponse demain.

La photo peut être agrandie en cliquant sur elle.

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10 avril 2016 7 10 /04 /avril /2016 18:07

Alors que  la saison 2015-2016 de la Ligue1 de football approche de son terme, le bilan de l’Olympique de Marseille s’annonce particulièrement décevant. Supporters et journalistes s’interrogent sur la future organisation du club. «La Provence» du 7 avril a présenté les cinq proches de Margarita LOUIS-DREYFUS qui pourraient être amenés à jouer un rôle important. Parmi eux, Alexandre JACQUIN cite Xavier GIOCANTI dont la famille est de Guagno.

L’OM peut-il être sauvé par un Guagnais ou un Poggiolais ?

Xavier GIOCANTI a déjà été présenté sur ce blog le 29 juin 2011 dans l’article intitulé «Christine Lagarde ne viendra pas à Guagno cet été».

 

Voici une soixantaine d’années, une autre personnalité venant de notre canton, plus exactement de Poggiolo, avait déjà participé à la direction du club marseillais.

 

Né à Marseille en 1925, Jean Martin FRANCESCHETTI (qui, à l’époque, utilisait le prénom Jean, puis plus tard ce fut Jean-Martin) participa activement au scoutisme, à la Résistance (voir l’article «Les Anciens sont à l'honneur») et au syndicat FO (Force Ouvrière). Il était le fils de Jean Antoine et de Rosine et le frère de Philippe dont la vie a été récemment évoquée dans l'article "Souvenir de Philippe Franceschetti ".

Dans le domaine sportif, il s’occupa d’athlétisme, de hand ball, de volley-ball et de basket-ball. C’est dans ce dernier sport qu’il rencontra Marie QUAIRÉ avec qui il se maria. Ils eurent trois enfants: Michel, Monique et Marie-Claude.

 

Marie Quairé est debout à droite (avec le numéro 6). Jean Franceschetti est accroupi à droite.

Marie Quairé est debout à droite (avec le numéro 6). Jean Franceschetti est accroupi à droite.

Entré à l’OM, il eut, «sous son autorité, les cinq sections d’athlétisme, de hand-ball, de volley-ball, de judo, des «jeunes»: près de sept cent membres» (sur les 1.300 membres que comprenait alors le club omnisports) (brochure «Programme du bal de l’O.M.» de février 1956).

Cliquer sur les photos pour les agrandir.
Cliquer sur les photos pour les agrandir.

Cliquer sur les photos pour les agrandir.

Le club était alors dirigé par un comité directeur de douze membres, dans lequel Jean FRANCESCHETTI entra en février 1953. Il en devint trésorier.

L’OM peut-il être sauvé par un Guagnais ou un Poggiolais ?
L’OM peut-il être sauvé par un Guagnais ou un Poggiolais ?

La section de football professionnel, malgré son titre de champion de France en 1948, connaissait alors une période de difficultés à répétition. La relégation en deuxième division fut évitée de justesse en 1952.

Puis, «avec le départ catastrophique du championnat 1953-1954 et surtout après la faillite du recrutement de l’inter saison, le comité directeur s’était mis en veilleuse, en déléguant une partie de ses pouvoirs à un Comité composé de Jean ROBIN, Michel BIANCO, Pierre BICAIS, Léon MARIA et Jean FRANCESCHETTI, et appelé depuis Comité des Cinq.

Leurs efforts acharnés firent que l’O.M. évita le relégation et parvint en finale de la Coupe» (article de Maurice GOIRAND dans «Le Provençal» du 2 juin 1954).

La finale de la Coupe de France fut logiquement gagnée par Nice le 23 mai 1954. Du coup, le président Marcel CONSTANT démissionna. L’assemblée générale qui suivit entérina les candidats du Comité des Cinq et Louis AILLAUD devint président le 16 juin.

Malgré ces efforts de rénovation, le football olympien retomba dans sa langueur, à tel point que l’équipe termina la saison 1958-1959 bonne dernière de la première division et partit en D2.

 

Entretemps, Jean FRANCESCHETTI avait orienté son dynamisme vers d’autres horizons sportifs.

Fonctionnaire à la direction régionale du Ministère du Travail, il fut un des fondateurs du CSMT (Cercle Sportif du Ministère du Travail) qui recueillit les sections amateurs de l’O.M. en hand, volley, basket et athlétisme après leur dissolution en 1961.

Après avoir été élu président de la Ligue de Provence de volley-ball en 1954, il devint président de la Ligue d’athlétisme en 1965.

 

L’OM peut-il être sauvé par un Guagnais ou un Poggiolais ?

Et il eut bien d’autres activités…

 

Jean-Martin FRANCESCHETTI décéda en septembre 2013. Voir l’article que lui consacra alors «Corse-Matin»:

P.S. : notre haut-canton a eu un autre lien avec l’O.M. en la personne de Mathieu FLAMINI, originaire de Guagno, qui est né à Marseille en 1984. Pur produit du centre de formation du club olympien, il devint titulaire de L1 en 2003. L’année suivante, il signa au club anglais d’Arsenal dans lequel il évolue toujours actuellement.

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Le calendrier poggiolais

 

 

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Dates à retenir:

Samedi 21 juin: Fête de la musique avec le groupe U Bandu.

Samedi 5 juillet: Vacances d'été.

Samedi 19 juillet: concours de boules "La Poggiolaise".

Samedi 16 août: fête de saint Roch.

Mercredi 20 août: concert du groupe Cuscenza.

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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La météo poggiolaise

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