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10 juillet 2024 3 10 /07 /juillet /2024 07:00

 

Les fiches biographiques des combattants poggiolais de la première guerre mondiale ont été bien appréciées par nos lecteurs. Elles sont accessibles par le lien http://poggiolo.over-blog.fr/tag/guerre%2014-18/

 

Malheureusement, près des deux tiers de ces notices ne sont pas accompagnés des visages des personnages correspondants.

 

Il faut donc remercier Agnès CECCALDI qui vient de fournir des photos de trois membres de sa famille. Ces documents ont été ajoutés à leurs fiches.

 

Il s'agit de:

• deux portraits de Jean François Ceccaldi (1876-1968) : 

- une photo datant du tout début des années 1920 (extraite d’une photo de famille)

- un portrait peint
 
Les Poggiolais en 14-18: de nouveaux visages
Les Poggiolais en 14-18: de nouveaux visages
 
• deux photos de Valère Ceccaldi (1879-1934) : 
- L’une date du tout début des années 1920 (extraite d’une photo de famille)
- Sur l’autre, non datée, il est en compagnie de sa femme, Louise Mallepelat 
 
 
Les Poggiolais en 14-18: de nouveaux visages
Les Poggiolais en 14-18: de nouveaux visages
 
• deux photos de Joseph-Marie Ceccaldi (1892-1971) :
- L’une date du tout début des années 1920 (extraite d’une photo de famille)
- Sur l’autre, non datée, il est en compagnie de sa femme, Régina Filleur
 
Les Poggiolais en 14-18: de nouveaux visages
Les Poggiolais en 14-18: de nouveaux visages
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26 juin 2024 3 26 /06 /juin /2024 18:00

 

La situation politique est inquiétante? Et si l'on pensait à des moments heureux?

 

Thierry DESANTI a retrouvé deux photos de jeunes de Poggiolo.

 

Il les date de la fin des années 40 ou du début des années 50. Il y a sa mère Guyette DESANTI née MARTINI et vraisemblablement des cousins PINELLI.

 

Parmi nos lecteurs, quelqu'un pourrait-il donner plus de précisions?

 
Un peu de gaieté
Un peu de gaieté
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17 juin 2024 1 17 /06 /juin /2024 18:00
Valère après Dominique

 

La cérémonie religieuse en présence des cendres de Dominique ANTONINI-LIARD, samedi 15 juin à Soccia, a été très belle: des chants magnifiques, une nombreuse assistance, des témoignages poignants de son mari Christian et de Hélène DUBREUIL.

 

 

Poggiolo connaîtra cet été une cérémonie semblable avec l'urne contenant les restes de Valère CECCALDI, décédé le 22 janvier dernier. 

 

Une messe avec des chants corses, en présence de ses amis du village et de la famille, se déroulera samedi 10 août à 17 heures à l'église Saint Siméon, qui fut pour lui une source d’inspiration et un lieu de réalisation artistique (porte du tabernacle).

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3 juin 2024 1 03 /06 /juin /2024 18:00

 

Le meilleur symbole d'un village est l'église dont le clocher se voit de loin et semble protéger maisons et habitants.

 

En plus de son caractère sacré, l'église est un point de ralliement et d'identification d'une communauté. 

 

Même si Saint Siméon semble être très en hauteur par rapport à Poggiolo, les familles poggiolaises ont toujours tenu à y venir célébrer leurs événements importants.

 

Ainsi, des témoignages photographiques de mariage montrent sur plusieurs générations le lien étroit qu'entretient une famille avec le village.

 

Le 21 septembre 1946, le cortège nuptial qui sortit de l'église et commençait à descendre la stretta, alors non cimentée et coupée de hautes marches, était celui de Visconti OLIVA (1913-1977) et de Julie DESANTI (1922-2015).

 

Des mariages à Saint Siméon: comment une famille montre son attachement à Poggiolo

 

Trente ans plus tard, leur fille Madeleine, se trouvait au bras de Jean-Silius PAOLI pour descendre le même chemin, devenu cimenté.

 

Des mariages à Saint Siméon: comment une famille montre son attachement à Poggiolo

En août 2004, ce fut au tour de Jean-Silius de conduire sa fille Stéphanie à Saint Siméon pour son mariage avec Philippe Lechuga.

Après la cérémonie, les jeunes mariés accomplirent la rituelle descente de la stretta sous les yeux d'une forte assistance.

Des mariages à Saint Siméon: comment une famille montre son attachement à Poggiolo
Des mariages à Saint Siméon: comment une famille montre son attachement à Poggiolo
Des mariages à Saint Siméon: comment une famille montre son attachement à Poggiolo

 

Cette série familiale ne serait pas complète sans citer le mariage de Mathilde BENDLER et Christian PILTERS, le 4 août 2012. Mathilde est la cousine issue de germains de Stéphanie.

 

Arrivée devant le portail, avec les demoiselles d'honneur, Mathilde fut amenée dans l'église par son oncle Jérôme DUGAT.

 

 

Des mariages à Saint Siméon: comment une famille montre son attachement à Poggiolo
Des mariages à Saint Siméon: comment une famille montre son attachement à Poggiolo
Des mariages à Saint Siméon: comment une famille montre son attachement à Poggiolo

 

Après une belle cérémonie dans une église St Siméon pleine, la sortie fut joyeuse avant de descendre la stretta.

 

Des mariages à Saint Siméon: comment une famille montre son attachement à Poggiolo
Des mariages à Saint Siméon: comment une famille montre son attachement à Poggiolo
Des mariages à Saint Siméon: comment une famille montre son attachement à Poggiolo

 

Une telle continuité démontre que, même si l'on habite loin de Corse, on peut rester très attaché au village et à ses symboles. On sait, malgré les générations qui passent, d'où l'on vient; on connaît sa famille, ses ancêtres, ses racines.

 

D'autres exemples d'attachement au village existent. Si vous faites parvenir des photos, elles seront publiées elles aussi.

 

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17 février 2024 6 17 /02 /février /2024 18:00

 

Au début du XXe siècle, plusieurs jeunes Poggiolais furent soldats au Maroc. L'un d'eux y perdit la vie: Antoine François FRANCESCHETTI.

 

Soldats au Maroc (2/2: Antoine François Franceschetti de Poggiolo)

 

Son livret militaire ayant été conservé par sa famille, on peut retrouver de nombreux renseignements sur lui. Né le 31 juillet 1893 (et non pas le 30 comme il fut écrit à l'origine sur ce document) à Poggiolo, il était le fils aîné de Philippe FRANCESCHETTI (1857-1921), officier de carrière, et de son épouse, la Guagnaise Judith CERATI (1863-1933). Il avait comme frères Jean-Antoine (1897-1987) et Philippe Antoine Pascal (1901-1970).

 

Son physique est décrit sur la première page de son livret: taille de 1,62 mètre, yeux marrons, cheveux châtains, visage ovale plein...

 

Soldats au Maroc (2/2: Antoine François Franceschetti de Poggiolo)

 

On peut voir à quoi il ressemblait à 7 ans grâce à la photo affichée à la mairie de Poggiolo qui montre les élèves de l'école du village en 1900 mais l'image est petite.

Analyse complète des élèves présents sur cette photo en cliquant ICI.

 

Soldats au Maroc (2/2: Antoine François Franceschetti de Poggiolo)
Soldats au Maroc (2/2: Antoine François Franceschetti de Poggiolo)

 

Antoine François s'engagea dans l'armée le 11 septembre 1911, à 18 ans, et fut affecté au 4e groupe d'artillerie de campagne d'Afrique.

 

Il fut envoyé en Tunisie avant de se trouver au Maroc à partir du 5 mars 1912. Il prit part aux opérations militaires du Sahara occidental, notamment au combat de Sidi Bou Othmane (6 et 7 septembre 1912) où il fit partie des servants des trois batteries d'artillerie utilisées dans l'affrontement (détails de la bataille en cliquant ICI et surtout ICI). Sidi Bou Othmane fut la première bataille rangée que livra l'armée française en Afrique du Nord depuis celle de l'Isly en 1844. 

 

L'artilleur poggiolais entra le 9 septembre à Marrakech avec l'ensemble des troupes commandées par le général Mangin.

 

Entrée à Marrakech des troupes françaises commandées par le général Mangin.

Entrée à Marrakech des troupes françaises commandées par le général Mangin.

 

La valeur d'Antoine François fut récompensée par la médaille commémorative du Maroc avec l'agrafe "Maroc".

 

Soldats au Maroc (2/2: Antoine François Franceschetti de Poggiolo)
Soldats au Maroc (2/2: Antoine François Franceschetti de Poggiolo)

 

Le 6 janvier 1913, il fut admis au peloton des élèves brigadiers et en sortit quatrième sur neuf le 31 mars.

 

Pour être protégé des rigueurs du climat marocain, il reçut quatre injections de vaccin antityphoïdique en janvier et février 1913. Malheureusement, il fut atteint de dysenterie amibienne et en mourut le 23 septembre 1913 à l'hôpital Marie Feuillet de Rabat.

 

La fin de sa vie est enregistrée sur le livret par un sec "Rayé des contrôles le dit jour".

 

Soldats au Maroc (2/2: Antoine François Franceschetti de Poggiolo)

 

Maintenant, de celui qui aurait été l'un des grands-oncles de Jean-Pierre, Bernard, Michel (qui a, en souvenir de lui, François en second prénom), Monique et Marie-Claude, il reste ce vieux carnet et  cette médaille avec le diplôme dont les mentions s'effacent peu à peu.

 

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8 février 2024 4 08 /02 /février /2024 10:30
Appel: photos recherchées

A l'occasion des 110 ans du début de la première guerre mondiale (1914-1918), le Blog des Poggiolais va publier les fiches biographiques détaillées des soldats originaires de Poggiolo et de Guagno-les-Bains ayant participé à ce conflit.

 

Le 8 novembre, une liste abrégée de 108 combattants avait été donnée. De nouvelles recherches l'ont allongée à 111 noms.

 

Nous avons les photos de plusieurs grâce à des dons réalisés par des lecteurs du blog. Mais nous serions heureux d'en avoir le plus possible afin de rendre cette publication de biographies moins sèche et moins désincarnée.

 

Si votre ancêtre poggiolais a participé à la guerre de 14-18, faites parvenir sa photo à l'adresse:

 

larouman@gmail.com

 

Il peut être en uniforme de l'époque mais vous pouvez envoyer des clichés pris à n'importe quel moment de sa vie.

 

Merci d'avance.  

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24 décembre 2023 7 24 /12 /décembre /2023 13:59

 

Ceppu di Natale (la Bûche de Noël):

le feu de Noël accueille le visiteur qui vient apporter la bonne nouvelle.

 

 

Chì ghjè issu passu issu pichju chì ghjè

Entrite puru chì chjave ùn ci n’hè

Viaghjadore bona sera

Parite stancu calatevi quì

U focu anch’ellu vi dici di sì

Hè ora digià, digià di fà cena

A ci sparteremu state tornu appena

 

Ceppu di Natale piccia piccia tù

Ingrendaci u core grande ancu di più (bissu)

 

Issu luminellu chì luce culà

U seguitate vi ferà francà

Muntagne è mari sin’à ghjornu

A terra sana pigliate à girà

Fateli tutti paesi è cità

Mettite alegria in tutte e case

Voi o messagieru di speranza è pace

 

Ceppu di Natale piccia piccia tù

Ingrendaci u core grande ancu di più (bissu)

 

 

 

Traduction:

Quel est ce pas ? Qu’est ce que c’est ce coup ?

Entrez, il n’y a pas de clef

Voyageur bonsoir

Vous paraissez fatigué  arrêtez vous ici

Même le feu vous le dit

Il est l’heure déjà, déjà de dîner

Nous partagerons restez encore un peu

 

Bûche de Noël enflamme toi

Grandis notre cœur un peu plus (bis)

 

Cette petite lumière qui luit là-bas

En la suivant vous fera franchir

Montagnes et mers avant le jour

Faites le tour de la terre

Faites tous les villages et les villes

Mettez de la joie dans toutes les maisons

Vous le messager de l’espoir et de la paix

 

Bûche de Noël enflamme toi

Grandis notre cœur un peu plus (bis)

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5 décembre 2023 2 05 /12 /décembre /2023 18:00

 

Ils ne furent pas 108 Poggiolais à avoir participé à la première guerre mondiale, comme l'indique la liste publiée dans l'article Les 108 Poggiolais qu'il ne faut pas oublier. Il convient d'ajouter  François Marie CECCALDI et Jean-Pierre CARLI et on arrive à 110.

 

Le premier, surnommé "U Messicanu", a été présenté dans l'article L'expédition sanglante de 1892: U Messicanu (6/6) et, plus récemment, dans La mort a frappé un jeune... en 1851.

 

 

Un de nos lecteurs nous a signalé également l'oubli de Jean-Pierre CARLI, ce Poggiolais d'adoption qui eut une longue carrière militaire, puis une activité commerciale dont la trace est toujours bien visible dans le village.

 

-----------------------------

 

Jean-Pierre CARLI était originaire d'Orto où il naquit le 16 octobre 1871. Ses parents : Jean-Baptiste CARLI et son épouse Marie-Françoise PASTINELLI.

 

Engagé volontaire au 63e régiment d’infanterie de ligne le 20 octobre 1890, il devint caporal en 1891 et sergent en 1892.

 

Rengagé en 1893, il passa au 2e régiment d’infanterie de marine. Jusqu’à sa libération du service actif, il fut affecté à différentes unités d’infanterie de marine, d’infanterie coloniale, de tirailleurs sénégalais et de tirailleurs soudanais. Adjudant en 1905, il participa à de nombreuses opérations au Sénégal, au Soudan (Mali actuel) et en AOF (Afrique Occidentale Française).

 

Il fut récompensé par de nombreuses décorations :

-médaille coloniale « agrafe Soudan » 1898

-médaille coloniale « agrafe Afrique occidentale française » 1903

-Etoile noire du Bénin (juillet 1904) (ordre créé par le roi Toffa, devenu souverain du Dahomey grâce à l’aide française, et reconnu comme un ordre colonial français)

-médaille militaire (30 décembre 1908)


​​​​​

Carte illustrée de l'AOF datant de 1931.

Carte illustrée de l'AOF datant de 1931.

 

Le 22 octobre 1901, il épousa à Poggiolo Marie Lucie MARTINI (1866-1928). Ils eurent une fille Toussainte Marie Madeleine Jeanne, dite Toussainte, (1905-1977), épouse de Jean PINELLI (1885-1940), qui donna naissance à sept enfants.

 

Libéré le 21 juillet 1908, il fut mis à la disposition du ministère de la Guerre. Sous-lieutenant de réserve, il fut affecté au 116e régiment d’infanterie territoriale (RIT) à Ajaccio et devint lieutenant de la territoriale en 1911.

 

La guerre arrivant, l'armée rappela Jean-Pierre CARLI le 1er août 1914 et l'envoya en Tunisie avec le 116e RIT. Il retrouva les troupes coloniales en mars 1915.

 

D’après sa famille, il aurait été chargé de trouver des volontaires pour l’armée française auprès des autochtones d’Afrique de l’Ouest.

 

Démobilisé le 4 mars 1919, il résida à La Ferrière, en Algérie.

 

Revenu à Poggiolo, il bénéficia d’une licence qui lui permit d’ouvrir le café Saint-Roch au rez-de-chaussée de sa maison, voisine de la chapelle. Cette maison, datant de 1816, est encore nommée "la maison de Santa Joffre" par quelques anciens Poggiolais (voir l'article Les maisons poggiolaises: 5 - autour de St Roch).

 

Le cent-dixième Poggiolais
Le cent-dixième Poggiolais
Le cent-dixième Poggiolais

 

L'entrée du café, en face de la maison de Pierre et Jeanne GRIMALDI, est fermée depuis longtemps. Elle est surmontée de l'inscription "Café St Roch" qui a été en grande partie cachée par du ciment. Après que ces photos aient été prises, la porte s'est détériorée et elle vient d'être renforcée par des planches.

 

Jean-Pierre CARLI décéda le 1er septembre 1953 à Poggiolo. Il était bien le cent-dixième Poggiolais.

 

 

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29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 20:12

 

La mort violente d'un jeune homme est toujours un drame particulièrement traumatisant, surtout dans un village où tout le monde se connaît. Il arriva une telle fin à un Poggiolais en 1851.

 

Etait-ce à la sortie d'un bal? Etait-ce l'épilogue d'une soirée avinée?

 

Le lundi 10 février 1851, François-Marie CECCALDI, né en 1829, fut tué "à onze (heures) du soir" "par un coup de feu" à Soccia. Ces précisions furent écrites sur l'acte de décès, établi le lendemain par le maire de Poggiolo, Antoine François FRANCESCHETTI. Le lieu exact était "sur la place d'OTTAVY Antoine Mare (Marie?) dit Grillo".

 

La déclaration fut réalisée par deux parents de Cecchino (surnom de François-Marie utilisé sur l'acte officiel): Valère CECCALDI, cousin au troisième degré, qui signa, et Jacques DESANTI qui déclara ne pas savoir signer.

 

Cliquer sur le document pour l'agrandir.

Cliquer sur le document pour l'agrandir.

 

Nous n'avons pas de renseignements sur les suites de cette affaire: le meurtrier fut-il identifié? Fut-il condamné?

 

Mais l'histoire ne s'arrête pas là.

 

Marc Antoine CECCALDI, le petit frère de François-Marie (il avait trois ans de moins), n'oublia pas ce drame. Au cours de sa vie mouvementée (voir l'article De Poggiolo au Mexique et retour avec les Ceccaldi père et fils), il eut un fils qui naquit au Mexique en 1869... et il le prénomma François-Marie, en souvenir de son frère.

 

François-Marie, surnommé "U Messicanu" à cause de son origine, fit carrière dans les troupes coloniales françaises de 1893 à 1909, puis fut rappelé pour participer à la première guerre mondiale. Il décéda à Poggiolo en 1931. Avec lui, disparaissait le souvenir de la mort dramatique de 1851.

 

Sa biographie se trouve dans l'article L'expédition sanglante de 1892: U Messicanu (6/6)

 

U Messicanu et son épouse.

U Messicanu et son épouse.

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25 novembre 2023 6 25 /11 /novembre /2023 18:00

 

L'artiste à qui Poggiolo doit le superbe portail du cimetière privé (voir l'article Un chef-d'œuvre qui disparaît) se nommait DESANTI Félix, surnommé « Custione ».

 

Il naquit le 18 février 1872. Ses parents étaient François Marie DESANTI et son épouse Jeanne CECCALDI.

 

Appelé pour le service militaire, il fut ajourné pour défaut de taille en 1893 et 1894 (il mesurait 1,53 m alors que la taille minimale exigée était 1,54). Finalement déclaré bon pour le service en 1895, il fut affecté au 40e RI (régiment d'infanterie) mais mis en congé en septembre 1896.

 

Marié le 30 novembre 1899 avec Marie Marphise MARTINI (1875-1917), il habita Bizerte (Tunisie) à partir de 1910.

 

 

UNE FAMILLE ÉPROUVÉE PAR LA GUERRE

 

Rappelé à la suite de la déclaration de guerre en août 1914, Félix fut affecté au 163e RI. Il fut blessé à la jambe droite par des éclats de bombes lancées d’avion le 22 octobre 1914, ce qui entraîna son détachement dans son foyer à Poggiolo en février 1915. Il réintégra ensuite le 173e RI jusqu’au 18 juin 1917. Il fit donc partie des 108 Poggiolais  touchés directement par la guerre (voir l'article "Les 108 Poggiolais qu'il ne faut pas oublier"). En fait, ils furent 109, comme un prochain article le montrera.

 

Sa famille souffrit durement de la guerre. Deux des frères de Félix ont leur nom inscrit sur le monument aux morts de Poggiolo: Jean (1892-1915) et Jean Toussaint (né le 29 novembre 1873, décédé après le 1er août 1923, mais il n’est pas mentionné sur les fiches des Morts pour la France).

 

Un autre de ses frères, Joseph, blessé le 7 mars 1917 à Douaumont par un éclat d’obus, resta défiguré par une paralysie faciale. EnfinPaul, fut prisonnier en Allemagne du 27 février 1915 au 7 décembre 1918.

 

 

Toutes les photos de cet article sont de Michel Franceschetti.

Toutes les photos de cet article sont de Michel Franceschetti.

 

LE MAÎTRE DU FEU POGGIOLAIS

 

Félix rentra vivre à Poggiolo et s'installa comme forgeron. Son atelier se trouvait A Vazzina, en-dessous du Fragnu, près de l'actuelle maison de Josiane et Toto CANAVELLI. Il semblerait qu'il se trouvait même à l'endroit où Toto et Jean-André rangent leur matériel.

 

Félix le forgeron
Félix le forgeron

 

Félix fournissait tout le village en fers à cheval et faisant aussi fonction de maréchal-ferrant. Certains Poggiolais, alors très jeunes, se souviennent encore nettement de l'odeur de sabot brûlé qui montait jusqu'au quartier de Saint Roch.

 

De cette activité, il reste des pierres creusées qui servaient de réservoirs d'eau pour refroidir le métal. Elles se trouvent en face de la maison des CANAVELLi, en contrebas de la route et décorent le terrain où un bungalow a été construit.

 

 

Félix le forgeron
Félix le forgeron
Félix le forgeron

 

La réalisation majeure de Félix DESANTI est le portail du cimetière privé, actuellement en grand danger de disparition (voir l'article Un chef-d'œuvre qui disparaît).

 

Il décéda le 6 avril 1951. Qui se souvient de lui? Qui pourra encore s'en souvenir si son portail est détruit?

 

 

Félix le forgeron
Félix le forgeron
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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

Recherche

Le calendrier poggiolais

 

 

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Carnaval de Sorru in Sù

Samedi 26 avril: départ des chars à 16 h devant le FAM de Guagno-les-Bains.

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Vacances de Pâques:

du samedi 12 avril au lundi 28 avril.

Vacances d'été:

samedi 5 juillet.

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La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

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