101-PINELLI Jean Noël, qui n'avait peur ni des Marocains, ni des Allemands, ni des bandits corses
Né le 17/5/1885 - Décédé le 31/3/1940 des suites de ses blessures.
Parents : François Marie PINELLI (1835-1907) et Linette MARTINI (1862-1917).
Taille : 1,69 m.
Demi-frère de Pascal Antoine PINELLI (fiche 106) et oncle de jean Toussaint PINELLI (fiche 102).
A la suite d’une dispute avec son père, il s’engage le 17 décembre 1904 au 4e RTA (tirailleurs algériens).
Sergent-major en 1908.
Il passe aux troupes auxiliaires marocaines en 1913.
Campagnes en Tunisie (1904-1908), Maroc (1908-1911), Algérie (1911), Tunisie (1911-1913) et Maroc (de 1913 à la déclaration de guerre).
Son registre matricule contient la citation du général commandant la région de Fez au Maroc :
« Le 26 juillet 1914, a vigoureusement enlevé sa section et l’a menée en bon ordre sur la ligne, déterminant ainsi, par son mouvement en avant et l’efficacité de ses feux, le refoulement des Marocains dans le fond de (illisible) ».
Il est affecté en France du 15 août 1914 au 25 janvier 1919.
Il est blessé quatre fois pendant la guerre mais revient chaque fois au front et monte en grade.
Blessé le 5 septembre 1914 à Neufmoutiers-en-Brie (Seine et Marne), au début de la bataille de la Marne, d’une balle ayant traversé la poitrine du côté gauche.
Adjudant le 21 novembre 1914.
Citation du général commandant les armées de l’Est (11 février 1915) :
« Excellent et ancien sous-officier, d’un courage et d’un dévouement absolu. Grièvement blessé en septembre, a rejoint le front et s’est de nouveau signalé par sa brillante attitude au feu. »
Blessé le 13 mars 1915 à Mesins les Hurlers (Champagne) d’une balle à l’épaule gauche.
Sous-lieutenant le 17 juin 1917.
Blessé le 20 août 1918 d’une balle dans l’avant-bras droit.
Citation de la 10e armée du 1er novembre 1918 :
« Officier remarquable d’audace et de bravoure. Blessé à la bataille de la Marne en 1914. Revenu au front à peine guéri, a été de nouveau blessé en mars 1918 au moment où il entrainait ses hommes à l’attaque d’une tranchée fortement défendue par l’ennemi. A été grièvement blessé le 20 août 18 au moment où il appuyait par des tirs de mitrailleuses les unités (le reste est illisible) »
Lieutenant le 19 juin 1919.
Affecté ensuite au Maroc puis en Tunisie.
Admis à la retraite de l'armée le 22 juillet 1922.
Après l’armée, il devient percepteur en Haute-Garonne, à Bastia et à Sari d’Orcino où il est menacé par le bandit André SPADA. Il refuse de lui ouvrir le coffre de la perception. Devant sa détermination, le hors-la-loi préfère le laisser tranquille.
Marié à Poggiolo en 1921 avec Toussainte CARLI (1905-1977), fille de Jean-Pierre CARLI (fiche 9). Sept enfants.
Toutes les fiches des Poggiolais en 14-18 sont accessibles par le lien
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