La fin décembre n'est pas forcément le meilleur moment de l'année pour aller faire des promenades en montagne. Toujours est-il que "Corse-Matin" publie actuellement chaque semaine la description d'un itinéraire sur le relief insulaire.
La dernière publiée est consacrée à la montée du Tretorre en partant de Guagno. La vidéo la décrit très bien, aidée par des vues de drone. On peut même apercevoir Poggiolo.
Pour ceux qui ne se souviennent plus de la légende sur l'origine de la division du sommet en trois parties, ils trouveront ci-dessous la référence de l'article de ce blog qui l'expliquait.
Les légendes de chez nous (5/7): les trois tours du Tretorre - Le blog des Poggiolais
Au Sud, face aux villages d'U Pighjolu et d'A Soccia, le sommet du Tretorre attire tous les regards. Il a la forme d'un grand rocher arrondi, si bien arrondi que des enfants le voyant pour la ...
http://poggiolo.over-blog.fr/2014/08/les-legendes-de-chez-nous-5-7-les-trois-tours-du-tretorre.html
A Guagno-les-Bains, le Fiume Grosso atteignit un niveau record et le Riosecco (la rivière que la route enjambe entre le col de Sorrù et les-Bains) n'avait plus rien à voir avec son aspect habituellement aride de l'été.
Ça y est! Il est de retour!
Oui, à 21 heures, aujourd'hui mardi, le courant électrique est revenu pour éclairer les maisons et faire redémarrer tous les appareils indispensables à la vie quotidienne moderne.
Pendant plus de 24 heures, Poggiolo, ainsi que Soccia, en avait été privé. Dans ces conditions, on se rend compte de l'utilité d'avoir gardé une cheminée en bon état.
La tempête, avec forte pluie et vent terrible, ne s'est pas contentée de rompre les câbles électriques. Des arbres ont été abattus, dont un sur la route près des Trois Chemins. Le nombre de tuiles envolées des toits de plusieurs maisons est important.
Or, toutes les chaînes de télévision se sont limitées à montrer les images de bateaux malmenés par les vagues dans les ports d'Ajaccio et de Bastia, comme s'ils étaient toute la Corse.
Mais Poggiolo et Soccia sont au bout du monde...
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Photos Michel Franceschetti.
Les dimanches 16 et 23 septembre, braderie au couvent de Vico.
Ce n'est pas nouveau, mais maintenant c'est urgent. En 2015, le pape François écrit une encyclique "sur la sauvegarde de la maison commune" et lance un appel pressant à la conversion écologique. «Parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée» écrit-il.
Alors oui, le Couvent de Vico se met au vert. C'est à dire qu'il veut vivre avec encore plus d'attention l'idéal de St François d'Assise vécu dans ce lieu depuis des siècles. « C'était un mystique et un pèlerin qui vivait avec simplicité et dans une merveilleuse harmonie avec Dieu, avec les autres, avec la nature et avec lui-même » dit le pape. Tout l'idéal et le programme sont là. Le pape l'appelle une «écologie intégrale» parce que le cœur est un. Rien de nouveau, mais aujourd'hui c'est urgent.
Au mois de juin le Couvent a adhéré au programme national de «l'Eglise verte» en s'associant à une centaine de communautés chrétiennes en France et en s'engageant à vivre une préoccupation écologique. Un vaste champ d'initiatives possibles!
En septembre est proclamé par l'Eglise un mois de prière pour la création. Commençons par la prière. Le 16 et le 23 septembre à 9h30, le Couvent invite aux célébrations dominicales pour rendre grâce à Dieu pour cette merveilleuse nature qui est notre maison commune en Corse.
(...)
Les célébrations seront accompagnées par une braderie dans l'esprit "zéro-gaspillage" organisée par la communauté des Oblats (eh oui, nous aussi nous accumulons et produisons des déchets ...). La sobriété fait partie de cette spiritualité chrétienne soucieuse de la nature.
Il s'agit de cette antique conviction que « moins est plus ». Un long chemin de conversion ...
Dans le même esprit, au Couvent fonctionne déjà un coin des «livres en liberté», des livres à emporter, où l'on donne la chance à une nouvelle vie à des livres déjà lus, relus ... « Le fait de réutiliser quelque chose au lieu de le jeter rapidement, parce qu'on est animé par de profondes convictions, peut être un acte d'amour exprimant notre dignité. »
Alors rendez-vous le 16 et 23 septembre à 9h30 « dans cette charmante solitude, dans notre chère solitude de Vico où les châtaigniers énormes chargés d'une récolte la plus abondante nous invitent à chanter! » Saviez-vous que c'est Charles Dominique Albini qui l'a dit?
Père Grégoire Skicki omi
(extraits du bulletin "Inseme" de septembre 2018)
Cet été est particulièrement riche en orages. Il s'en est produit pratiquement un par jour.
Celui de lundi 20 août est à retenir. En milieu d'après-midi, la foudre a mis le feu à un pin près de Guagno. Une équipe pionnier des sapeurs-pompiers et des sapeurs-forestiers sont intervenus ainsi que l'hélicoptère bombardier d'eau pour rapidement maîtriser l'incendie et éviter qu'il se propage.
Par ailleurs, la foudre est tombée sur le col de Sorru et a provoqué une coupure de courant de près d'une heure. Les techniciens d'EDF sont rapidement venus pour rétablir la distribution d'électricité.
L'éclair qui a causé cette panne a été capté par un smartphone à Soccia. La vidéo en a été publiée sur la page Facebook de Marie-Do Pozzo di Borgo.
Au contraire du sentier du miel à Murzo (voir l'article sur ce sujet), qui a été créé il y a quelques années dans un but pédagogique, le chemin unissant Poggiolo à Orto existe depuis des siècles. Près de l'église Saint Siméon, il se divise, une bifurcation allant vers Soccia.
La circulation entre ces villages passait par ces routes. La localisation du quartier poggiolais des Case Suprane s'explique par leur présence.
La création de la route départementale à la fin du XIXe siècle entraîna plus bas, sur les bords de celle-ci, la construction des maisons de notables (voir l'article "Les notables et les routes").
Maintenant, ce chemin est une agréable promenade. Le film suivant vous incitera peut-être à le découvrir.
Le vieux chemin piétonnier de Poggiolo à Orto débute à gauche de l'église Saint Siméon et commence par longer le mur du cimetière. Il côtoie par moments des murs dressés par nos ancêtres. On retrouve aussi des morceaux de chaussée et de marches taillées dans le roc. Le trajet est jalonné de marques de peinture bleue.
Une partie du chemin est à couvert de l'ardeur du soleil estival mais on peut profiter de belles vues sur le Tretorre, Guagno et les impressionnants monts d'Orto.
La promenade se termine au cimetière d'Orto où le sentier rejoint la route goudronnée.
La tragédie du canyon de Zoicu a remis en mémoire une légende concernant le Liamone dont les rivières de Soccia, Poggiolo et Guagno sont les affluents.
Cet article est paru en août 2014. Il était le sixième d'une série de sept sur "les légendes de chez nous".
Avec ses 41 kilomètres, le Liamone est un long fleuve pour la Corse. Prenant sa source près de Letia, sur le versant ouest du massif du Cimatella, il descend vers le golfe de Sagone après avoir traversé tout le canton des Deux Sorru. Le Fiume Grosso qui passe à Guagno-les-Bains est un de ses principaux affluents.
Ce cours d'eau qui paraît tranquille l'été connaît de fortes variations de débit en fonction des pluies et des saisons. Le phénomène de la fiumara est particulièrement impressionnant (voir l'article Gare à la fiumara).
Chaque année, les rives du Liamone connaissent des événements dramatiques (voir les articles Hélitreuillage à Zoicu et Mort dans le Fiume Grosso).
Mais savez-vous que l'origine de ces dangers vient d'un pacte avec le Diable?
Daniela RADUT le raconte dans son livre "Vivant entre deux mondes" paru en 2013 (ed. Société des Ecrivains).
Golu, Tavignanu et Liamone étaient trois frères, nés dans les montagnes de l’île.
Un jour, comme ils ne pouvaient plus se résigner à continuer à vivre dans le terrible froid qui s'était installé dans les montagnes, les trois frères ont décidé de descendre vers les plaines, à la recherche d'un endroit avec des températures plus douces et c'est pour ça qu’ils sont partis, chacun sur un chemin, pour se réunir de nouveau, tous les trois, à un certain point sur le rivage.
Golu et Tavignanu ne perdirent pas de temps, ils descendaient donc le plus vite possible de la montagne et, en un temps assez court, ils atteignirent le lieu de rencontre prédéterminé. Ce ne fut pas la même chose avec Liamone qui, après avoir erré à travers les montagnes et les vallées, tout à coup, s'est rendu compte qu'il était très en retard et ne serait pas en mesure d'atteindre le point de rencontre au bord de la mer, selon leur décision prise avant le départ.
Alors, un grand désespoir l'envahit, car il ne savait pas comment tenir sa promesse envers ses frères. Ce fut pour Satan le moment propice, très attendu, et il s'est présenté immédiatement devant Liamone, lui proposant une transaction simple mais horriblement cruelle: lui, Satan, permettrait à Liamone d'arriver à temps au point de réunion avec ses frères sur le rivage et, en échange de cela, Liamone donnera à Satan une âme chaque année. N'ayant pas le choix, Liamone accepta l'accord.
Donc, c'est comme ça que la légende corse explique pourquoi, dans les eaux de la rivière Liamone, ou dans les eaux de l’un de ses trois affluents, Catena, Fiume Grossu ou Cruzzini, chaque année, se noie au moins une personne, son âme étant le prix payé par Liamone à Satan.
Après le drame du canyon de Zoicu, la vie habituelle revient petit à petit.
Aujourd'hui, vendredi 3 août, le concours de pétanque a commencé sur l'esplanade de la salle des fêtes vers midi sous un gros soleil... et, vers 16 heures, on a eu droit à l'orage quotidien !!!
A 18 heures, l'activité bouliste pouvait reprendre.
Calendrier des messes de janvier et février dans les Deux Sorru:
Fête de Saint Siméon:
messe à Poggiolo
samedi 20 février
à 15 heures.
VACANCES SCOLAIRES DE FÉVRIER
fin des cours:
samedi 13 février
reprise des cours:
lundi 1er mars
La nouvelle formule du mensuel "INSEME":