Grâce à un tableau représentant une ruelle de Poggiolo, il a été possible d'apprendre qu'il avait existé un café, maintenant complètement oublié (voir l'article "Le café de la ruelle derrière St Roch").
Il existe aussi dans le village un café caché. Ce débit de boissons est resté dans les mémoires car il a fermé plus récemment. Il se trouvait devant la chapelle Saint Roch. C'était le bar de Jean-Marie ORAZY.
Il n'avait pas de nom officiel mais cet endroit était parfois surnommé "le bar des hommes". Il y régnait une ambiance très corsiste avec un large emploi de la lingua nustrale et des bruyantes conversations dans lesquelles les récits de chasse dominaient. Les soirées se terminaient souvent par des chants.
Pourquoi écrire qu'il s'agit d'un "café caché"?
D'abord, parce que rien ne permet de reconnaître son existence depuis la rue. La porte n'a aucune inscription, aucun vestige d'enseigne ou d'écriteau.
Mais, une fois à l'intérieur, on se retrouve dans une salle de bar où le temps semble s'être arrêté. Les chaises sont bien rangées autour des tables en bois. Le petit comptoir est toujours intact, au fond, avec les verres et les bouteilles, sur des étagères, comme si tout était prêt à reprendre vie trente-quatre ans après sa fermeture.
Depuis le décès de Jean-Marie, le Belvédère reste le seul bar du village à exister et à maintenir l'esprit traditionnel.
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