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30 mars 2018 5 30 /03 /mars /2018 18:00

Mise à jour de l'article paru le 21 février. 

A Poggiolo, comme dans toutes les régions françaises, la pratique du catholicisme a connu une grande rupture dans les années 60, rupture dont les signes les plus évidents se retrouvent en regardant les photos d'avant 1970. De nombreux vêtements ou objets utilisés lors des cérémonies religieuses de cette époque n'existent plus de nos jours.

Cette chute vient d'être analysée dans le récent livre de Guillaume Cuchet "Comment notre monde a cessé d'être chrétien. Anatomie d'un effondrement", présenté dans l'article précédent.

Nous allons partir d'une photo de la procession de saint Roch qui avait été publiée dans le mensuel "L'Info U Pighjolu" d'août 2007. Cette  procession se situe vers 1960 sans qu'il soit possible de mieux préciser, sauf si des acteurs de cette cérémonie pouvaient donner la véritable datation.

L'analyse des huit parties qui la composent avait été présentée sur ce blog en février 2012 (voir l'article ICI). Mais d'autres photos vont servir ici comme compléments. 

 

Mise à jour: Images d'avant l'effondrement (1/2: habits et objets)

 

 

Cinq éléments ont disparu dans les cérémonies religieuses poggiolaises.

 

 

1- Les habits des enfants de chœur.

Les trois enfants de chœur qui ouvraient la procession étaient habillés avec la soutane ou soutanelle, longue robe rouge, noire ou violette, et avec le surplis ou conta, vêtement blanc qui se mettait sur la soutane.

Les garçons de Poggiolo qui avaient autour de 10 ans vers 1960 en ont été porteurs comme le montre cette autre photo prise peut-être le jour de cette procession:

Mise à jour: Images d'avant l'effondrement (1/2: habits et objets)

De gauche à droite, on reconnaît Noël SICCHI, Jacques-Antoine MARTINI, Joël CALDERONI, François PINELLI et Jean PINELLI.

 

L'évolution de ces habits a fait l'objet d'un article: "Le costume des enfants de chœur".

 

2-La bannière

En tête de la procession, était brandie une bannière avec l'image de la Vierge Marie.

Mise à jour: Images d'avant l'effondrement (1/2: habits et objets)

Elle n'a plus servi depuis longtemps (elle n'est pas visible dans le reportage du 15 août 1966). Mais elle existe toujours et est en bon état, protégée par une vitre, accrochée au mur de gauche dans l'église Saint Siméon. 

photo Michel Franceschetti

photo Michel Franceschetti

 

3-Le dais et l'ostensoir:

Un autre objet était utilisé dans les processions: le dais, baldaquin mobile à quatre hampes et en soie ou en étoffe brodée, servant à protéger le prêtre portant le saint sacrement. Le saint sacrement est l'hostie consacrée qui est enfermée dans une pièce d'orfèvrerie appelée ostensoir.

Le dais, le prêtre et l'ostensoir se retrouvent dans la photo ci-dessous montrant une procession passant sur la ruelle située à gauche de la chapelle Saint Roch. 

Cette cérémonie est celle de la Fête-Dieu, appelée aussi Fête du Saint-Sacrement, Corpus Domini ou Corpus Christi, fête célébrée le jeudi qui suit la Trinité, c'est-à-dire soixante jours après Pâques.

Mise à jour: Images d'avant l'effondrement (1/2: habits et objets)

Les corbeilles sont remplies de pétales qui étaient jetés pour faire un tapis de fleurs sur la stretta.

Sur cette photo, l'ostensoir est porté par Jacques Antoine MARTINI, dit prête Ghjacumu. Il est né à Poggiolo le 4 juillet 1873 et y est décédé le 14 juin 1956, après avoir été curé à Renno, Calcatoggio et Piana. Cette image de la Fête-Dieu date donc de peu avant son décès. 

 

4-Le reliquaire

Le 16 août, un grand rôle revenait au reliquaire. La paroisse de Poggiolo possède une croix contenant un petit os du corps de saint Roch. La jour de cette fête, la procession et la messe se terminaient par un baiser déposé par chaque fidèle sur le hublot permettait de voir cette relique. 

Voici presque cinquante ans que cette coutume a été abandonnée mais le reliquaire existe toujours, avec sa relique.

reliquaire de saint Roch à Poggiolo (photo Michel Franceschetti)

reliquaire de saint Roch à Poggiolo (photo Michel Franceschetti)

 

5- Foulard et mantille

Au premier plan de la photo montrant le dais, une femme toute en noir ouvre le chemin. Les anciens reconnaîtront Tatanella dite aussi Tata. Sa tête est recouverte d'un foulard selon le cliché habituel utilisé pour représenter le sexe féminin en Corse.

Comparons avec la photo suivante, datant vraisemblablement du même jour.

Mise à jour: Images d'avant l'effondrement (1/2: habits et objets)

Devant la chapelle, Rosine FRANCESCHETTI (1900-1994), qui semble parler avec les enfants TRAMINI (Jean-Marc à gauche et Guy à droite), est habillée "à la continentale". Elle porte cependant sur la tête un foulard noir ou une mantille. Les femmes devaient cacher leurs cheveux dans les cérémonies religieuses par respect et dignité envers Dieu.

Cette obligation, répétée dans le Code de droit canon de 1917, se référait au Premier Épitre de Saint Paul aux Corinthiens, Chapitre 11, Versets 1 à 16 (d'après le site La femme catholique). Elle n'existe plus du tout maintenant.

 

 

Tous ces éléments sont absents désormais.

Leur disparition est-elle la cause pour laquelle "notre monde a cessé d'être chrétien"?

Guillaume CUCHET, reprenant les écrits de Serge BONNET, dominicain et sociologue, a déclaré, dans l'émission "La marche de l'histoire" du 13 février, que "la tradition catholique est le fruit d'une pastorale séculaire qui avait réussi (...) à maintenir des taux relativement élevés (...) et à créer un fait social chrétien à l'intérieur du duquel le peuple, les masses chrétiennes pouvaient vivre leur vie spirituelle qui était à la fois fragile parce que tenant au cadre et en même temps puissante et profonde". Mais le fait de considérer qu'il ne s'agissait que "d'un vulgaire produit sociologique" a créé un gros malentendu. 

 

A ceux qui se sentent concernés de réfléchir là-dessus.

------------

Merci à Jacques-Antoine Martini et Guy TRAMINI dont les commentaires ont permis de préciser le texte d'origine.

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22 mars 2018 4 22 /03 /mars /2018 18:10

Pierre MARTINI nous a fait découvrir des vues aériennes de Poggiolo. Il nous régale encore avec ce film d'un drone survolant Muna.

 

Ce village, longtemps isolé de Murzo et Vicu par l'absence de route, a perdu tout résident permanent. Cette vidéo montre l'étagement des maisons sur le versant de la montagne et permet de savoir lesquelles sont en ruines et lesquelles sont encore entretenues. On pourra aussi remarquer les restes de cultures en terrasses et la vue vers la mer.

 

Pour des photos plus précises, vous pourrez vous reporter à l'article BIENVENUE A MUNA déjà publié sur ce blog.

 

 

 

Pour avoir une idée de l'effort que représentait le cheminement jusqu'à ce village avant la construction de la route, regardez également le film intitulé "Sur la route de Muna" consacré aux expéditions de Poggiolais en 1968 et 1969.

 

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7 mars 2018 3 07 /03 /mars /2018 18:00
Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

Sur les douze merveilles de Poggiolo, l'article précédent en avait présenté six. Voici la suite du chemin qui pourrait être créé dans le village pour les faire découvrir.

 

 

Station 7: les restes de rigoles d'irrigation

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12
Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12
Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

A l'angle de la route et de la stretta, on peut encore voir des rigoles descendant en pente plus douce que le chemin. Malheureusement, le côté stretta a été cimenté et se devine à peine alors qu'il permettait autrefois de s'y asseoir. 

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

Ce sont les vestiges de l'ancien système d'irrigation. Depuis le réservoir situé en haut du village, l'eau était distribuée pour cultiver les jardins potagers selon un calendrier et un horaire très précis. Celui dont le tour arrivait bouchait ou débouchait telle ou telle rigole pour recevoir l'eau qui était nécessaire à ses plantes.

Voir les articles:

- les rigoles des Cévennes et de Poggiolo

- Tenir le mur (première partie)

Poggiolo vu par un adolescent de 1963 - 6/8: le travail agricole

 

 

 

Station 8: séchoir et four d'Ernestine

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

Juste au dessus des rigoles, se trouve la maison d'Ernestine avec un bâtiment rond. Il s'agit d'un ancien séchoir à châtaignes, d'où la possibilité de décrire l'importance de la culture des châtaigniers.

Par ailleurs, un four à pain a été installé devant le séchoir. Il est indispensable de parler de la douzaine de fours ayant existé au village, et dont certains sont parfois encore en activité.

Une station spécifique pour les fours peut se concevoir devant St Roch (sur la place Orazy) ou près de la place Inghju. 

four place Orazy

four place Orazy

Voir l'article Les fours de Poggiolo.

 

 

 

Station 9: maison Pinelli

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

La maison de la famille PINELLI serait la plus ancienne de Poggiolo: elle aurait été construite en 1610, d'après les recherches effectuées par Toussaint PINELLI et publiées en 1995 (un prochain article reviendra sur son travail).

Surtout, dans cette habitation, naquit et mourut l'abbé Gian Antonio PINELLI (1760-1832) qui fut surnommé "L'homme le plus cultivé de Corse". Il joua un rôle important en Corse pendant la Révolution française, devint secrétaire général du département sous Napoléon, puis conseiller général et rassembla une très grande bibliothèque.

Sa vie est raconté dans les articles:

L'homme le plus cultivé de Corse (1/3)

L'homme le plus cultivé de Corse (2/3)

L'homme le plus cultivé de Corse (3/3)

 

 

 

Station 10: croix de Tanellu

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

Cette croix, placée devant la maison CHABROLLE, permet de parler du grand nombre de croix placées sur les chemins et de raconter la vie du père ALBINI. Celle-ci rappelle sa prédication de 1838. L'importance du couvent de Vico est à évoquer. 

Voir les articles:

Tout sur le Père Albini

Les croix poggiolaises (2/5: les balises)

Solution de la devinette: croix de fer...

On peut prévoir de montrer la croix du Fragnu qui marque l'entrée du village mais elle est éloignée de ce circuit et n'est pas forcément liée au Père ALBINI.

 

 

 

Station 11: les oliviers

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

Plus haut, la stretta longe les oliviers de Dumé (Dominique PINELLI), beau prétexte pour décrire cette culture, qui n'existait pas avant le début du XIXème siècle dans le village et qui est possible grâce à l'exposition et à l'altitude de Poggiolo.

Voir l'article Les oliviers sont couverts

 

 

 

Station 12: église Saint Siméon 

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

Sans entrer dans l'église, plusieurs informations sont à donner:

- sa position correspond au croisement des sentiers d'autrefois qui permettaient de se rendre à Orto, Soccia et Guagno-les-Bains;

- elle fut le lieu du meurtre de 1634 (voir l'article "Du sang à Saint Siméon");

- elle était l'église piévane, son curé ayant autorité sur toute la pieve;

- elle est sur l'emplacement de l'ancienne église sous laquelle était l'arca, la fosse commune;

- elle est entourée du cimetière communal (derrière elle), d'un cimetière privé (au-dessus d'elle) et de trois caveaux familiaux (au-dessous).

On peut donc décrire l'organisation ecclésiastique ancienne et les pratiques funéraires.

Voir les articles :

A la recherche de l'arca perdue

Les caveaux poggiolais

Un cimetière privé

 

Quant à l'intérieur, le panneau pourrait énumérer les richesses de l'église:

- le tableau "la déposition du Christ" de Damaso MAESTRACCI (voir l'article Solution à la devinette du mois: pour les Poggiolais, le Christ était noir)

- le tabernacle en bois sculpté, de facture franciscaine, du XVIIème siècle, classé sur la liste des Monuments historiques

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

- les fonts baptismaux en marbre, de la même époque, classés également

- le tableau de "Vierge à l'Enfant remettant le Rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne", de la même époque. Voir l'article La seule carte postale actuelle.

 

 

Alors, existe-t-il, oui ou non, de la matière pour organiser un circuit de découverte des merveilles de Poggiolo?

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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 18:06

En regardant les vieilles photos, on tombe toujours sur des images de cérémonies religieuses: mariages, baptêmes ou communions. Il n'y a là rien d'étonnant car toutes les étapes de la vie étaient rythmées par la religion.

 

Ainsi, on peut être impressionné par le nombre des communiants poggiolais sur le perron de l'église St Siméon, par leur sérieux, par leur habillement... et par la longueur de leurs cierges. Bien entendu, il paraissait normal (on était avant la seconde guerre mondiale) de mettre les filles derrière.

 

(rappel: les photos et illustrations peuvent être agrandies en cliquant sur chacune d'elles)

L'effondrement religieux en France et en Corse

 

Longtemps après l'événement, il est toujours hasardeux de donner des noms sur les visages. Si l'identification proposée ci-dessous comporte des erreurs, n'hésitez pas à le signaler.

L'effondrement religieux en France et en Corse

 

Une telle photo devient de plus en plus rare.

Au milieu des années 1960, 94% des Français étaient baptisés, 80% des enfants faisaient leur communion solennelle et 25% de la population participait à l'office du dimanche. Bien sûr, au bout d'un an, la moitié des communiants arrêtait de pratiquer et, à 21 ans, 25% communiait encore, mais 80% des obsèques étaient religieuses.

A Poggiolo, chaque dimanche, la chapelle Saint Roch était pleine de femmes et d'enfants, les hommes, n'ayant pas de places, restaient sur la place pour fumer et discuter. Mais ils donnaient à la quête et certains entraient pour communier (voir l'article "Un méfait de la canicule à Poggiolo").

Maintenant, les villages ont été vidés par l'exode rural et, surtout, la société française connaît depuis un demi-siècle une transformation radicale avec le déclin de la pratique et de l'influence de la religion catholique.

Aujourd'hui, ce sont seulement 30 à 35 % de la génération qui sont baptisés, et le taux de pratique de la messe dominicale est tombé aux environs de 3 %.

Cette révolution de moins en moins invisible a été étudiée par un de nos meilleurs spécialistes d'histoire religieuse, Guillaume CUCHET, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Est Créteil. Il vient de publier "Comment notre monde a cessé d'être chrétien. Anatomie d'un effondrement" (ed. Le Seuil).

 

L'effondrement religieux en France et en Corse

 

CUCHET part de l'analyse de la célèbre carte de la pratique religieuse de la France rurale du chanoine Boulard dont la première édition date de 1947 et qui fut actualisée en 1966.

Version 1966 de la carte des pascalisants (adultes communiant à Pâques).

Version 1966 de la carte des pascalisants (adultes communiant à Pâques).

 

On remarquera que cette carte montre un taux important au nord d'Ajaccio, dans notre partie de la Corse. Serait-ce à mettre en rapport avec la présence du couvent de Vico?

Au-dessus de 45% de pascalisants, en sachant qu'il y avait plus de femmes pratiquantes que d'hommes et plus d'enfants que d'adultes, le chanoine BOULARD considérait que l'on était dans une zone profondément chrétienne.

Guillaume CUCHET montre que la déchristianisation est ancienne, au moins depuis la Révolution, mais que le véritable effondrement s'est déroulé dans les années 1960 et il le met en rapport avec le concile Vatican II (1962-1965). L'universitaire Michel WINOCK résume cette idée dans le compte-rendu qu'il publie dans le numéro de février du mensuel "L'Histoire":

"Cependant, ce qui se passe dans les années 1960 est nouveau: ce n'est plus un mouvement lent de désaffection religieuse, mais une rupture brutale.
Vatican II en a été non le créateur, mais le déclencheur. On pourrait dire en termes simples que le concile a changé la face de la religion traditionnelle à laquelle les catholiques français étaient habitués. Il y eut d'abord la réforme de la liturgie, la fin de la messe en latin. Les prêtres ont jeté leur soutane aux orties. On a cessé à l'église de parler du diable et de l'enfer. Dieu s'est arrêté d'être un super-juge, inflexible, pour devenir un Dieu-Amour, miséricordieux. Le péché a perdu sa charge de peur, qui contraignait à suivre les pratiques séculaires, la confession notamment. En profondeur, l'esprit du concile visait à rendre la religion plus exigeante. Elle ne devait plus être un folklore, une habitude familiale ou régionale, un comportement de routine. Il fallait désormais, aussi bien pour le baptême que pour le mariage religieux, que les fidèles élèvent leur foi à la hauteur des sacrements. On ne devait plus aller à la messe par accoutumance, mais y participer pleinement."


La religion sembla être devenue trop intellectuellement exigeante pour la moyenne des Français qui avaient besoin de manifestations concrètes, de processions, de musique et d'images. Or, le concile adopta en décembre 1963 le changement de la liturgie (messe en langue nationale et non plus en latin, prêtre face aux fidèles pendant la messe...) qui s'appliqua dès janvier 1964. La fin de l'obligation du manger maigre du vendredi s'opéra en janvier 1967. Le texte du concile sur la liberté religieuse ("Dignitatis humanae", 7 décembre 1965) déboussola les convictions de nombreux chrétiens.

Michel WINOCK ajoute à propos de ce livre qu'il qualifie de "passionnant":

"A ces causes proprement religieuses, Guillaume Cuchet ne manque pas d'ajouter les bouleversements de la société. C'est dans la décennie 1960 que l'on commence à parler de la société de consommation. Une « civilisation des loisirs » est alors en train de se mettre en place, avec les week-ends, l'automobile, les vacances, tandis que la télévision devient la fée du logis. Une nouvelle génération, celle des baby-boomers, arrivés à l'âge adulte, est la première à décrocher massivement de la religion."

Si l'on comprend bien, l'effondrement religieux (ou plus exactement catholique) est le fait d'une génération qui a porté dans sa jeunesse les robes d'enfants de chœur mais qui s'est détachée de l'Eglise en devenant adolescente ou adulte.

Finalement, les responsables de toutes les difficultés supportées par la France depuis plusieurs dizaines d'années sont toujours les mêmes.

Dessin de Denis Pessin paru dans "Le Monde"

Dessin de Denis Pessin paru dans "Le Monde"

Il est conseillé d'écouter l'émission de France Inter "La marche de l'histoire" du 13 février dans laquelle Guillaume CUCHET discute de ces questions avec Jean LEBRUN.

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28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 17:45

L'histoire de Poggiolo et de Guagno-les-Bains est bien plus riche que ce que l'on croit souvent. Ce blog l'a prouvé par de nombreux articles. Près de 200 dates ont été recensées.

Cette année 2018 est remarquable car, chacun le sait, elle correspond au cent-dixième anniversaire de la fontaine du Lucciu. Mais, en faisant la liste des années se terminant par le chiffre 8 et pendant lesquelles sont eu lieu des événements concernant notre village, on arrive à un total de 33  dates!

En voici la liste. Certains faits se sont déroulés à Poggiolo ou Guagno-les-Bains, d'autres concernent l'ensemble des Deux Sorru et ont donc eu des conséquences sur la commune.

Chaque date est suivie d'un bref résumé et d'un lien vers un article donnant plus de renseignements.

Désormais, vous saurez quels anniversaires seront à fêter cette année!

 

 

Les années en 8 de l'histoire poggiolaise

1488: Rinuccio de Leca fait construire la place forte de la Zurlina, près de Murzo, et se joint à la révolte de son cousin Giovan Paolo contre les Génois.     
Le feuilleton de l'été - Z comme Zurlina
Le feuilleton de l'été - Les guerres des seigneurs - 3/3: la fin de la Cinarca
L’année suivante, Ambroggio da Negri dirige la répression et détruit et incendie les villages de Sorru in su, de Sevi in dentru et de l'ensemble du Vicolais. Il chasse les habitants de l'ensemble de ces régions pour plusieurs années. 

Poggiolo, les années zéro (1489)
 

1608: le registre des tailles mentionne un «Francesco di Rosignolo» à Poggiolo.
Les rossignols poggiolais

 

1698: visite de Mgr Giovanni Battista COSTA, évêque de Sagone, qui décrit l’église de St Siméon et mentionne l’existence dans le pavement de trois ouvertures d’arca (fosse commune): une pour les hommes, une pour les femmes et une pour les enfants.
A la recherche de l'arca perdue

Les années en 8 de l'histoire poggiolaise

25 juin 1728: visite de Mgr GIUSTINIANI, évêque de Sagone, qui recommande des travaux d’amélioration de l’ermitage de St Antoine et des bassins de la source thermale. Il ordonne au moine de «porter un habit propre aux ermites, se laisser pousser la barbe et se couper les cheveux».
La chapelle de Guagno-les-Bains

 

18 août 1808: Napoléon Ier nomme Louis DEFRANCHI médecin inspecteur des eaux minérales aux Bains de Guagno.

1808, la date connue de tous



De 1808 à 1810: construction de la partie de la Goccia abritant le bassin circulaire.
Heurs et malheurs de la Goccia. 2/3: un bâtiment bien conçu



11 mars 1818: l’abbé Jean Antoine PINELLI, surnommé «l’homme le plus cultivé de Corse», est nommé conseiller général du canton de Soccia par le roi Louis XVIII.
L'homme le plus cultivé de Corse (3/3)

 

28 novembre 1818: rapport du docteur DEFRANCHI décrivant pour la première fois de façon précise le fonctionnement des Bains.

Le médecin a bien travaillé pour Guagno-les-Bains.


24 mars 1838: naissance à Ajaccio de Simon UCCIANI qui devint avocat et fut, en 1877, et jusqu’en 1884, le premier conseiller général républicain du canton de Soccia. 
Péripéties municipales: on ne peut pas se fier au petit personnel (2/2)

 

1836-1838:  prédication du Père Albini à partir du couvent de Vico.
Tout sur le Père Albini

 

Les années en 8 de l'histoire poggiolaise

 

20 décembre 1838: plan général de Guagno-les-Bains dressé par l’architecte COTIN, première carte montrant l’établissement thermal et les maisons du hameau.
Depuis quand existe-t-il des maisons à Guagno-les-Bains? 2/2: naissance d'un village.

 

1848: naissance de Jean-Baptiste PINELLI (21 août) et de Jean-Baptiste FRANCESCHETTI (8 décembre).
Tous deux participèrent à la guerre de 1870, reçurent la Légion d’honneur et décédèrent pendant la première guerre mondiale.
1870, la guerre oubliée

 

5 octobre 1848-8 décembre 1848: Anto Francescu MARTINI maire de Poggiolo, le mandat le plus court de l’histoire de la commune: deux mois.
Péripéties municipales: tous les maires de Poggiolo

 

1858: élection du géomètre Etienne LECA comme conseiller général du canton de Soccia contre l’avocat CASANELLI, neveu de l’évêque d’Ajaccio, malgré la mobilisation des prêtres du canton et du séminaire dans la campagne électorale. LECA resta élu du canton jusqu’en 1872.

"Battue de prêtres" dans le canton de Soccia

 

13 janvier 1878: élections municipales perturbées par des bonapartistes de Guagno-les-Bains. Le maire, Martin DEMARTINI, emporte l’urne chez lui.
Péripéties municipales: une urne très convoitée

Les années en 8 de l'histoire poggiolaise

 

3 février 1878: naissance de Ghjuvan Martinu PINELLI. Surnommé Martinchjinu, il fut cordonnier, cafetier, négociant, mais surtout un très célèbre violoneux qui anima de nombreuses fêtes jusqu’à sa mort le 2 janvier 1951.
Cumandante et Martinchjinu


1888: l’avocat Jean-François GALLINI, d'origine vicolaise, quitte la Corse pour s’installer à Sousse en Tunisie. L’importance qu’il acquit dans ce protectorat lui permit d’y faire obtenir de nombreux emplois aux originaires des Deux-Sorru.
Les Poggiolais ont de l'initiative (n°3: l'empire sahélien des Sorrinesi)
                                                                                      

11 juillet 1888: un rapport demandé par le préfet conclut que la voie ferrée Ajaccio-Vico réclamée par le conseil général se heurte à de trop grandes difficultés techniques pour être réalisée.
Le train-fantôme

 

1888: naissance à Occhiatana de Damaso MAESTRACCI, auteur du tableau montrant la descente de croix avec un Christ noir, exposée à Saint Siméon. 
Solution à la devinette du mois: pour les Poggiolais, le Christ était noir

 

1898: mise en service de la fontaine du Lucciu.
U Lucciu est toujours là

 

Les années en 8 de l'histoire poggiolaise

 

14 octobre 1908: mort de Jean PAPADACCI, premier Grec de Cargese à s'être installé à Poggiolo en 1867.

Les Grecs de Poggiolo

 

13 décembre 1918: un mois après l'armistice, décès de Dominique Xavier DESANTI, de maladie contractée en service, dans l'ambulance alpine n°5 à Zajeca en Serbie. Il est enterré au cimetière militaire français de Skopje en Macédoine. Il est la dernière victime poggiolaise de la première guerre mondiale.

Ils étaient trente Poggiolais

 

mars 1938: Jean Hyacinthe DESANTI nommé gouverneur du Soudan français (Mali actuel).
Un Poggiolais au Mali

 

1948: Poggiolo est le dernier village du canton à recevoir l’électricité.
Poggiolo vu par un adolescent de 1963 - 5/8: les équipements publics


1958: nomination de Judith OTTAVI comme institutrice de Guagno-les-Bains. L’école des Bains et celle de Poggiolo fermèrent en 1965. 
Le savoir est-il socciais?


1968: installation de l’eau courante à Poggiolo.
Poggiolo vu par un adolescent de 1963 - 6/8: le travail agricole
Les rigoles des Cévennes et de Poggiolo

 

1968: le père ALBINI est déclaré «vénérable» par l’Eglise catholique.
Le pèlerinage au tombeau du Père ALBINI

 

mai 1968: mort de Martin PAOLI, maire de Poggiolo depuis 1959 et conseiller général depuis 1945. Son fils Bernard lui succède à la mairie et Jean GAFFORY, maire de Guagno, au conseil général.
1968: le canton passe à Guagno

 

11 septembre 1968: la Caravelle Ajaccio-Nice explose en vol faisant 95 morts dont 2 Poggiolais: Antoine et Jean-François CECCALDI.
L'affaire de la Caravelle définitivement close?
Caravelle Ajaccio-Nice: un anniversaire toujours douloureux

 

Les années en 8 de l'histoire poggiolaise

 

1998: le ministère de la Santé retire son agrément à l’établissement thermal de Guagno-les-Bains. 
Guagno-les-Bains: l'avenir d'un "patrimoine ancestral»

 

1998: ouverture de l’auberge des Deux-Sorru, au-dessus de Guagno-les-Bains.
Le moment des réouvertures: l'auberge des Deux Sorru

 

7 février 2008: décès de Jean-Pierre FRANCESCHETTI.
Jean-Pierre: il y a cinq ans

 

février 2008: le jour de la fête de Saint Siméon, mise en place de la croix de Tanellu, en souvenir de la prédication du Père ALBINI.
Solution de la devinette: croix de fer…

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6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 18:00

Le décès de Johnny Hallyday a surpris et chagriné ses très nombreux fans pour qui le chanteur était un grand artiste mais aussi un symbole d'une génération, la génération des "baby-boomers", la génération des "trente glorieuses", la génération rock ou yéyé.

Pour beaucoup, Johnny était le symbole d'une jeunesse qui voulait profiter de la vie dans une France qui avait réparé les ruines de 39-45 et qui sortait de la guerre d'Algérie. L'été à Poggiolo, dans la chambre de l'un ou de l'autre, ou même le soir près des Trois Chemins ou du cimetière (c'est arrivé!), les adolescents de l'époque se mettaient à quelques-uns pour écouter, sur un électrophone à piles, les 33 ou 45 tours (on ne disait pas encore les vinyls) d'Hallyday, Richard Anthony, Dick Divers, Eddy Mitchell, Jacques Dutronc, Françoise Hardy, les Beatles, Antoine, etc. On passait la nuit à Soccia (chez François et Antoine Demartini) ou au "Robinson" de Saint Marcel.

Comme exemple de ces moments d'insouciance, regardez ce film intitulé "Le temps du 45 tours" et qui est sonorisé avec une chanson de Johnny Hallyday.

 

 

UN DOCUMENT D'IL Y A CINQUANTE ET UN ANS

Tourné par Michel FRANCESCHETTI, il réunit Jean-José BARTOLI et sa sœur Rose-Marie (maintenant épouse CHABROLLE), Marie-Thérèse MARTINI (maintenant épouse LECCIA) et Joël CALDERONI qui écoutent des disques, plaisantent, chantent et dansent sur la terrasse des BARTOLI. On y voit brièvement François OLIVA et, très furtivement, Raymonde, la "nounou" des BARTOLI.

Attention: il y a une erreur dans le carton de présentation du film. Il n'a pas été tourné en 1967 mais le samedi 20 août 1966, à l'issue d'un tournoi de belote des jeunes Poggiolais, remporté par Bernard FRANCESCHETTI et François OLIVA.

 

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4 septembre 2017 1 04 /09 /septembre /2017 17:32

Même si l'on ne veut pas y penser, la rentrée scolaire revient toujours chaque année en septembre, du moins depuis 1959 (car elle était auparavant placée au 1er octobre). Les enfants étrennent leurs nouveaux cartables et leurs parents ou grands-parents se laissent aller à la nostalgie des années passées sur les bancs d'école.

La nostalgie trouvera sa nourriture avec cette photo de l'année scolaire 1964-1965.

Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

Il s'agit bien de l'école de Poggiolo quelques mois avant sa fermeture.

Les trois élèves sont Christian PINELLI, Angèle ANGELINI et Lucie OTTAVY (dont le père était alors maire de Soccia).

L'institutrice à côté d'eux est Judith OTTAVI qui avait officié l'année précédente à Guagno-les-Bains et fut ensuite nommée à Soccia.

Aujourd'hui encore, le visage de Judith s'éclaire d'un grand sourire quand elle évoque ce qu'elle appelle son "année de congés payés". Enseigner à ce petit nombre d'élèves était très agréable et permettait beaucoup d'initiatives,... même si Christian mettait beaucoup de mauvaise volonté à apprendre à lire.

 

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Un article de ce blog, paru en 2011, a présenté plusieurs des anciens instituteurs de Poggiolo.

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29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 18:08

Ceci est le 2000ème article paru sur le blog des Poggiolais depuis sa création en mars 2009.

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Les jeunes Poggiolais se sont distingués encore une fois, et même mieux que l'an dernier, dans le traditionnel tournoi de football de Soccia.

 

 

Les champions poggiolais de 2016.

Les champions poggiolais de 2016.

Les matchs entre les villages du canton se produisent chaque été, même s'il y eut des interruptions, depuis très longtemps.

Le journal "L'Eveil de la Corse" du 22 septembre 1922 rapportait le déroulement d'une confrontation Soccia-Guagno qui eut lieu sur un terrain de Guagno-les-Bains. Le score final fut de 4 buts pour les Socciais et de 2 pour les Guagnais. Malheureusement, l'article ne donne aucun nom de joueur. Il est simplement indiqué que l'arbitre s'appelait Simon BONIFACI.

Il est recommandé de lire l'anecdote du dernier paragraphe.

 

Une grand tradition footballistique

 

 

Certains d'entre nos lecteurs ont peut-être déjà vu les films réalisés en 1966 et 1969 à l'occasion de matchs de Poggiolais à Guagno-les-Bains. Mais il n'est pas interdit de les regarder encore.

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21 août 2017 1 21 /08 /août /2017 17:49

Les divers incendies de cet été ont ravagé de grandes étendues de végétation  dans plusieurs parties différentes de la Corse.

Une fois de plus, la zone des Deux-Sorru a été épargnée, bien qu'elle ait également souffert de la sécheresse.

Pourtant, le feu a, certaines années, inquiété les Poggiolais.

 

Le quotidien "L'Eveil de la Corse" signalait un sinistre inquiétant dans son édition du 17 août 1922.

Les Poggiolais contre les incendies

Il fallut attendre quatre jours pour apprendre, dans l'édition du 21 août, que l'incendie avait été maîtrisé.

 

Les Poggiolais contre les incendies

Il est intéressant de remarquer que les lignes consacrées au feu étaient immédiatement suivies d'un écho déplorant la baisse du nombre de touristes à la station thermale de Guagno-les-Bains, comme si l'on avait voulu établir un lien de cause à effet !!!

 

Plus près de notre époque, mais voici quand même un demi-siècle, cette photo prise à Poggiolo montre le panache de fumée s'élevant des environs de Letia un jour de la fin du mois d'août 1968.

Les Poggiolais contre les incendies

 

Mais l'incendie qui marqua les esprits fut celui de la forêt de Libbiu en été 1936. Il ravagea un grand espace et fut si intense que, d'après les dires des témoins de l'époque, on y voyait la nuit comme en plein jour. 

 

En tout cas, en cette année 2017, Poggiolo a échappé à ces dangers.

 

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Commentaire ajouté par Guy TRAMINI sur Facebook:

"Ne pas oublier l'incendie de 1957 ou 1958 au dessus de l'Umbriccia, (route de Guagno) que les Poggiolais suivaient du café Riche."

 

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25 juin 2017 7 25 /06 /juin /2017 18:25
photo Corse net infos

photo Corse net infos

Dans les périodes de grande chaleur, de nombreuses précautions sont à observer. Poggiolo est en altitude et les nuits peuvent être très douces l'été mais les journées sont parfois bien chaudes. Il faut veiller, par exemple, à la façon dont on est habillé. Sinon, on peut connaître la même mésaventure que Michel FRANCESCHETTI.

 

Cet été 1963, au matin d'un dimanche de juillet (était-ce le 21 ou le 28?), la messe allait commencer. A l'époque, la célébration avait lieu chaque dimanche. 

Michel, qui avait treize ans et demi, prit soin de s'habiller correctement. Comme on disait alors, et ça avait une réalité, il se mit en dimanche. Il termina avec le blazer amené de Marseille, un beau blazer bleu marine pratiquement neuf. Ce vêtement était bien un peu lourd et chaud mais qu'importe. Il prit bien soin de le fermer en passant les gros boutons métalliques dans les boutonnières. Et en route pour l'église avec sa mère et ses deux sœurs!

Une chapelle étroite et peu aérée.

Une chapelle étroite et peu aérée.

La chapelle Saint Roch est connue pour avoir de petites dimensions. Elle donnait encore plus l'impression de petitesse car un grand nombre de Poggiolais allait à la messe. Plus exactement, les femmes et les enfants entraient dans le bâtiment tandis que les hommes, toujours sur leur "trente et un", restaient sur la place pour discuter un peu. Il fallait parfois qu'un paroissien sorte pour leur dire de parler moins fort. Mais, au moment de l'offertoire, la quêteuse venait leur présenter le panier pour qu'ils y déposent leur écot. Une des sœurs de Michel savait insister pour que personne ne se défile.

Ce jour-là, Michel était donc à l'intérieur et suivait la cérémonie. Qui la présidait? Le chanoine DEMARTINI ou le curé MILLELIRI? Pas d'importance car Michel commença à dodeliner et à fermer les yeux. 

......

 

Quand il se réveilla, il était à demi-allongé sur la place St Roch et sa mère lui passait un linge mouillé sur le visage. Il apprit qu'il était tombé, entraînant une chaise en paille dans sa chute, et qu'il avait été évacué complètement inconscient. Bref, il avait eu un gros coup de chaleur.

Il se remit rapidement d'aplomb mais le blazer ne fut plus utilisé ni à Poggiolo, ni sur le continent.

 

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Le calendrier poggiolais

 

Nativité de la Vierge:

Messe à la chapelle du col de Sorru dimanche 8 septembre à 10h30.

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Dimanche 22 septembre à Murzu:

u mele in festa

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Vacances de Toussaint:

du samedi 19 octobre au lundi 4 novembre.

Vacances de Noël:

du samedi 21 décembre au lundi 6 janvier.

 

 

 

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