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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 19:07

Barthélémy CANALE, connu de tous sous le nom familier de "Mimi", a été facteur très jeune. A quinze ans, il arpentait à pieds les sentiers et les routes de l'ensemble du canton. Il était connu de tous et il connaissait tout le monde bien avant de faire rouler sa camionnette-épicerie.

Cette photo, prise par Marie-Louise MARTINI et transmise par son fils Jacques-Antoine, montre Mimi, béret bien vissé sur le crâne, cherchant dans sa sacoche les lettres qu'il va remettre à des Poggiolais réunis sur la place de la maison MARTINI (la place n'était pas encore fermée par une barrière métallique).

Mimi le facteur
De gauche à droite (cliquer sur la photo pour l'agrandir): François MARTINI, Jean-Pierre CARLI, Mimi, X, François-Antoine MARTINI, Paul MARTINI junior, Jules DESANTI, Paul MARTINI, Jean-Baptiste DESANTI

De gauche à droite (cliquer sur la photo pour l'agrandir): François MARTINI, Jean-Pierre CARLI, Mimi, X, François-Antoine MARTINI, Paul MARTINI junior, Jules DESANTI, Paul MARTINI, Jean-Baptiste DESANTI

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 20:00

En début d'après-midi, aujourd'hui mardi 28 octobre, la nouvelle inattendue a fait le tour de Guagno-les-Bains: Mimi CANALE est mort, d'un arrêt cardiaque à son domicile.

Celui qui était parfois surnommé "l'homme en bleu" à cause des salopettes dont il était perpétuellement habillé était unaniment aimé pour sa gentillesse.

Mimi en 1975.

Mimi en 1975.

Chaque jour, à la belle saison, jusqu'à il y a peu, on pouvait le voir devant sa maison jouer aux boules avec ses amis.

Mais, avant d'être un paisible retraité, Mimi avait eu pendant la guerre une conduite héroïque au sein de la 1ère Armée Française lors des campagnes d'Italie et de France.

Il fut aussi facteur puis épicier à Guagno-les-Bains. Sa boutique fut le dernier commerce de la commune. Plusieurs articles de ce blog l'ont évoquée, comme par exemple: Guagno-les-Bains se réveille (3/3: retour sur l'épicerie de Mimi)

Pendant des années, à une époque où les automobiles étaient encore peu nombreuses, sa camionnette sillonna les routes du canton pour proposer ses marchandises aux villageois, toujours avec un grand sourire.

Une anecdote toute simple sur sa serviabilité. Dans l'été 1977, la 4L de Michel Franceschetti tomba en panne d'essence juste devant son magasin. Sans que rien ne lui fut demandé, Mimi sortit immédiatement de sa boutique avec un jerrycan d'essence pour remplir le réservoir. Il demanda simplement que le bidon lui fut ramené plein. 

Le dernier bonheur de Mimi fut de voir renaître son magasin avec l'installation du Proxi cette année.

TOUTES NOS CONDOLÉANCES À SA FAMILLE, À LOUISETTE ET À PIERROT.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 18:00

Les monuments aux morts de nos villes et villages ne sont pas les seuls éléments officiels destinés à se souvenir des Français morts en 1914-1918. Il existe aussi les livres d'or.

La loi du 25 Octobre 1919 relative à "la commémoration et à la glorification pour la France au cours de la Grande Guerre" avait notamment pris les décisions suivantes:

Art.1er : Les noms des combattants des armées de terre et de mer ayant servi sous les plis du drapeau français et Morts pour la France, au cours de la guerre 1914-1918, seront inscrits sur les registres déposés au Panthéon.

Art.2 : Sur ces registres figureront, en outre, les noms des non combattants qui auront succombé à la suite d’actes de violence commis par l’ennemi, soit dans l’exercice de fonctions publiques, soit dans l’accomplissement de leur devoir de citoyen.

Art.3 : L’Etat remettra à chaque commune un livre d’or sur lequel seront inscrits les noms des combattants des armées de terre et de mer, Morts pour la France, nés ou résidant dans la commune.
- Ce livre d’or sera déposé dans une des salles de la commune et tenu à la disposition des habitants de la commune .
- Pour les Français nés ou résidant à l’étranger, le livre d’or sera déposé au consulat dont la juridiction s’étend sur la commune où est né, ou a résidé le combattant mort pour la Patrie.

Art.4 : Un monument national commémoratif des héros de la grande guerre, tombés au champ d’honneur, sera élevé à Paris ou dans les environs immédiats de la capitale.

Art.6 : Tous les ans le 1er ou le 2 Novembre, une cérémonie sera consacrée dans chaque commune à la mémoire et à la glorification des héros morts pour la Patrie.

Elle sera organisée par la municipalité avec le concours des autorités civiles et militaires.

Art.7: La présente loi est applicable à l’Algérie et aux colonies.

(J.O du 26 octobre 1919)

La loi précisait encore que la période de guerre considérée était comprise entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919, date légale de la cessation des hostilités.

La rédaction des livres d'or de chaque commune a demandé un grand travail de rassemblement et de vérification des informations, qui sera interrompu par la guerre 39/45 et restera en l'état de brouillon. Pour être inscrits sur le monument aux morts et sur le livre d'or d'un endroit, il fallait soit y être né, soit y avoir eu 15 ans de domiciliation à la déclaration de la guerre. Il en résulta que des soldats purent être inscrits dans deux ou trois villages et certains furent oubliés.

Qu'en est-il pour Poggiolo?

Le livre d'or de Poggiolo, disponible sur le site des Archives Nationales (https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr), se présente sous la forme de trois feuilles dactylographiées. Il comporte 19 noms avec les dates de naissance et de décès, le régiment et le grade ainsi que le lieu du décès avec sa date.

Les oubliés du livre d'or
Les oubliés du livre d'or
Les oubliés du livre d'or

Mais trente noms sont gravés sur le monument aux morts du village. Qui sont les onze manquants et pourquoi ont-ils été oubliés du livre d'or?

Cinq de ces oubliés sont nés à Poggiolo et remplissent donc une condition importante: 

  • DEMARTINI François
  • FRANCESCHETTI Antoine François
  • PINELLI Baptiste
  • PINELLI François
  • PINELLI Laurent

Leur absence est inexplicable, sauf par un certain désordre administratif à la mairie, à la préfecture ou au ministère.

Quelles sont les lieux de naissance des six autres?

  • ANTONINI Pierre Toussaint: Guagno (inscrit sur le livre d'or et le monument aux morts de ce village)
  • BATTESTI Pierre-François: Guagno (inscrit sur le livre d'or et le monument aux morts de ce village)
  • DESANTI Jean: Eccica-Suarella (inscrit sur la plaque commémorative de ce village)
  • LOVICHI Jean: Constantine (inscrit sur le monument aux morts de Bône) (voir l'article "Enterré face au tombeau d'Achille")
  • MARTINI Jean-Dominique: Paris
  • PAOLI François Antoine: Marseille

L'absence de ces noms dans le livre d'or s'explique donc. Mais leur présence sur le monument aux morts est également parfaitement justifiée car ces hommes (leurs noms le montrent) ont de la famille à Poggiolo.

Ces soldats sont tous qualifiés de "morts pour la France" sauf PINELLI Baptiste et PINELLI François. Ils n'ont d'ailleurs pas de fiche sur le site "mémoire des hommes" qui rassemble la totalité de cette catégorie.

 

Les oubliés du livre d'or

Ces deux PINELLI sont mentionnés comme père et fils. Ils sont bien nés à Poggiolo, l'un en 1848, l'autre en 1889. 

Baptiste, Jean-Baptiste en réalité, est mort le 15 juillet 1917, donc dans le créneau chronologique prévu par la loi. Seulement, il meurt dans un hôpital parisien "des suites de maladie non contractée en service", est-il indiqué dans sa notice de MémorialGenWeb.

François est le fils du précédent. Il décède en 1920 à Ajaccio "des suites de la guerre", d'après le même site. Il est donc hors-délai.

Juridiquement, ils ne peuvent être qualifiés de "morts pour la France". Mais Jean-Baptiste était chevalier de la Légion d'Honneur depuis 1907 et il termina sa vie avec le grade de capitaine. Il faudrait avoir les documents sur les réunions du conseil municipal poggiolais de l'époque et sur la correspondance avec la Préfecture mais il est évident que, pour les habitants du village, les deux PINELLI étaient des héros de guerre.

Même si le livre d'or est incomplet, il n'est pas faux et le monument aux morts érigé au Lucciu montre bien la réalité et la complexité de la participation poggiolaise au massacre de la Grande Guerre.

 

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Cet article doit beaucoup aux informations trouvées sur les sites: 

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LES POILUS DE 14-18 SONT DES NOMS SUR DES MONUMENTS ET DES LIVRES D'OR. MAIS ILS ÉTAIENT D'ABORD DES ÊTRES HUMAINS. ENVOYEZ-NOUS DES PHOTOS AFIN DE LES FAIRE REVIVRE.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 18:07

Si la première mort connue officiellement à Poggiolo en 1914 fut celle de Jean Toussaint MARTINI (voir l'article précédent L'annonce du premier mort), une autre famille poggiolaise avait déjà été frappée par la guerre.

En examinant les fiches individuelles (disponibles sur le site ministériel www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/) des trente soldats "morts pour la France" nommés sur le monument aux morts de la commune, on peut se rendre compte que Noël Ange François MARTINI décéda le 5 septembre 1914, soit 14 jours avant Jean Toussaint MARTINI.

Le véritable premier des trente

Mais, d'après sa fiche, Noël MARTINI vit le jour loin de Sorru in Sù, à SÉTIF en Algérie.

Ses parents étaient bien de Poggiolo. Son père, Dominique MARTINI, dit Picciatinu, y était né en 1860, comme Angeluccia, née elle aussi MARTINI, avec qui il se maria le 23 janvier 1890 à Poggiolo. Mais ils habitèrent à SÉTIF où Noël naquit onze mois plus tard, le 25 décembre 1890, à leur domicile rue St Augustin, déclaration de naissance consultable sur le site des Archives nationales d'outre-mer: http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/).  Dominique était alors sous-agent des Postes. 

Il eut des promotions et devint Receveur des Postes et Télégraphes à MAC-MAHON (localité appelée maintenant AÏN TOUTA, 35 km de BATNA), lieu de naissance des deux derniers de ses cinq enfants.

Noël MARTINI était toujours sous l'uniforme à la déclaration de guerre, et avec le grade de sergent-major au 8ème Régiment de Marche des Tirailleurs, car il s'était engagé dans l'armée en 1909. 

Or, d'après la fiche, c'est à TOCQUEVILLE que la mort de Noël MARTINI fut déclarée officiellement le 18 mars 1915, avec six mois de retard.

Il était bien considéré comme un habitant de cet endroit (nommé maintenant RAS EL OUED, à 55 km au sud-ouest de SÉTIF) car son nom figure sur le livre d'or de cette commune. Il voisine avec 25 autres noms européens et 14 "indigènes", comme on disait alors, sur la liste publiée par le MémorialGenWeb.

Ces livres d'or ont été rédigés après la guerre dans le but de recenser les soldats ayant bénéficié de l'appellation "Mort pour la France", à partir des informations fournies par les mairies.

Le véritable premier des trente

Son nom était certainement présent sur le monument aux morts de TOCQUEVILLE qui fut inauguré le 16 septembre 1922. Malheureusement, la seule photo disponible ne permet pas de lire la moindre inscription.

Le véritable premier des trente

Cependant, sur internet, il existe une photo de la plaque commémorative qui se trouvait dans l'église et qui fut inaugurée le même jour que le monument laïc. Dix-huit noms de paroissiens catholiques y sont gravés. Noël MARTINI est le dixième. 

Le véritable premier des trente

Après l'indépendance de l'Algérie, pratiquement tous ces monuments furent détruits et les souvenirs des morts pour la France originaires de là-bas ont disparu. 

Mais, pour POGGIOLO, Noël MARTINI, même s'il n'y vécut jamais, était un enfant du pays et son nom fit partie des trente inscrits sur le monument aux morts. 

Même si l'on vit loin de la Corse, le lien avec le village d'où vient sa famille ne s'efface jamais.  

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Remerciements à Pierre LECCIA dont le très gros travail disponible sur GENEANET donne de nombreux renseignements généalogiques.

Le véritable premier des trente

N'OUBLIEZ PAS DE NOUS ENVOYER DES PHOTOS DE VOS ANCÊTRES EN 1914-1918.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 18:00

Le 8 octobre 1914, voici exactement un siècle, fut un jour particulièrement sombre pour Poggiolo car le village apprit alors qu'un de ses enfants était mort sur le front.

En 2007, Xavier PAOLI avait décrit ce coup de tonnerre dans un texte qui est reproduit ci-dessous avec des renseignements complémentaires. 

Le 8 octobre 1914, alors que les hostilités venaient à peine de commencer, le tocsin sonnait déjà à Poggiolo. Ce fut le prélude d'une trop longue liste qui devait malheureusement se prolonger au fil des quatre années de la sanglante boucherie que fut la première guerre mondiale.
La mère Dorothée (sœur de l'instituteur du village Bernard Paoli) était restée veuve quelques années auparavant et avait déjà eu à déplorer la perte de sa fillette de dix ans. Elle n'avait plus de raison de vivre que ce fils, son unique enfant.
Au dire des anciens qui nous l'ont conté, à la réception de la terrible nouvelle, dans le village épouvanté, personne n'osait aller la prévenir. Pourtant il le fallut bien et, le conflit s'éternisant, la funèbre cérémonie se répéta maintes et maintes fois. Qu'à travers Jean Toussaint soit honorée la mémoire de tous ceux dont le nom figure sur le monument aux morts.

(texte écrit par Xavier Paoli et publié dans le numéro 10 de novembre 2007 du journal "L'Info U Pighjolu")

(texte écrit par Xavier Paoli et publié dans le numéro 10 de novembre 2007 du journal "L'Info U Pighjolu")

Jean Toussaint MARTINI était le fis de Marie Dorothée PAOLI et de Pierre MARTINI, dit Carazza. Ses parents, qui avaient 31 ans d'écart, s'étaient mariés en 1880. Ils eurent Marie Gracieuse, née en 1883, qui ne vécut que quatre ans. Jean Toussaint naquit le 16 avril 1890. Son père mourut en 1911.

L'annonce du premier mort

Comme nous l'apprend sa fiche de décès publié sur le site du Ministère de la Défense (http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?laref=1), Jean Toussaint MARTINI, mobilisé dans le 89ème Régiment d'Infanterie, fut blessé et mourut le 19 septembre 1914 à la suite de ses blessures (reçues quel jour?) à Neuvilly, village de la Meuse qui fut le lieu de grands combats en 1914 et en 1918.

 

L'annonce du premier mort

Mais, comme le prouve cette fiche, l'annonce ne parvint à Poggiolo que le 8 octobre, soit dix-neuf jours plus tard. Ce retard, qui peut nous paraître long, n'était pas extraordinaire au début de la guerre. L'éloignement de la commune n'est pas seulement en cause. Ainsi, à Marseille, le premier avis de décès "au champ d'honneur" ne parut dans la presse locale que le 29 août, alors que la guerre avait débuté le 3 août. 

Censure ? Services débordés ? Souci de ne pas démoraliser ?

Peu importait pour Dorothée qui se retrouvait toute seule et qui, comme tant d'autres mères, traîna son chagrin jusqu'à son décès en 1927.

L'annonce du premier mort

De Jean Toussaint MARTINI, il ne reste qu'une ligne sur le monument aux morts de Poggiolo.

Mais peut-être que des membres de sa famille possèdent encore une photo de lui. Le Blog des Poggiolais serait heureux de pouvoir la publier.

Cet appel est lancé à toutes les familles de Poggiolo: envoyez-nous des photos de vos ancêtres qui ont participé à la Première Guerre Mondiale, qu'ils y furent tués ou en réchappèrent. Ils ont droit à notre souvenir et à notre remerciement pour leur sacrifice.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 18:00

Une famille corse a eu une idée originale et touchante. Elle a fait publier le 20 septembre 2014, le jour exact du centenaire de son décès, un avis "in memoriam" sur la mort de Jean-Baptiste MAZZONI, de Bastia, dans les combats du début de la Grande Guerre. Avis acompagné de la photo du jeune soldat.

Pour se souvenir de nos martyrs

Cette initiative montre l'attachement de ses descendants qui, bien que dispersés maintenant entre la Corse, l'Ardèche et Gap, entretiennent la mémoire familiale. Publier la photo de cet ancêtre permet d'en avoir une vision moins désincarnée. Evoquer les victimes de la guerre de 1914-1918 ne consiste pas à aligner des chiffres de morts et blessés. Derrière les statistiques, il y a des visages, des familles et des souffrances.

Cette publication peut donner des idées.

Sortons les héros de 14-18 de leur simple inscription dans la pierre du monument. 

 

Les familles poggiolaises pourraient-elles chercher les photos des morts de la première guerre mondiale? Ces visages seraient publiés sur le blog des Poggiolais pour se souvenir de ceux qui ont donné leur vie pour nous.

Pour se souvenir de nos martyrs
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30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 18:04

Chaque rédacteur de blog a la présomption de croire que les textes qu'il publie sur internet vont intéresser beaucoup de monde. Il va chaque jour regarder avec fièvre ses scores pour savoir si le nombre de connections n'a pas baissé. Il va lire les commentaires tout en sachant que ceux-ci peuvent être manipulés. En fait, l'importance et l'utilité d'un blog se mesurent également par les questions qu'il reçoit directement et qui ne sont pas toujours publiées pour le grand public.

Des exemples récents l'ont montré pour le Blog des Poggiolais.

Fin juin, l'épouse du descendant du  capitaine de voltigeurs Marinetti qui pourchassa le bandit Théodore Poli (voir l'article http://poggiolo.over-blog.fr/article-les-exploits-de-theodore-n-5-la-traque-58726284.html) demanda des renseignements supplémentaires sur cet ancêtre. Elle les obtint.

Le 22 août, un Normand faisant des recherches généalogiques a envoyé des remerciements pour témoigner de son émotion d'avoir découvert le visage de son arrière-grand-mère sur la photo de classe de 1900 publiée voici quatre ans.

Il s'agit du n°22, Marie Lilla Vinciguerra.

Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

Le 24 août, une descendante de Hyacinthe Desanti (dont la carrière est présentée dans l'article: "un Poggiolais au Mali") a demandé l'aide du blog. En vacances en Corse, elle désirait savoir quelle branche de sa famille existait encore à Poggiolo et elle n'arrivait pas à contacter la mairie. Le blog lui a permis de trouver les personnes concernées et d'aller visiter la maison familiale.

Dans un registre différent, la page Facebook du blog de Poggiolo (https://www.facebook.com/pages/Poggiolo/167056470125907) a enregistré le 25 août la requête suivante:

Bonjour, je m'appelle Laurence Desanti, je sais que ma famille est originaire de Poggiolo, mais guère plus... Mes grands-parents sont décédés, mon père, pas objectif et peu efficace pour relater. Bref, je sais que mon arrière-arrière grand-père est parti pour la Tunisie, donc, fin 19e... Y'a-t-il quelqu'un qui peut m'aider, me mettre en relation avec des Desanti de Poggiolo ? Merci, j'ai besoin de racines, elles partent toutes...

La demande manque de précision mais certains lecteurs peuvent avoir quelques éléments. Qu'ils n'hésitent pas à fournir cette aide. 

 

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 18:00
Au dos de son âne

Vieilles pierres, panorama sur la montagne... bienvenue à Soccia. Dominique Corieras vous donne rendez-vous au-dessus du village, au lieu-dit « A Croce Maiò ».

Préparez-vous à monter pour découvrir le lac de Creno, l'un des plus beaux lacs de Corse. Pour vous, l'ascension se fera de façon très originale, puisqu'elle s'effectuera ni à pied, ni en cheval, mais à dos d'âne ! Dominique vous briefe sur votre comportement à avoir lors de la balade. Pas grand-chose à faire: votre compagnon vous berce au pas dans cette forêt de pins Larrici.

Le parcours est totalement ombragé, un véritable luxe en plein été. Vous profitez à l'extrémité du lac d'une vue imprenable sur la vallée. Après avoir dépassé quelques bergeries et la fontaine de Veduvella, vous faites une petite halte pour un pique-nique bien mérité sur les rives du lac. Autrefois, le site abritait un véritable petit hameau peuplé d'agriculteurs dont il reste encore les vestiges. De nombreux murs et des traces d'irrigation témoignent de la présence passée des cultures. C'est déjà l'heure du retour. Surtout n'oubliez pas de brosser votre âne à votre arrivée, histoire de le remercier!

(texte publié sur le site http://balado.planet.fr/idee-balade/corse/corse-du-sud/a-stalla/idb/9158)

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 17:59

Poggiolo n'est peut-être pas très peuplé mais, à toutes les époques, il a connu des groupes de jeunes qui animaient le village au moins l'été. Et, quand ces jeunes devenaient adultes, une génération nouvelle était toujours là pour courir dans les rues du village pendant les vacances.

Voici des exemples de cette succession.

La première photo, donnée par Jean PINELLI, date de 1963 ou 1965, à l'occasion d'un mariage, ce qui explique que ces jeunes soient très correctement vêtus. Malgré sa faible qualité technique, elle permet de reconnaître des gens qui ont maintenant dépassé les 60 ans.

Debout, de gauche à droite: François ORAZY, Jean-José BARTOLI, Jean-Pierre FRANCESCHETTI, Joël CALDERONI, Jean PINELLI, Jean-Marc OULIÉ. ................................................................ Assis, de gauche à droite: Michel FRANCESCHETTI, Hervé OULIÉ, Guy TRAMINI, Noël SICCHI.

Debout, de gauche à droite: François ORAZY, Jean-José BARTOLI, Jean-Pierre FRANCESCHETTI, Joël CALDERONI, Jean PINELLI, Jean-Marc OULIÉ. ................................................................ Assis, de gauche à droite: Michel FRANCESCHETTI, Hervé OULIÉ, Guy TRAMINI, Noël SICCHI.

Pratiquement dix ans plus tard, un groupe de jeunes est sagement assis sur la rigole qui borde la Stretta, près du carrefour avec la route, lieu alors incontournable de rencontre et de discussion en fin de matinée et en fin d'après-midi (voir l'article

Tenir le mur (première partie) .

 

L'ombre d'un poteau montre que l'on est alors en fin de matinée.

La photo date de juillet 1973.

De gauche à droite: X., Jean-Paul MICHELANGELI, Philippe PRINCE, Jean-Pierre ORAZY, Jean-Pierre PINELLI, François PRINCE, Nicolas PINELLI.

De gauche à droite: X., Jean-Paul MICHELANGELI, Philippe PRINCE, Jean-Pierre ORAZY, Jean-Pierre PINELLI, François PRINCE, Nicolas PINELLI.

Encore une quinzaine d'années et nous voyons, avec ce cliché pris par Michel FRANCESCHETTI à la Teghia, un nouveau groupe remontant la Stretta avec un petit air malicieux.

Le temps a passé puisque trois de ces jeunes sont les fils de trois personnages de la première photo.

 

De gauche à droite: Thierry CALDERONI, Philippe FRANCESCHETTI, Christophe ORAZY, Sébastien ERCOLI

De gauche à droite: Thierry CALDERONI, Philippe FRANCESCHETTI, Christophe ORAZY, Sébastien ERCOLI

On peut remarquer que, à part Catherine FRANCESCHETTI dont on aperçoit les cheveux sur la troisième photo, les filles sont absentes de ces clichés. 

Faudrait-il y voir la confirmation d'une réputation ancienne selon laquelle Poggiolo a toujours été d'abord un village de garçons ???????????????????????????????

De toute façon, ce blog serait heureux de pouvoir publier d'autres photos de groupes d'enfants des décennies suivantes ou antérieures.

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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 11:57
1870: la guerre oubliée. SUGGESTION À LA MUNICIPALITÉ.

L'article précédent (1870, la guerre oubliée) a rappelé la mort d'Antoine-Laurent DEMARTINI, Poggiolais mort pendant la guerre de 1870-1871.

Son souvenir, ainsi que celui de tous les enfants de Poggiolo morts sous l'uniforme, doit être entretenu.

Le monument aux morts du village a été érigé à la mémoire des héros de la guerre de 1914-1918. Il a ensuite été complété par des plaques dédiées aux morts de la guerre de 1939-1945 et à la guerre d'Indochine.

UNE PLAQUE SUPPLÉMENTAIRE pour Antoine-Laurent DEMARTINI, victime de 1870, aurait parfaitement sa place. Elle pourrait être installée pour le 11 novembre qui est dédié aux morts de 14-18 et aussi de toutes les guerres.

D'ailleurs, ce ne serait pas une originalité dans notre canton car Orto a sur son monument le nom d'un mort de 1870 (Ange-Mathieu PAOLI) (voir l'article http://poggiolo.over-blog.fr/2013/10/le-haut-canton-n-oublie-pas-ses-morts.html).

Nous suggérons au nouveau conseil municipal de bien vouloir étudier cette suggestion qui ne peut qu'enrichir la mémoire de notre village.

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Le 2 décembre à Soccia: A Sant'Andria.

 

 

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