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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 18:00

Le 21 février 1916, en lançant leur grande offensive sur Verdun, les Allemands faisaient démarrer la plus grande bataille de la première guerre mondiale. Avec un tiers de million de morts et un peu plus de blessés, son bilan ne fut dépassé que par Stalingrad lors du second conflit mondial.

Les cérémonies, les émissions de télévision et les publications ne vont pas manquer pour évoquer le centenaire de cette bataille acharnée. A ce propos, il faut citer l’excellent dossier réalisé par Sébastien OTTAVI dans le numéro du 19 février de «Settimana», le supplément de «Corse-Matin». Ne se limitant pas à Verdun, il rassemble des documents et les plus récents travaux sur les Corses et la Corse en 14-18. Des légendes sur l’ampleur des pertes insulaires ou sur l’existence de «régiments corses» y sont battues en brèche.

Pas de Poggiolais à Verdun

Curieusement, Verdun ne compte pas beaucoup pour Poggiolo.

En effet, sur les trente Poggiolais qui donnèrent leur vie pendant cette guerre, aucun ne tomba à Verdun.

Sur les six morts de l’année 1916, un, le lieutenant ANTONINI Pierre Toussaint, décéda en revenant de Salonique. Les cinq autres sont morts dans le 80, le département de la Somme, bien loin de Verdun :

3-DEMARTINI Antoine Francois    08/07/1916    Assevillers (80)

6-DEMARTINI Jean Toussaint    09/02/1916    Cappy (80)

10-DESANTI Jean Antoine Martin    03/08/1916 (80)    

14-MARTINI Martin    03/09/1916 Cléry-sur-Somme (80)    

18-PATACCHINI Jean André Zacharie    13/08/1916 Curlu (80)    

 

Les numéros correspondent à la carte, publiée dans l’article «Où les poilus poggiolais sont-ils tombés?», qui montre les lieux de décès des trente héros poggiolais.

Pas de Poggiolais à Verdun

L’année 1916 fut aussi celle de la bataille de la Somme engagée, elle, sur l’ordre de JOFFRE et qui fut un échec pour les Alliés. Il y eut beaucoup de morts et blessés, dont une majorité de Britanniques, entre le 1er juillet et décembre 1916. Mais elle fut moins connue que celle de Verdun.

Il est à remarquer que DEMARTINI Jean Toussaint est mort dans cette zone le 9 février, avant le début de cette offensive.

Pour éviter l’épuisement des soldats, PÉTAIN institua une rotation qui amena à tour de rôle près des 2/3 des unités françaises dans cette bataille. Si aucun soldat de Poggiolo n’a été tué à Verdun, plusieurs s’y battirent quand même.

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 18:00

Un simple rappel :

voici huit ans, le 7 février 2008, disparaissait Jean-Pierre FRANCESCHETTI.

Jean-Pierre au lac de Ninu le 22 août 2006 (photo Jean-Marc Tramini)

Jean-Pierre au lac de Ninu le 22 août 2006 (photo Jean-Marc Tramini)

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 18:19
Crèche installée pour Noël 2010 dans l’église St Siméon par François MICHELANGELI.

Crèche installée pour Noël 2010 dans l’église St Siméon par François MICHELANGELI.

A l'occasion des fêtes, le Blog des Poggiolais se met en vacances jusqu'au 31 décembre.

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 17:58

Nos lecteurs, qui ont été nombreux à apprécier les photos de montagne blanchie publiées le 28 novembre (voir: Une montagne blanchie), seront certainement heureux de retrouver d’autres œuvres de Nico MARTINI sur sa page Facebook: https://www.facebook.com/NicoMartiniPhotos/

Pour les amateurs de photographies

Les amateurs de photographie pourront y apprécier les renseignements techniques qui sont donnés pour expliquer la réalisation de certains clichés.

Par ailleurs, il se murmure que notre artiste serait présent au marché de Noël qui se tiendra à Poggiolo le dimanche 13 décembre.

Le couvent de Vico dans la brume (photo Nicolas Martini).

Le couvent de Vico dans la brume (photo Nicolas Martini).

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:38
11 novembre : il y a un siècle, la mort avait accompli presque la moitié de sa sinistre besogne

Le 11 novembre 1918 est l’objet chaque année de cérémonies à la fois pour se souvenir des morts de la première guerrre mondiale et pour célébrer la victoire. Avant ce conflit, cette date ne représentait rien de particulier. Pourtant, à Poggiolo, le 11 novembre 1915 a représenté une étape importante de la Grande Guerre.

Il y a exactement un siècle, ce jour-là, le village ne le savait pas encore mais la moitié du massacre de ses fils avait déjà eu lieu.

11 novembre : il y a un siècle, la mort avait accompli presque la moitié de sa sinistre besogne

Les noms de trente Poggiolais sont inscrits sur le monument aux morts.

Treize, soit pratiquement la moitié, avaient disparu en 1914 et 1915, plus précisément entre le 19 septembre 1914 et le 26 septembre 1915. Quatorze en douze mois et une semaine !

Quatre soldats avaient succombé dans le premier mois de la guerre :

-MARTINI Noël Ange Francois    05/09/1914 Neufmontiers (77)

-MARTINI Jean Toussaint    19/09/1914 Neuvilly-en-Argonne (55)  

-DESANTI François Antoine  20/09/1914 Bethincourt (55)

-DESANTI Jean Toussaint    02/10/1914 Crouy (80)

 

L’année 1915 fut la plus meurtière pour Poggiolo avec neuf morts :

-MARTINI Jean Dominique Roch Antoine    08/01/1915 Les Éparges (55)    

-DESANTI Jean    26/02/1915 Vauquois (55)    

-DESANTI Jacques Antoine    04/03/1915 Vauquois (55)    

-PINELLI Dominique Félix    08/03/1915 Bernécourt (54)       

-MARTINI Pierre Toussaint 24/04/1915 Morto Bay (Turquie)

-LOVICHI Jean Ary François Léon  14/07/1915 Kérévés-Déré (Turquie)

-PAOLI Francois Antoine    12/09/1915 Toul (54)    

-DEMARTINI Jean Baptiste    25/09/15    Saint-Hilaire-le-Grand (51)

-DEMARTINI Dominique Francois    26/09/15    Massiges (51)

 

Les mathématiciens scupuleux pourront noter que la moitié exacte des victimes fut atteinte le 9 mars 1916 avec la mort de MARTINI Pierre Paul à Lachalade (55) .

 

Voici un siècle, le 11 novembre arriva à un moment où, trois ans avant l’armistice, Poggiolo avait payé la moitié de son impôt du sang. Comme beaucoup d’autres villages, il ne s’en releva jamais vraiment.

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Tous les renseignements sur les Poggiolais morts pendant la première guerre mondiale se trouvent dans les articles classés dans la catégorie "guerre".

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 06:54
Adieu Julie !
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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 18:00

L’article «Mimi, Jules-Antoine, Casalta. Un document inédit sur les commerçants disparus», récemment publié, évoquait les commerçants qui passaient dans les villages pour proposer leurs produits. Ils étaient très attendus, à commencer par les boulangers, puis les épiciers et bouchers. Avec eux, les conversations allaient bon train et les informations circulaient rapidement entre clientes (seules les femmes faisaient les courses) et marchands.

Mais on ne voulait pas acheter n’importe quoi et la méfiance pouvait être de mise. Du moins, c’est l’impression qui ressort de cette photo prise par Jacques-Antoine MARTINI en août 1968. 

Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

Bras croisés, les Poggiolaises regardent les piles de draps et écoutent les arguments du bonimenteur (peut-être GRIFFONI puisque ce sont des produits textiles) installé comme toujours à l’angle de la route et de la Stretta.

Les Poggiolais sont encore nombreux à pouvoir identifier ces personnes, y compris les deux copines (Rosine FRANCESCHETTI et Françoise PAOLI) qui, à gauche, bavardent sans s’occuper de la marchandise.

 

 

P.S. 1: cette photo a déjà été utilisée, sur le mode humoristique, en mai 2009 dans l’article intitulé «Clin d'œil: féminisme poggiolais».

P.S. 2: on peut voir derrière le groupe une inscription peinte sur une maison. Elle a été expliquée en mars 2010 dans l’article : «Un tag ésotérique».

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 18:00

Depuis son décès, le 28 octobre 2014 , Mimi CANALE vit toujours dans le cœur de ceux qui l’ont connu. Mais, pour GOOGLE, il est toujours visiblement présent à Guagno-les-Bains.

Pour s’en rendre compte, il suffit de demander à son ordinateur d’aller sur l’application Google Maps qui  est si utile pour préparer des itinéraires. Il faut ensuite faire glisser le bonhomme jaune de Street View sur le village des Bains. Street View permet de montrer ce que peut observer un automobiliste ou un piéton passant sur la route.

Or, en étant placé devant l’ancienne épicerie, devenue maintenant PROXI, on peut facilement distinguer un personnage dans le jardin.

Mimi est toujours avec nous

En s’approchant et en agrandissant la photo, le doute n’est plus possible:

Mimi est bien là !

Mimi est toujours avec nous
Mimi est toujours avec nous

Ce n’est pas un fantôme. Il n’y a pas là de phénomène surnaturel.

Simplement, Google n’a pas remis à jour ses vues photographiques. L’inscription «Données cartographiques ©2015 Google», placée en bas et à droite des images produites par ce système, peut faire croire que ces images sont récentes.

En réalité, les routes de Sorru in Sù n’ont été photographiées qu’une seule fois, en novembre 2008. La preuve en est déjà fournie par le fait que la photo ne montre pas que l’épicerie a été remplacée par Proxi. Un élément plus précis se trouve en allant regarder les images de l’entrée de Poggiolo. Un calicot est installé à la hauteur de la salle des fêtes et de la maison Tramini, et il annonce le marché de Noël du 30 novembre 2008 !

Cette absence de mise à jour avait déjà été signalée par le Blog des Poggiolais dans l’article du 28 septembre 2010 intitulé « Nos villages sur internet »

http://poggiolo.over-blog.fr/article-nos-villages-sur-internet-57621504.html

 

Après tout, tant mieux, car ainsi Mimi est toujours présent dans le jardin qu’il aimait tant et il peut être vu par tous ceux qui utilisent internet pour connaître Guagno-les-Bains.

 

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 18:08

Le style très plaisant du poème « Una prucissione in Soccia », publié ces jours derniers sur ce blog, est caractéristique de Dumenicu Antoniu VERSINI, journaliste et écrivain qui fut surnommé « le barde corse » et eut un prestige immense dans la première moitié du XXème siècle.

MAISTRALE de Marignana (et de Poggiolo ?)

Né à Marignana le 25 décembre 1872, il fit ses études au lycée de Bastia. Puis, il fut employé d’octroi à Marseille (il habitait 5 rue Jean Martin, dans le quartier Saint Pierre) et instituteur avant de vivre de ses publications.

Il paraît qu'il adopta le pseudonyme de MAISTRALE à la mort du poète Frédéric MISTRAL. Comme ce dernier l’avait fait pour la langue provençale, il combattit toute sa vie pour la langue corse.

Il fonda le journal « A Corsica », sous-titré « Muzzicone di jurnale di i Corsi a u Fronte », rédigé entièrement en langue corse, et distribué gratuitement aux soldats corses dans les tranchées pendant la Première Guerre Mondiale.

Des renseignements sur ce journal se trouvent à l'adresse:

http://data.over-blog-kiwi.com/0/96/48/01/20140313/ob_4b3758_26-31-acorsica-v3.pdf

MAISTRALE de Marignana (et de Poggiolo ?)

MAISTRALE fonda l'Academia Corsa en 1921 et collabora au journal "A Muvra". En 1922, il devint membre du Partitu corsu d'Azzione de Petru Rocca qui représentait l’autonomisme. En 1928, quand ce parti se rapprocha de l’Italie fasciste, il s’en retira.

Esprit vif, il eut une œuvre abondante et diverse, en prose et en vers. Il publia jusqu’à la guerre «l’Almanaccu di Maistrale». Il écrivit des lamenti («Lamentu di u Banditu»), des sirinati («U Sirinatu à i sposi»), des textes satiriques… Son plus grand succès fut peut-être «A CANZONA DI U CUCCU», magnifique ode à la Nature naissante, qui fut rapidement enregistrée sur disque et est toujours chantée.

Une version en vidéo en est présentée à la fin de cet article.  

Dumenicu Antoniu VERSINI était très attaché à son village d’origine auquel il consacra le poème «Marignana».

Mais il connaissait bien les Deux Sorru. En plus de "Una prucissione in Soccia", il écrivit en 1932 «A Letia. San Roccu contru San Martinu».

Il ne semble pas avoir écrit sur Poggiolo, sauf dans «A Corsica» où il fit une grosse confusion entre Guagno et Guagno-les-Bains, ce qui a été remarqué dans l’article paru dans ce blog en septembre 2011 sous le titre « Attention ! Livre dangereux ! » .

Il était pourtant marié à une Poggiolaise. Il avait épousé le 12 janvier 1896, à Marignana, Marie-Thérèse LOVICHI, née le 5 septembre 1867 à Poggiolo. Elle était la fille de Giovan Paolo LOVICHI, instituteur dans notre village, et de son épouse Angela Francesca PINELLI. 

Reproduction du registre d'état-civil de Marignana.
Reproduction du registre d'état-civil de Marignana.

Reproduction du registre d'état-civil de Marignana.

Marie-Thérèse avait un frère Charles, né en 1862, qui fut sous-préfet en Algérie et dont le fils Jean mourut aux Dardanelles en 1915.

Maistrale était donc l’oncle par alliance du jeune héros poggiolais dont l’histoire a déjà été racontée ici (voir l'article "Face au tombeau d'Achille").

Il est probable qu’il ait séjourné brièvement dans la maison de la famille LOVICHI qui est maintenant celle de Xavier et Marie-Ange PAOLI.

MAISTRALE de Marignana (et de Poggiolo ?)

Dominique Antoniu et Marie-Thérèse eurent une fille, Toussainte, née en 1896. Marie-Thérèse mourut le 31 juillet 1948 à Marignana, deux ans avant le «barde de la Corse» qui décéda le 11 décembre 1950 à Ajaccio où il avait fait aménager son tombeau longtemps à l’avance.

Maistrale à côté de son propre tombeau.

Maistrale à côté de son propre tombeau.

La plus célèbre œuvre de Maistrale.

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1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 18:00

Les amateurs de pétanque attendent chaque été avec impatience le challenge Umberto CHITI de Poggiolo. Ce tournoi, maintenant renommé dans toute la Corse, a traditionnellement lieu en août. Cette année 2015, ce sera le samedi 8 août, sur le terrain de la salle des fêtes.

Il ne faut pas manquer de participer, comme joueurs ou même simplement comme spectateurs, à ce moment d’agréable convivialité.

Les passionnés des boules se retrouveront le 8 août.

Les habitués de ce blog auront remarqué que, pour illustrer l’annonce du tournoi, l’affiche a utilisé une photo montrant le regretté Umberto, photo qui a servi à plusieurs articles.

Les passionnés des boules se retrouveront le 8 août.

Rappel : les documents et les articles inédits paraissant sur ce blog sont librement duplicables et diffusables.

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

Recherche

Le calendrier poggiolais

A NE PAS RATER:

Samedi 26 octobre:

réunion bastelle à Soccia

Dimanche 27 octobre:

à 10h30, messe d'installation de la confrérie Sant'Antone Abbate à Orto.

Samedi 2 novembre:

réunion bastelle à Poggiolo.

 

L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Vacances de Toussaint:

du samedi 19 octobre au lundi 4 novembre.

Vacances de Noël:

du samedi 21 décembre au lundi 6 janvier.

Vacances d'hiver:

du samedi 15 février au lundi 3 mars.

Vacances de Pâques:

du samedi 12 avril au lundi 28 avril.

Vacances d'été:

samedi 5 juillet.

 

 

 

 

La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

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