Cette année, une seule messe en a remplacé trois. Les prêtres du couvent de Vico ne sont pas assez nombreux pour desservir tous les villages du canton en même temps et ils doivent organiser des rotations. Ainsi, jeudi 31 octobre, la cérémonie valait à la fois pour la Toussaint du 1er novembre, pour les Trépassés du 2 et pour le dimanche 3.
Et le culte des morts étant toujours très important en Corse, il n'est pas question de l'oublier.
La messe du 31 (et donc du 1er, et du 2, et du 3) fut célébrée à 15 heures par le Père Dominique dans l'église Saint Siméon qui mériterait d'être bien plus utilisée et connue (voir Une partie du patrimoine poggiolais mise en valeur).
Ensuite, les participants se rendirent au cimetière et se rassemblèrent autour de la grande croix en bois. Suivant la tradition, le prêtre bénit les tombes et l'on pria pour ceux qui reposent ici.
Pour cette occasion, les tombes avaient été abondamment fleuries. L'endroit n'était pas sinistre mais, au contraire, reflétait la tranquillité et l'espérance.
Situé à l'autre bout du village, le monument aux morts n'avait pas été oublié et des fleurs avaient été déposées pour ce jour de tous les morts, en attendant le 11 novembre, dédié aux seuls soldats.
Le côté mal placé du monument aux morts (voir La face cachée du monument) avait même eu droit à un lumignon.
Ce n'était plus un secret pour personne mais rien n'avait été annoncé publiquement. Il a fallu que le "Corse-Matin" de samedi 16 novembre lève le voile. Dans ses pages consacrées aux "indiscrétions de campagne", le quotidien annonce que deux listes se présenteront bien aux élections municipales de Poggiolo-Guagno-les-Bains.
En voici la teneur:
POGGIOLO
DEUX DAMES SUR LE TERRAIN
Voilà une quinzaine d'années que cela n'était plus arrivé. Une liste d'opposition, conduite par Hélène-Pascale Dubreuil-Vecchi, pointe le bout de son nez face à Angèle Pinelli. Pour l'heure, les deux dames n'ont pas fait officiellement acte de candidature, mais la campagne bat déjà son plein à Poggiolo comme à Guagno-les-Bains.
La nouvelle venue en politique connaît bien les réalités de la fonction d'élue, puisqu'elle s'est chargée de leur formation, notamment à la collectivité territoriale de Corse. Désormais retraitée, elle souhaite impulser une nouvelle dynamique dans la commune des Deux-Sorru. Sa liste est constituée.
En face, Angèle Pinelli entend bien repartir pour un nouveau mandat. Les électeurs trancheront. Mais, en attendant, elle n'a pas trop à s'inquiéter sur le ton général de la campagne. Hélène-Pascale Dubreuil-Vecchi et ses colistiers ont entamé une démarche certes volontariste, mais ils ont déjà fait savoir qu'ils n'entendaient pas personnaliser le débat, ni faire preuve d'agressivité face à l'équipe sortante.
Le Monument aux Morts de la Grande Guerre de Constantine est perché sur le rocher de Sidi M'Cid, dominant la plaine du Hamma de plus de 200 mètres, se dresse .
Cet arc de triomphe est inspiré de celui de Trajan qui se situe dans les ruines de Timgad. Il est surmonté d'une statue de la Victoire réalisée par Ebstein. Cette statue reproduit une statuette romaine en bronze, nommée "La Victoire de Constantine", trouvée par des militaires lors de fouilles dans la cour de la Casbah. Cette statuette est actuellement visible au musée Cirta.
Ce monument est l'oeuvre du cabinet d'architecture Marcel Dumoulin et Maurice de La Chapelle qui avait ses bureaux 92 rue Georges Clémenceau.
La première pierre du Monument aux Morts a été posée le 18 novembre 1918, Constantine étant la première ville de France à voter la construction d'un monument en hommage aux victimes de la guerre 14-18. Les travaux s'étalent sur 12 ans, et le Monument est inauguré le 7 mai 1930, en présence de Gaston Doumergue, Président de la République, Paul Doumer, Président du Sénat, Ferdinand Buisson, Président de la Chambre des Députés, de Ministres et de M. Morinaud, Maire de Constantine.
Notre partie de la Corse était représentée par d'autres noms sur les 844 Constantinois gravés sur les plaques de bronze de cet arc de triomphe (plaques qui auraient été enlevée voici quelques années).
Un relevé mentionne trois originaires d'Evisa, un de Renno, un de Cargese, un de Marignana et un de Letia.
Preuve supplémentaire de la nombreuse expatriation de Corses dans l'empire colonial.
Renseignements trouvés à l'adresse:
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PS: un autre Poggiolais de Constantine fut victime de la seconde guerre mondiale. Voir l'article suivant:
De l'Algérie aux rives du Doubs
Parmi les six Poggiolais tués pour la France lors du second conflit mondial, l'exemple de Marc Jean OTTAVY sera plus particulièrement décrit ici car nous avons plus de renseignements sur lui. Le...
http://poggiolo.over-blog.fr/article-de-l-algerie-aux-rives-du-doubs-48860533.html
Commerçants à Poggiolo et Soccia
Les commerçants ambulants sont indispensables à la vie des villages corses
http://www.dailymotion.com/video/x8jhbw_commercants-a-poggiolo-et-soccia_people
(message reçu à la rédaction du blog des Poggiolais)
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Bonjour,
je me permet de vous envoyer un petit mot, car ma maman, Marie Laurence BONICEL, née LECA, va avoir 90 ans le 8 Novembre.
Dernière de sa fratrie, elle a, malgré son grand âge et une sale maladie, gardé intact et présent le souvenir de tous les siens (d'avant): sa maman, ses frères, sa sœur, et surtout son village "Poggiolo", qui, si elle ne dit plus grand-chose, sort de sa bouche dès que la Corse est évoquée devant elle.
Pour l'amour de son village, elle re-naît , éphémère, mais présente.
Pour tout l'amour qu'elle nous a donnée et tout le reste, merci Maman et bon anniversaire.
Merci d'avance pour les personnes qui penseront à elle ce jour-là.
Dominique, sa fille.
Ce n'est pas parce que la photo est en noir et blanc que vous voyez ici une carte postale ancienne de Poggiolo.
Ce cliché est même tout récent puisqu'il date du 25 août 2013 et qu'il est l'œuvre de Nicolas MARTINI.
Mais il a tout à fait l'allure d'une de ces cartes postales commercialisées autrefois. Ne pourrait-on pas envisager de créer une gamme de quelques vues de Poggiolo qui pourraient mises en vente, au marché de Noël, pendant l'été, etc?
En tout cas, les amateurs de belles photos ne seront pas déçus en allant sur la page Facebook de Nico
https://www.facebook.com/NicoMartiniPhotos?fref=ts
ou à l'adresse:
De très belles images des Deux Sorru, de Marseille, des insectes et de la nature... vous y attendent.
Afin d'illustrer l'article sur l'engagement des Poggiolais dans la seconde guerre mondiale (http://poggiolo.over-blog.fr/resistenza), Jacques-Antoine MARTINI a eu l'heureuse initiative d'envoyer la photo suivante, publiée par le Mémorial des Corses.
On y voit Joseph CASALONGA (au premier plan) participer à la protection rapprochée du Général de Gaulle à Ajaccio en 1951.
Par ailleurs, Jacques Antoine fait remarquer que Marie Madeleine, la mère de Joseph, devenue veuve en 1900, épousa en secondes noces, en 1907, Antoine MARTINI, surnommé Cagnazolu (qui fut instituteur et maire de Poggiolo de 1901 à 1912).
Les liens entre les CASALONGA et les MARTINI furent étroits. C'est ainsi que, plus tard, Joseph et son épouse Lilli furent parrain et marraine de Marie-Thérèse (maintenant mariée à Pierre LECCIA), petite-nièce d'Antoine, qu’ils portèrent sur les fonds baptismaux à Nice.
La vie va et vient. Cet été aura connu une alternance de décès et de naissances.
La dernière nouvelle (et une bonne nouvelle) date de Mardi 10 septembre: la naissance d'AUGUSTIN, le petit-fils de Philippe DUBREUIL.
Avec ses 3,7 kilos, Augustin ressemble, paraît-il, beaucoup à son père et à son grand-père. En tout cas, il est le premier garçon de sa génération dans cette famille.
Toutes nos félicitations aux parents et grands-parents.
Calendrier des messes de janvier et février dans les Deux Sorru:
Fête de Saint Siméon:
messe à Poggiolo
samedi 20 février
à 15 heures.
VACANCES SCOLAIRES DE FÉVRIER
fin des cours:
samedi 13 février
reprise des cours:
lundi 1er mars
La nouvelle formule du mensuel "INSEME":