L'Association des Amis du Couvent de Vico propose une journée de rencontre et d'échanges autour du livre "Une vie simple"
samedi 28 avril, de 9h30 à 17 heures.
Afin de vous faire mieux connaître ce livre, nous vous présentons le texte de la quatrième de couverture et le feuilletage de la première douzaine de pages de l'ouvrage.
Ce livre retrace la rencontre intense de deux écrivains avec une personnalité marquante du christianisme, Enzo Bianchi, et avec la communauté monastique, oecuménique et mixte, qu'il a fondée en Italie dans les années 1970.
Au coeur d'un vallon du Piémont, le monastère est devenu un haut lieu du christianisme, où la saveur de la spiritualité irrigue le temps partagé et les heures de recueillement.
Les auteurs y découvrent un véritable chemin d'humanisation, emprunté par la communauté ainsi que par les hôtes de passage:
«Le sens de la vie intérieure et du décentrement de soi, le goût de la solitude et de la vie en commun, l'attention au silence et à la parole vivante, tous ces éclats de vie monastique sont des expériences riches d'enseignements pour construire une vie humaine apaisée parce que reconnue dans ses dimensions les plus paradoxales.»
Un voyage inattendu au coeur d'une spiritualité ouverte à notre temps.
JOURNEE D'ECHANGE ET DE DEBAT AUTOUR D'UN LIVRE
A l'initiative de l'Association des Amis du Couvent, Gaston PIETRI propose une journée de rencontre et d'échanges
samedi 28 avril, de 9h30 à 17 heures,
à la salle Albini du Couvent de Vico,
autour du livre «Une vie simple».
Un livre à deux voix : celle de Nathalie SARTHOU-LAJUS, philosophe et rédactrice en chef adjointe de la revue "Etudes" depuis 2007, et de l'écrivain Alexis JENNI, tous deux auteurs de nombreux ouvrages.
Ils ont rencontré, en prenant le temps, une communauté établie à Bose dans le Piémont, fondée dans les années 1960 ("près d'un figuier qui prend son temps pour faire mûrir chacun de ses fruits").
Et chance remarquable, le fondateur, le frère Enzo BIANCHI, sera également présent. Une communauté de tradition monastique et toutefois originale, avec son œcuménisme, ses hôtes de toutes provenances (des moines chrétiens de plusieurs pays), sa fidélité et son ouverture.
Le livre est le témoignage d'une expérience vécue, racontée, proposée à ceux qui pourraient y trouver une inspiration pour leur vie. La question est de savoir «en quoi cela rejoint-il notre vie de laïcs dans le monde?».
C'est la journée du 28 avril qui y répondra. Là est l'essentiel.
L'entrée à la conférence est libre, mais il est recommandé de s'inscrire pour le repas de midi (15 €) au 04 95 26 83 83.
Sevi-Sorru-Cinarca, le canton qui résulte du dernier découpage électoral, est le champion de la Corse. Mais le record qu'il détient n'est pas le plus enviable.
Il enregistre le plus bas niveau de toute l'île pour la participation au dépistage du sein et du dépistage colorectal.
Les chiffres sont effarants, comme le montrent ces cartes publiées dans "Settimana" du 23 février.
Le canton connaît la désertification et le vieillissement mais il n'est pas le seul. D'après le journal, le docteur RAMIS, de Sagone, ne voit "pas vraiment quelle spécificité propre au canton pourrait expliquer un si faible taux de dépistage des cancers".
Il est vrai que les personnes âgées n'aiment pas se déplacer trop loin et que de nombreuses personnes sont prises par leurs activités quotidiennes.
Il existe des pharmacies à Calcatoggia, Cargese, Porto, Sagone et Vico (qui a été fermée près d'un an: voir l'article "La pharmacie de Vico revit") mais le nombre de médecins est passé de douze à huit et plusieurs vont bientôt partir à la retraite.
Le docteur POGGI a soutenu la création à Cargese d'un pôle de santé qui devrait permettre une évolution positive.
Pour le moment, Sevi-Sorru-Cinarca reste à la traîne.
Pour y remédier, l'Arcodeca (centre de coordination du dépistage des cancers-Corse) a décidé de lancer une nouvelle expérimentation. Des invitations, accompagnées du test de dépistage du cancer colorectal, seront directement envoyées aux habitants. La mobilisation doit s'accentuer.
Selon plusieurs médias, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, qui s'était proposé comme otage à la place d'une femme lors de l'attaque d'un supermarché à Trèbes vendredi 23 mars et qui a été tué par le terroriste djihadiste musulman, était d'origine corse.
Sa mère est originaire d'une famille LECA de Vico.
Parmi les textes publiés en son hommage, un beau tweet a été publié par GhjacumuSantuGuidoni:
In stu mondu senza fede è induve i valori si strughjenu ogni ghjorni ci sò sempre l'omu capaci di sacrificà a so vita in fendu u so duvere.
Cunduleanze afflitte à i soi.
Rispettu.
Chì u vostru sacrifiziu sia un esempiu d'andatura pè l'umanità.
Resistenza.
Les gendarmes sont partis de Guagno depuis plus d'un demi-siècle mais la gendarmerie, édifiée en 1860, est restée en place.
Les travaux de rénovation conduits depuis deux ans viennent d'arriver à leur terme. Désormais, le bâtiment est divisé en six logements sociaux qui vont bientôt être attribués, nous apprend l'article de Pascale CHAUVEAU publié dans "Corse-Matin" du 14 mars.
Voilà une excellente initiative qui profitera aux familles désireuses de s'installer de façon permanente dans le village.
A Soccia, l'ancienne gendarmerie a été vendue depuis longtemps.
La voici dans son état actuel.
Au début du XXème siècle, un gendarme voulant montrer à sa famille où il travaillait avait envoyé une carte postale du village. Il avait tracé une croix sur la maison où se trouvait la caserne. Pour plus de visibilité, nous y avons ajouté un cercle jaune.
Poggiolo n'a jamais eu de gendarmerie.
Par contre, il y eut quelques gendarmes à Guagno-les-Bains. Ils étaient surtout présents au moment de la saison estivale. A quelle date précisément? Où habitaient-ils? Nous n'avons pas trouvé les documents pour y répondre.
Pierre MARTINI nous a fait découvrir des vues aériennes de Poggiolo. Il nous régale encore avec ce film d'un drone survolant Muna.
Ce village, longtemps isolé de Murzo et Vicu par l'absence de route, a perdu tout résident permanent. Cette vidéo montre l'étagement des maisons sur le versant de la montagne et permet de savoir lesquelles sont en ruines et lesquelles sont encore entretenues. On pourra aussi remarquer les restes de cultures en terrasses et la vue vers la mer.
Pour des photos plus précises, vous pourrez vous reporter à l'article BIENVENUE A MUNA déjà publié sur ce blog.
Pour avoir une idée de l'effort que représentait le cheminement jusqu'à ce village avant la construction de la route, regardez également le film intitulé "Sur la route de Muna" consacré aux expéditions de Poggiolais en 1968 et 1969.
Les couleurs sont très variées sur cette photo qui montre plusieurs membres de confréries présents le 3 mars dernier à Cauro à l'occasion de l'intronisation de la Cunfraterna di a Santa Croce di u Prunelli. Mais les couleurs des vêtements ne sont choisies pour faire joli.
Elles ont une signification spirituelle.
Les confrères de la nouvelle association ont une aube blanche. Le blanc est la marque de la Foi et de l'Absolue Perfection de Dieu.
Autour de la taille, un cordon vert symbolise l'Espérance de la résurrection.
Les épaules sont recouvertes d'un camail, pèlerine courte de couleur noire, qui représente l'épreuve, la pénitence, le renoncement à la vanité de ce monde.
Sur le côté, est dessinée une croix potencée rouge. Le rouge est couleur du Saint-Esprit et de l'Amour sincère. La croix potencée, emblème de l'ordre du Saint-Sépulcre créé au temps des croisades, rappelle également les cinq plaies du Christ.
Des renseignements plus précis se trouvent dans la brochure éditée par la Cunfraterna et qui est reproduite au bas de cet article.
Vous pourrez ainsi réfléchir sur le sens des couleurs choisies par la Cunfraternita di u Padre Albini présente dans les Deux Sorru.
Ne manquez pas de rencontrer les membres de
la Cunfraternita di u Padre Albini
le 29 mars.
A l'occasion du Jeudi Saint, ils animeront
l'office des ténèbres dans l'église d'Orto à 21 heures.
La confrérie Santa Croce di u Prunelli a été installée samedi 3 mars en l'église de Cauro. Les lecteurs de ce blog, axé sur Poggiolo et les Deux Sorru, trouveront peut-être que cette information concerne un lieu bien exotique. Mais ils pourraient quand même être intéressés.
TRADITION
Cette confrérie n'est pas vraiment une nouveauté car elle reprend ses activités dans la vallée du Prunelli après soixante-dix ans de sommeil.
Avant la deuxième guerre mondiale, ces associations religieuses étaient nombreuses.
A Soccia, il existait la confrérie du Saint Rosaire à laquelle MAISTRALE avait consacré un poème comique décrivant la procession du 4 octobre 1923 (voir les liens à la fin de cet article).
Les confréries étaient anciennes.
Ainsi, lors de sa visite apostolique de 1589, l'évêque MASCARDI trouva l'église San Simeone de Poggiolo "rendue inconfortable par la construction d'un solario (compartiment) où les confrères font leurs offices".
Au siècle suivant, le 4 juin 1686, De PETRIS, délégué de Mgr SPINOLA, constata qu'il y existait "deux confréries, une pour hommes (...), une pour femmes".
MODERNITÉ
Mais ces confréries sont très modernes car elles attirent de nombreux Corses.
En 2012, on comptait 66 confréries regroupant plus de 3000 confrères, soit 1% de la population de l'île (voir article de Corse-Matin).
Le plus remarquable dans la renaissance de la Cunfraterna di A Santa Croce di u Prunelli est que, sur ses 25 membres, elle comprend de nombreux jeunes, comme le montre une photo de l'article de "Corse-Matin" publié ci-dessous.
De plus, Cauro et les communes voisines font désormais partie de la banlieue d'Ajaccio. Les confréries ne sont pas l'apanage des petits villages perdus dans la montagne.
Même éloignés de l'île, les Corses sont attachés à ces associations.
Ainsi, Jean DAL COLETTO, président de la Fédération des Groupements Corses de Marseille et des Bouches-du-Rhône, qui représente les Corses de la diaspora au sein du tout récent CESEC (Conseil économique, social, environnemental et culturel), est un fervent confrère de la Vénérable Archiconfrérie St Joseph de Bastia.
Les missions des confréries sont importantes dans plusieurs domaines:
présence aux cérémonies religieuses, actions caritatives, visites aux malades, soutien aux familles endeuillées....
La brochure présentant la nouvelle Cunfraterna écrit que "la Vallée du Prunelli retrouve une présence de Confrérie liturgique et caritative afin de faire renaître des actions sociales et fraternelles, à la lumière de la foi chrétienne".
Autres renseignements sur les confréries:
https://www.parolesdecorse.fr/la-resurrection-des-confreries/
Liste des confréries de Corse sur le site du diocèse.
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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?
Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com
Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.
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Artisans, inscrivez-vous pour le marché du 1er mai au couvent de Vico (06-46-50-33-60)
VACANCES SCOLAIRES:
du samedi 27 avril au lundi 13 mai.
Début des vacances d'été: samedi 6 juillet.
Les articles du blog se trouvent sur la page Facebook du groupe Guagno-les-Bains Poggiolo.