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Le soixante-dixième anniversaire de la libération de la Corse, premier département français libéré (septembre 1943), est l'occasion d'évoquer la mémoire de ceux qui ne voulurent pas se soumettre à la domination italienne ou allemande.
Les Poggiolais furent nombreux à participer à cette lutte.
Certains prirent l'uniforme dans les unités de la France Libre.
Six ont leur nom sur la plaque du monument aux morts (voir: http://poggiolo.over-blog.fr/article-les-heros-de-39-45-48571952.html).
Parmi eux, Marc Jean OTTAVY a été le sujet d'un article publié sur ce blog le 8 mai 2010: http://poggiolo.over-blog.fr/article-de-l-algerie-aux-rives-du-doubs-48860533.html
D'autres survécurent à la guerre, tels que Pascal VECCHI, membre de la mythique 2ème D.B.,
ou Mimi CANALE (voir l'article sur sa campagne d'Italie: http://poggiolo.over-blog.fr/article-la-campagne-d-italie-de-mimi-canale-104369374.html)
ou Archange COLONNA, tout récemment décédé: http://poggiolo.over-blog.fr/archange
Dans la Résistance intérieure, sans uniforme, on peut citer Jean-Martin FRANCESCHETTI:
http://poggiolo.over-blog.fr/article-les-anciens-sont-a-l-honneur-60400458.html
Il y eut également Joseph CASALONGA.
Né le 30 août 1899 à Guagno-les-Bains, Joseph était le fils de Mathieu CASALONGA (1867-1900), né à Alata et devenu douanier au Congo.
Sa mère, Marie Madeleine LECA (1873-1955), était née à Guagno.
Son oncle, Paul Jérôme CASALONGA, sergent dans l’Infanterie coloniale, mourut héroïquement en décembre 1904, à Manantenina (à Madagascar), à la tête de ses tirailleurs sénégalais, après avoir résisté pendant dix jours à un grand nombre de rebelles. Une statue le représente à l'entrée du village d'Alata.
Joseph était commissaire de police à Nice. Il entra dans les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) en adhérant au réseau "Ajax" créé par son collègue Achille PERETTI (qui fut ensuite maire de Neuilly jusqu'à sa mort en 1983 où lui succéda Nicolas SARKOZY). Joseph était P1, c'est-à-dire qu'il continuait à assumer ses fonctions officielles malgré son travail clandestin, essentiellement de renseignement.
Ayant pris sa retraite, il s'installa à Guagno-les-Bains où il fut inhumé en mars 1979.
Les Poggiolais prirent bien leur part à la lutte patriotique.
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Les renseignements sur Joseph CASALONGA viennent du site http://www.casa-longa.org/fg02/fg02_035.htm et des notices de Pierre LECCIA publiées par Geneanet.