Les vols et les destructions sont de plus en plus importants dans les églises françaises. Nos villages espèrent en être protégés. Mais, voici quelques années, une partie de la décoration de l'église Saint Siméon a été enlevée. Certaines familles poggiolaises en possèdent des morceaux. Seulement, tout a eu lieu de façon légale et publique.
Les murs de l'église étaient ornés par les quatorze tableaux du chemin de croix qui est destiné à permettre aux fidèles de communier aux souffrances et à la mort du Christ.
Depuis 1897 où ils avaient été achetés par la fabrique (le conseil paroissial), des panneaux décoraient l'intérieur de l'église. Mais ce style très conventionnel, sulpicien, datait de plus en plus. La toile de ces tableaux se détériorait et partait parfois en lambeaux.
En voici un exemple avec, placée sur le mur d'un logement privé, une des dernières stations de la série.
Pendant les dernières années du XXe siècle, les Poggiolais rivalisaient de dynamisme et d'originalité pour trouver des financements afin de restaurer leurs églises.
Il fut décidé d'installer un chemin de croix plus moderne. Une partie des revenus des animations du 16 août permit de l'acquérir.
Et, intelligemment, au plus de jeter au rebut les anciens panneaux, ils furent distribués à l'occasion d'une tombola. Ainsi, depuis 1999 ou 2000, des familles poggiolaises en possèdent certains exemplaires.
Si vous en connaissez, pourriez-vous nous envoyer des photos de ces témoins d'un ancien temps?
Cette photo montre un élément de chemin de croix qui se trouve chez un particulier au lieu d'être accroché sur le mur d'une église. En l'occurrence, ce tableau se trouvait autrefois à l'intérieur de St Siméon.
Pourquoi cette station de chemin de croix
n'est-elle pas dans l'église?
Serait-ce le résultat d'un vol ou d'un vandalisme?
Réponse demain.
Le bilan hebdomadaire de l'Agence Régionale de la Santé confirme montre une certaine stabilité de l'épidémie de Covid-19 en Corse mais avec une hausse dans la zone d'Ajaccio. La partie des Deux Sorru et des Deux Sevi est toujours, avec la plaine orientale, la partie où le taux d'incidence et le nombre de cas sont les plus faibles. Nos villages seraient-ils sains?
Cliquez sur les documents ci-dessous pour les agrandir.
A Poggiolo, avec son altitude moyenne de 600 mètres et sa bonne exposition face au sud, les cultures végétales ont toujours été favorisées.
De nombreuses variétés ont pu être cultivées et le sont encore par ceux qui cultivent leur jardin au village. Selon les périodes et la conjoncture économique, telle ou telle espèce a pu connaître une grande importance ou disparaître, comme ce fut le cas du tabac (voir l'article “Le tabac, richesse oubliée de Poggiolo“).
Les arbres fruitiers sont devenus extrêmement rares. Pourtant, c'est sous l'écorce d'un abricotier poggiolais que le savant suisse Félix SANTSCHI découvrit en 1922 l'espèce de fourmis Leptothorax tuberum avant de trouver l'explication du sens de l'orientation de ces insectes (voir l'article “Les fourmis poggiolaises ont fait progresser la science“).
Les jardins sont maintenant essentiellement occupés par des plantes ornementales. Le grand vainqueur est incontestablement le laurier-rose. Pratiquement inconnu à Poggiolo il y a une cinquantaine d'années (il y avait bien un laurier-sauce chez les Franceschetti mais ça n'a aucun rapport), cet arbuste, qui a l'avantage de produire de nombreuses fleurs colorées sans grand travail, a été adopté partout.
Traverser le village en suivant la route est une marche entre les bouquets rouges, roses ou blancs.
Le laurier-rose est le symbole du Poggiolo d'aujourd'hui.
La rentrée scolaire 2020 n'a été la seule perturbée. "Settimana" consacre un dossier à celle de 1945 à Bastia qui fut très particulière avec la fin de la guerre.
A l'inverse, aucune inquiétude particulière ne transparaît sur la photo des écoliers de Poggiolo en 1900.
Ce document a déjà été publié sur ce blog en 2010 et en 2014 mais son importance vaut la peine de le montrer encore une fois.
En 1900, pour la dernière année du XIXème siècle, ils étaient alors cinquante-quatre à être bien alignés sur trois rangs, avec 29 filles d'un côté, 26 garçons de l'autre et l'instituteur Xavier OTTAVI (originaire de Soccia) au centre.
Photo émouvante d'un temps révolu où Poggiolo était un village peuplé et actif. Photo émouvante qui montre les visages d'ancêtres de nombreux Poggiolais de ce début de XXIème siècle.
Ce document historique se trouve dans la salle des délibérations de la mairie, bien protégé par une vitre et un cadre. Au verso, une inscription précise qu'il a été "donné le 1er mai 1990 à la municipalité par Françoise, Marie-Jeanne et Dominique-François DESANTI, en souvenir de leur mère Marthe DESANTI née DEMARTINI (n°4 du groupe)."
L'intérêt de cette photo est que les donateurs ont pris la peine de numéroter chaque personnage et d'inscrire au verso leur identité avec dates de naissance et de décès, quand ils les connaissaient.
Voici les identités données pour chaque numéro:
1: PINELLI Laurence (7/6/1892 - 8/1/1922)
2: PAPADACCI Marie-Cécile (1/1/1894 - 19/1/1977)
3: PINELLI Damienne-Marie (23/9/1893 - 3/12/1987)
4: DEMARTINI Marthe (9/3/1892 - 23/10/1982)
5: PAOLI Marie-Mattéa (30/11/1891 - ?)
6: DEMARTINI Marie-Dominique (9/10/1892 - 25/6/1979)
7: CELLI Pauline (16/2/1895 - 3/7/1964)
8: CELLI ? (? - ?)
9: MARTINI Ange-Marie (3/7/1893 - 21/2/1901)
10: MARTINI Joséphine (11/7/1889 - ?)
11: DESANTI Jules-François (6/8/1887 - 25/6/1955)
12: CECCALDI Jean-Jules (4/6/1889 - 22/12/1959)
13: CECCALDI Joseph-Marie (1/6/1892 - 11/3/1971)
14: MARTINI Jean-Noël (1/3/1891 - 13/4/1965)
15: PINELLI Laurent-Antoine (20/9/1891 - 26/4/1974)
16: VINCIGUERRA Paul-Joseph (8/10/1893-21/12/1913)
17: PINELLI Antoine-François-Léonard (30/6/1893 - 15/12/1964)
18: FRANCESCHETTI Antoine-François (31/7/1893 - 23/9/1913)
19: DESANTI Jean (8/10/1892 - 28/2/1915)
20: DESANTI François-Marie (5/1/1893 - 21/12/1962)
21: ? ? (? - ?)
22:VINCIGUERRA Marie-Lilla (3/11/1888 - 23/12/1957)
23: MARTINI Pauline-Félicité (29/2/1888 - 28/3/1920)
24: MARTINI Marie-Baptistine (14/8/1890 - 7/7/1980)
25: MARTINI Angèle (29/2/1892 - ?)
26: FRANCESCHETTI Thérésine-Marguerite (29/3/1889 - 2/2/1968)
27: FRANCESCHETTI Marie-Françoise (15/12/1896 - 26/11/1987)
28: DESANTI Marie-Célestine (8/8/1890 - 10/9/1971)
29: OTTAVI Xavier, de SOCCIA (instituteur), né en 1866
30: DEMARTINI Joseph (29-1-1886 - 4/4/1957), d'Orto
31: DESANTI Joseph (1/2/1889 - 16/6/1959)
32: DESANTI Dominique-Xavier (31/1/1890 - guerre de 14-18)
33: ? Toussaint de GUAGNO (? - ?)
34: VINCIGUERRA Charles-Marie (10/3/1891 - 13/2/1917)
35: ? (? - ?)
36: PINELLI Laurent-Antoine (20/4/1893 - 25/5/1918)
37: PAPADACCI Paul (31/12/1895 - 12/9/1975)
38: DESANTI Paul-Baptiste (11/3/1884 - 16/11/1948)
39: ANTONINI Angèle, de SOCCIA, nièce du curé (? - ?)
40: PINELLI Marie (? - ?)
41: VINCIGUERRA Marie-Thérèse (6/9/1886 - 28/3/1965)
42: CELLI ? (? - ?)
43: CELLI ? (? - ?)
44: LECA Marie-Dominique (16/11/1886 - 25/9/1954)
45: MARTINI Marie-Catherine (12/10/1885 - ?)
46: PINELLI Suzanne (? - ?)
47: enfant de l'instituteur
48: enfant de l'instituteur
49: CELLI Jérôme (? - ?)
50: FRANCESCHETTI Jean-Baptiste (9/2/1885 - 9/7/1906)
51: DESANTI Valère (31/10/1882 - 24/6/1947)
52: PAOLI Jean-Noël François (2/1/1885 - 24/3/1906)
53: ? Paul, de SOCCIA, fils de Padoue (? - ?)
54: CELLI Toto (? - ?)
55: DEMARTINI Jean-Toussaint (3/12/1893 - 23/1/1972)
Les familles présentes
Les noms des familles présentes au village depuis pratiquement toujours sont bien là.
Les DESANTI sont 8, les MARTINI et les PINELLI 7, les DEMARTINI, VINCIGUERRA et FRANCESCHETTI 4 chacun. On compte aussi 2 PAPADACCI, 2 PAOLI et 2 CECCALDI. Il y a aussi 1 ANTONINI (de SOCCIA) et 1 LECA.
Une curiosité est la présence de 6 CELLI. Elle s'explique par le fait qu'il s'agissait des enfants du garde-forestier Charles CELLI. Plusieurs étaient nés hors de POGGIOLO. Pauline (n°7) naquit dans le village (ainsi que deux frères qui moururent très vite et n'étaient pas sur cette photo). Combien de temps le garde-forestier fut-il en poste ici? Difficile à savoir mais les registres d'état-civil dépouillés par Pierre LECCIA apprennent que Pauline se maria en 1925 au Maroc et y resta jusqu'à la fin de sa vie en 1964.
Autre famille de fonctionnaire: les n° 47 et 48 sont les enfants de l'instituteur Xavier OTTAVI, originaire de SOCCIA. Faut-il supposer qu'ils venaient chaque jour à la suite de leur père ou bien que celui-ci logeait à POGGIOLO ou bien encore qu'ils ne vinrent que pour la photo?
Natalité et mortalité
Les familles nombreuses étaient-elles importantes? Le nombre de fratries peut donner des idées sur ce sujet. La famille DESANTI qui a fait le don de cette photo a énuméré les frères et sœurs suivants:
- 2 et 37 (PAPADACCI)
- 4, 30 et 55 (DEMARTINI)
- 7, 8, 42, 43, 49 et 54 (CELLI)
- 9 et 10 (MARTINI)
- 11, 20, 32 et 38 (DESANTI)
- 12 et 13 (CECCALDI)
- 16, 22, 34 et 41 (VINCIGUERRA)
- 19, 28, 31 et 51 (DESANTI)
- 23 et 24 (MARTINI)
- 26 et 27 (FRANCESCHETTI)
- 40 et 46 (OTTAVI)
La plus jeune de toutes ces personnes était FRANCESCHETTI Marie-Françoise (n°27) qui était née le 15/02/1896 (4 ans au moment de la photo), alors que le plus vieux était DESANTI Valère (n° 51), né le 31/10/1882, et qui avait alors 18 ans. 14 ans de différence entre eux!
L'espérance de vie peut être calculée. Pour les 35 sujets dont les dates de naissance et de décès sont données, l'âge moyen de la mort fut de 61 ans et 1/3.
L'existence la plus longue fut celle de PINELLI Damienne-Marie (n°3) qui vécut jusqu'à 94 ans.
Un monde disparu
Parmi ces 50 visages, au moins 10 (sur les 35 dont nous avons les dates) avaient disparu vingt ans plus tard.
Celle qui mourut la première, dès février 1901, fut MARTINI Ange-Marie (n°9).
Le n° 18, FRANCESCHETTI Antoine-François, engagé dans l'armée, périt de dysenterie amibienne à Rabat en 1913.
Quatre (n° 19, 32, 34 et 36) ont leurs noms gravés sur le monument aux morts de 14-18: DESANTI Jean (n°19), DESANTI Dominique Xavier (n°32), VINCIGUERRA Charles Marie (n°34) et PINELLI Laurent Antoine (n°36) (voir l'article qui leur est consacré en cliquant ICI).
Le cadre dans lequel cette jeunesse de 1900 a vécu a été complètement bouleversé au XXème siècle. L'école n'existe plus. Les enfants qui vivent toute l'année au village sont très rares. Le travail agro-pastoral a presque totalement disparu. Les relations avec le reste du monde sont bien plus importantes. Mais nous descendons de ces jeunes de 1900 qui croyaient en leur village et qui voudraient que nous y croyions encore.
Aux lecteurs de ce blog:
si vous voyez des erreurs ou si vous avez des éléments permettant de supprimer les points d'interrogation, votre aide sera bienvenue.
Les maires écologistes de Lyon et de Bordeaux ont provoqué de grandes réactions par leurs propos sur le Tour de France ou les sapins de Noël.
Il est vrai que, se basant sur quelques succès spectaculaires des écologistes, les experts politiques s'étaient répandus dans les médias pour expliquer que les élections municipales avaient vu l'arrivée d'une "vague verte". Une étude attentive montre qu'elle concerne surtout quelques grandes villes et le plus souvent grâce à une union de la gauche.
Mais on peut rêver... rêver que la nature ne peut plus supporter tout le mal qu'elle subit. Si les hommes et femmes ne font rien, elle pourrait se révolter et se faire sentir rudement.
Regardez à quoi ressemblerait une véritable vague verte à Poggiolo.
Pendant les journées du patrimoine, les bâtiments anciens peuvent être visités. Mais ils ne sont que les rescapés de ce que les générations anciennes ont pu édifier. De nombreux châteaux ou églises ont disparu. Il en reste parfois encore le souvenir et très peu de pierres.
Le docteur Bernard ALLIEZ raconte, dans le texte suivant, sa recherche, voici quelques semaines, d'une église pisane nommée Santa Anoria. Selon les documents, elle se nomme également Sant Anarilla, Santa Naria, Santa Nuria, Santa Noria ou Sannaria. la forme la plus courante est Santa Anaria, version celle utilisée par le cadastre de 1857. Ces orthographes extravagantes cachent simplement la déformation de Santa Maria.
Construite par les Pisans, cette construction était l’église-mère où se retrouvaient les habitants de Poggiolo, Aghja (premier emplacement de Soccia), Guagno, Orto, et Soccia. Elle était située près des Trois Chemins, où se rejoignent les sentiers venant de ces différents villages, sur le territoire de la commune de Soccia mais à la limite de celle de Poggiolo.
Dans sa thèse sur "Les églises romanes de Corse" parue en 1967, la célèbre archéologue Geneviève MORACCHINI-MAZEL avait signalé qu'il existait quelques pierres.
En 2013, deux étudiantes d'origine guagnaise, MEDURIO Noelle et LECA Anna-Maria, avaient étudié le patrimoine bâti des Deux-Sorru. Elles avaient pu photographier une seule pierre de ce qu'elles ont nommé Santa Nuria. Bernard ALLIEZ en a trouvé deux en débroussaillant et a pu les prendre en photo.
Une chapelle oubliée entre Poggiolo et Soccia:
"Santa Anoria" ?
A cinq cents mètres au-delà du cœur du village de Poggiolo, sur la route de Soccia, dans un virage, au lieu-dit des 3 chemins, une allée bordée de chênes se dirige à gauche vers Guagno-les-Bains.
Empruntant ce chemin parfaitement tracé, on passe devant un dépôt de travaux puis une station d'énergie solaire et, après un portail à bestiaux ouvert, on atteint une esplanade utilisée comme dépôt de divers objets "encombrants". Au fond de cette surface en plateau d'environ 100m2, on distingue les restes d'un enclos à cochons et, à gauche de cet enclos, un amas de pierres gît sous des fagots de bois coupés dans un roncier très fourni et épais de plus de deux mètres de haut.
Il ne s'agit pas de gravats éparpillés comme dans le voisinage immédiat mais de pierres moussues, très anciennes, en partie taillées en biseau attirant la curiosité. Après quelques travaux d'approche au sécateur, on distingue des alignements de pierres évoquant l'arase d'anciens murs. A l'ouest de l'ensemble, on remarque deux grosses pierres taillées présentant des empreintes cupuliformes* comme il en existe sur les linteaux des portes des églises romanes.
Avec beaucoup d'imagination, on pourrait reconstituer l'ensemble de cette ruine comme les pauvres restes d'une très ancienne chapelle romane du XIIème ou XIIIème siècle. En témoignent l'orientation est/ouest de l'ensemble, la vue des ébauches d'alignements et l'appareillage visible, la taille de grosses pierres avec des empreintes cupuliformes.
Cette ruine est très dégradée. Elle est particulièrement vénérable car elle témoigne de la vie et du souvenir de nos lointains ancêtres. Elle est actuellement rescapée de l'agression d'un démaquisage "utilitaire" et de l'usage domestique de son voisinage immédiat.
Depuis ce lieu, la vue porte loin. On distingue les villages de Letia, Soccia, Guagno entre autres, et cela permet d'envisager une chapelle destinée à la réunion de plusieurs communautés à des fins religieuses mais également administratives, judiciaires ou politiques. Par ailleurs, jouxtant ce type d'édifice, il était d'usage d'ensevelir les morts, et, même si ces usages sont lointains, pourquoi les oublier?
Avant la disparition définitive de ces vestiges, une protection nous paraît s'imposer.
Les communautés de Poggiolo et/ou de Soccia pourraient s'intéresser à ces insignes vestiges et les sauver .
Ces pierres sont multiséculaires, elles recouvrent les restes et le souvenir des ancêtres des villageois actuels. Je suis certain qu'elles pourront être préservées et respectées.
Bernard Alliez/Mariotti
*Du latin cupula (petite cuve) et forma (forme), désigne toute chose ayant une forme de cupule, c'est-à-dire d'une petite coupe
Commune ou collectivité de Corse, quelle que soit l'administration, ces vestiges doivent être sauvées.
Intervenir est urgent.
Loin des concentrations urbaines, la zone des Deux-Sorru semble être relativement abritée de la contamination de la Covid.
La carte de Santé Publique France publiée par "Corse-Matin" vendredi 18 septembre est particulièrement éclairante. Notre micro-région a un taux d'incidence inférieur à 5 alors qu'il est de 76 pour la région d'Ajaccio.
Faut-il se réfugier dans nos villages? En tout cas, quel que soit l'endroit, il est indispensable de continuer à être prudent.
Article d'Antoine GIANNINI ("Corse-Matin", 18/09/20):
"« En Corse-du-Sud, à ce jour, 6 personnes atteintes de Covid-19 sont hospitalisées dont une en réanimation ou soins continus. En Haute-Corse, à ce jour, 13 personnes sont hospitalisées dont trois en réanimation ou soins continus.»
Pour compléter le tableau, Santé publique France propose également le taux d’incidence brut et le nombre de cas positifs par micro-régions.
Le premier indicateur est en réalité le rapport du nombre de nouveaux cas survenant dans une population donnée, pendant une période donnée, sur l’effectif de la population exposée pendant la même période.
Il s’agit d’un taux moyen exprimé pour 100 000 personnes exposées. Le Grand Sud est le plus touché par le virus avec un taux d’incidence supérieur à 100 pour 46 cas détectés sur la semaine du 7 au 13 septembre. Derrière, suivent le sud de la Plaine orientale, la région d’Ajaccio et la région bastiaise.
Ces trois secteurs ont un taux d’incidence compris entre 50 et 99, avec respectivement, 12, 76 et 55 cas détectés sur la même semaine. Les autres zones se situent à un taux compris entre 10 et 49, hormis pour le Sartenais-Valinco stabilisé entre 0 et 9.
Ces chiffres sont à mettre en parallèle avec le taux de dépistage par territoire.
Paradoxalement, les micro-régions où l’on teste le plus ne sont pas forcément celles où le taux d’incidence est le plus important.
Si c’est le cas pour le Grand Sud ou la région d’Ajaccio, l’Ouest Corse et le Centre Corse dérogent à la règle. Deux territoires où le virus ne circule pas fortement alors que la population a été testée massivement…"
Cours de langue corse:
le jeudi à la mairie de Soccia de 18h à 19h30 pour les adultes et de 19h30 à 20h pour les enfants.
Vacances scolaires d'été:
à partir du samedi 8 juillet
20ème édition du festival Sorru in Musica:
Du 21 au 30 juillet 2023.