Les articles publiés surLuc VICO et Antoine BONELLI faisaient allusion aux bals que ces artistes animaient dans les années 60 et 70.
Certains de nos lecteurs ont pu se demander où ces soirées pouvaient avoir lieu à Poggiolo car la salle des fêtes municipale n'existait pas encore et la salle du bar du Belvédère est bien petite. Mais, à l'époque, les bals se déroulaient en plein air. Félix et Fosca pouvaient utiliser le terrain jouxtant la terrasse du bar poggiolais.
Ce terrain, qui sert maintenant de parking privé, était entouré de canisses longées par des bancs en bois. On payait l'entrée à la porte du bar (sauf si, en profitant d'une distraction de la caissière, on passait par la fenêtre).
L'estrade pour l'orchestre était dans l'angle proche du bar alors que le comptoir était installé à l'opposé.
Sur cette photo tirée d'un film datant de 1967, l'estrade et la terrasse cimentée (où se trouve maintenant la pizzeria) se devinent en arrière-plan de Bernard FRANCESCHETTI.
La clôture de canisses et le comptoir sont visibles sur cette image, tirée d'un autre film de l'époque, de Christian PINELLI jouant à la pétanque.
Même si l'image suivante est de très mauvaise qualité, on peut se rendre compte, près de Hervé CALDERONI en train de lancer une boule, de l'aspect qu'avait le banc en bois bordant les canisses.
Après les festivités, il fallait, comme le firent ici François OLIVA et Jérôme DUGAs, ramener les tables là où elles avaient été empruntées.
C'est ainsi que les nuits poggiolaises de l'été pouvaient être bien animées!
L’ordination épiscopale sera retransmise sur Facebook et sur les réseaux sociaux en direct, le dimanche 13 juin à 15h à la cathédrale d’Ajaccio.
Né le 23 novembre 1968 à Pampelune (Navarre, Espagne).
Naturalisé français par décret 55/362 du 31 octobre 2006, publié au Journal Officiel le 3 novembre 2006.
Études
Institut San Antonio Dottore – Padoue (Italie).
Institut Catholique de Toulouse.
Diplômes
Baccalauréat canonique.
Licence canonique en théologie.
Profession solennelle le 20 septembre 1992 au sein de la Congrégation des Frères Mineurs Conventuels.
Ordonné prêtre le 10 septembre 1994.
Ministères
1994 - 2018 Gardien de la communauté franciscaine de Narbonne.
1994 - 2007 Curé de la Paroisse Saint-Bonaventure de Narbonne.
2006 - 2018 Custode des Franciscains Mineurs Conventuels pour la Province France-Belgique
2007 - 2018 Curé in solidum de la paroisse Sainte-Croix en Narbonnais et membre du Conseil épiscopal du diocèse de Carcassonne et Narbonne.
2012 – 2018 Vicaire épiscopal pour le Narbonnais-Corbières, délégué épiscopal pour les nouveaux mouvements de spiritualité, délégué épiscopal pour le dialogue interreligieux.
Depuis 2018 Gardien du Couvent Saint Maximilien Kolbe de Lourdes. Délégué épiscopal à la protection des mineurs et des personnes vulnérables du diocèse de Tarbes et Lourdes. Cérémoniaire diocésain.
Depuis 2020 Membre du conseil épiscopal du diocèse de Tarbes et Lourdes.
Le mois de mai est dédié au Père ALBINI, qui rendit son âme à Dieu le 20 mai 1839 à Vico.
« Certes, son séjour dans cette Île de Beauté fût bref: quatre années seulement ; mais les âmes saintes ont des jours débordants de vraie vie et de réelle activité » (Balmès).
Le pèlerinage à son tombeau aura lieu les 15 et 16 mai.
Pour mieux connaître sa personnalité, nous publions après le programme l'éditorial écrit par Marie-Thérèse OTTAVIOLI et paru dans "Inseme" il y a dix ans, en mai 2011.
Non, ce Mariani n'est pas celui qui dirige la liste RN aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il s'agit de l'apéritif corse au coca qui est attaqué par le géant américain Coca Cola (voir l'article du 1er mai).
Vendredi 7 mai, sur TF1, le journal de 13heures a consacré un reportage à ce combat.
C'est un élixir à base de feuille de coca, lancé en 1863 par l'apothicaire Angelo Mariani. Devenu un vin apéritif et relancé en 2014, le Coca Mariani est aujourd'hui attaqué en justice par le...
Sagone n'a pas donné son nom seulement à une chanson de Luc VICO; elle est présente dans le titre d'un morceau musical connu comme étant la "Mazurka de Sagone".
On l'entend souvent l'été dans les bars à touristes. Goûtez cette interprétation à la guitare et à la mandoline par des musiciens qui ont cru devoir se déguiser en marins "typiques".
Mais quel est le rapport entre cet air et Sagone?
En fait, pratiquement aucun car cette œuvre est d'abord ajaccienne!
A l'origine, elle fut composée par Paul CHIESA et déposée à la SACEM en 1957 sous le nom de "Java d'amour".
Surement un des plus talentueux guitaristes corses, Paul CHIESA a accompagné Tino Rossi à la grande époque avant de s'installer par amour à Rodez. Il y tenait une boutique dans laquelle il vendait des articles de chasse et de pêche et également des instruments de musique, y donnant aussi des cours de guitare. Sur sa tombe, on peut le voir, guitare à la main, accompagné de son épouse.
La Java fut ensuite "piratée" par Antoine BONELLI qui lui donna le nom de "Mazurka de Sagone".
Antoine BONELLI, originaire de Bocogano, a été l'un des plus grands guitaristes mondiaux et il est resté le symbole des musiques ajacciennes et corses.
Ce virtuose a joué auprès de grands tels que Tino Rossi ou Manitas de Plata. Célèbre pour ses concerts au Son des Guitares, rue Roi de Rome, à Ajaccio, il fut un maître et un exemple pour bon nombres de jeunes musiciens.
La véritable mazurka de Sagone était une java d'Ajaccio.
Et terminons par une version à l'accordéon qui utilise les deux titres pour bien montrer la filiation.
Le 5 mai 1821, mourait Napoléon Ier dans l'île de Sainte-Hélène. Les cérémonies et les controverses actuelles ont fait connaître cette date à nos jeunes contemporains pourtant de plus en plus incultes en matière historique.
Pourtant, on peut toujours imaginer que le destin de l'empereur ait pu être différent. Ainsi, Philippe CHIAVERINI, dans "Tuer l'Empereur", a imaginé un complot visant à assassiner Napoléon quand il était exilé sur l'île d'Elbe.
Son éditeur, Hervé Cheuzeville, fondateur des Edizione Vincentello d'Istria, présente ce livre original dans la vidéo qu'il vient d'enregistrer.
Nous sommes plongés, dès les premières pages, dans la Corse du XVIII° siècle, siège d'affrontements entre les partisans de PAOLI, soutenant la monarchie à l'anglaise, et les Bonapartistes, se ralliant à la Révolution. Fort du prestige que lui donnaient ses victoires, Napoléon afficha dès lors une prétention qui lui sera fatale, celle de l'échec cuisant lors de l'expédition de la Maddalena. Ce rappel historique, conté avec une précision d'horloger, introduit dans son récit la vie d'un paoliste, Orsu, dont le chagrin et la colère seront son antidote contre sa haine de vouloir assassiner l'Empereur, accusé d'être à l'origine de la mort de son féal ami, alors qu'ils s'étaient engagés dans le régiment provincial. Un contenu orné de brillantes connaissances historiques, et une histoire imprégnée de culture corse. Un livre fort captivant. A lire absolument.
Plusieurs questions avaient été posées à propos de cette photo.
Le chanteur et les deux pêcheurs se trouvaient à Sagone, plus exactement sur le quai à côté de l'hôtel de la Marine. Au fond, on voit bien la plage qui longe la route vers Cargese.
Le chanteur placé au premier plan avait comme nom de scène Luc VICO. Il se produisait l'été dans les bals des villages des Deux Sorru, comme à l'époque Charles ROCCHI ou Jules NICOLI.
Quelle époque? Le pull à col roulé, le blouson sur l'épaule et le pantalon avec gros ceinturon sont typiques de la deuxième partie des années 1960 et de la décennie 1970. Regardez vos photos de famille de ce moment-là. Vous verrez la même tenue. Il semblerait que la date de la scène serait exactement 1970.
Quant au titre de la chanson interprétée par Luc VICO, vous n'en sommes pas certain mais il pourrait être "Pêcheur à Sagone", bien que le chanteur ne ressemble guère au raccommodeur de filet et au rameur qui sont au second plan. Il dit bien, par exemple, "moi qui suis pêcheur à Sagone" et "je jète mes filets".
Nous avons avec ce document l'exemple même des chansonnettes qui se voulaient typiques de la Corse et dont la vogue était en train de s'estomper alors que débutait le renouveau culturel du riacquistu.
Merci au groupe "Sagone c'est l'histoire d'un village qui, non juste l'histoire" qui a publié ce film sur Facebook.
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blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).