Il en est à son 383ème numéro mais le bulletin mensuel «INSEME» continue vaillamment son existence.
La livraison de février du journal inter-paroissial des Deux Sorru et des Deux Sevi est à lire sans tarder (en cliquant sur le lien qui est à la fin de cet article ou en allant sur le site Inseme-Bulletin).
L’éditorial, écrit par Pascale CHAUVEAU évoque le Vendée Globe, «voyage au bout de la folie» par des héros qui sont là «pour faire rêver les gens en cette période difficile».
Le billet spirituel du Père Jean-Pierre BONNAFOUX explique que le Carême est un «chemin à inventer vers Pâques».
Après le calendrier des célébrations du mois de février, des brèves signalent le décès d’Yves LUTET et l’atelier gym douce.
Un peu d’histoire avec Michel FRANCESCHETTI qui raconte la fondation du couvent de Vico grâce à la donation du seigneur Giovan Paolo de LECA le 20 juin 1481, voici 540 ans.
Françoise ARRIGHI décrit les traditions sur l’Epiphanie.
Des nouvelles du canton sont données par Pascale CHAUVEAU: journée de dépistage au collège, tri sélectif à Letia.
Le Secours Populaire intensifie ses actions pour répondre à l’urgence sociale en milieu rural (article de Catherine SORO-VOGLIMACCI).
A Vico, le Café National s’est agrandi, nous apprend Annie ABBAMONTE.
Elisabeth BERFINI, prieure de A Cunfraternita di u Padr’Albini, exprime combien fut enrichissante la journée du 25 janvier auprès des reliques de Sainte Bernadette présentes jusqu’au 18 février à Bastia.
Et pour terminer, n’oublions pas que la Saint Valentin est le dimanche 14 février !!!
Les villages d'Ortu et de Pighjolu ont un point commun dans le domaine artistique. Ils possèdent chacun dans leur église paroissiale un tableau ayant le même titre:
"Vierge à l'Enfant remettant le Rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne".
Mais les deux œuvres sont très différentes.
Dans l'église d'Ortu.
A Ortu, dans l'égliseNotre-Dame-du-Rosaire et de l'Assomption dite Santa Maria della Stella ou Sainte-Marie, l'auteur est connu: Francesco CARLI, né à Lucques vers 1735 et mort en Corse en 1821. Le tableau est classé monument historique depuis 1982. Voici quelques années, Yves LUTET en avait parfaitement réussi la restauration.
A Pighjolu, à Saint Siméon, l'artiste (anonyme) a représenté les mêmes personnages dans les mêmes postures (sauf que la Vierge poggiolaise est debout et non pas assise) mais de façon plus dépouillée.
Dans l'église de Pighjolu (photo Michel Franceschetti).
Le tableau poggiolais est à l'intérieur de l'église, dans la chapelle dédiée à la Vierge qui occupe la partie gauche du transept, au même endroit que lors de l'inventaire réalisé le 2 juin 1905. Comme origine, le document indique qu'il a été "introduit depuis le rétablissement du culte", sans plus de précision.
Il est à signaler que des cartes postales représentant cette peinture avaient été imprimées il y a quelque temps et qu'il en reste encore en vente.
Photo Michel Franceschetti.
Emplacement du tableau à l'intérieur de St Siméon. Schéma Michel Franceschetti.
Le thème commun montre l'importance qu'a eu la prière du rosaire dans la piété d'autrefois.
Les deux églises furent reconstruites presque en même temps: en 1872 pour Ortu, 1874 pour le gros œuvre de Saint Siméon, après bien des vicissitudes.
L'église poggiolaise fut bénie le 4 octobre, jour de la fête de Notre Dame du Rosaire, par le curé Pierre-Jean OTTAVY, desservant de la paroisse, spécialement délégué par Monseigneur l'évêque François-Xavier André de GAFFORY.
La détérioration du pont à Guagno-les-Bains près du confluent a fait l'objet d'un article le 8 juillet sous le titre "Tout est-il prêt pour les vacances?" . Depuis, la situation ne semble pas ...
Il est difficile de se rendre compte du travail de restauration accompli par Yves LUTET sur le tableau de l'église d'Orto (voir article précédent) car il faudrait avoir un image de l'état précédant la restauration.
Mais on peut avoir une idée avec une peinture se trouvant à Marseille.
En octobre 2016, «Le Ravissement de Marie-Madeleine» peint en 1696 par Michel SERRE, classé Monument historique, a retrouvé sa place à l'église des Chartreux à Marseille. Cette œuvre picturale est la plus grande de toutes celles exposées dans les églises marseillaises (7 mètres sur 5). Et l'on peut comparer sa situation avant et après.
Avant et après (photo mairie 4-5 Marseille).
La différence est nette. Elle résulte de dix-huit mois de travail effectué par LUTET et TOTI dans leur atelier de Saint-Maur.
Ce fut, d'après la mairie des 4e et 5e arrondissements, "une opération délicate et de grande envergure (allègement des vernis, nettoyage et enlèvement des repeints, réintégration esthétique) effectuée sous le contrôle régulier d’un conseil scientifique".
En dehors des fresques du couvent évoquées dans l'article précédent, Yves LUTET a restauré un tableau de l'église d'Orto: la "Vierge à l'enfant remettant le rosaire à sainte Dominique et à sainte Catherine de Sienne".
La scène principale de cette grande toile, accrochée en principe dans la chapelle latérale gauche de l'église, est encadrée par quinze petites scènes représentant les Mystères du Rosaire. Son auteur est le peintre Francesco CARLI, né à Lucques vers 1735 et mort en Corse en 1821.
Le tableau est classé monument historique depuis 1982.
Yves LUTET en avait parfaitement réussi la restauration comme le montre cette photo de Chantal SINTENAC PAOLI.
C'est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès soudain d'Yves LUTET le mari de Sophie TOTI,
Nous garderons tous en memoire la rénovation du tableau de la vierge de notre eglise d'Orto qui leur avait été confiée et qu'ils avaient réalisé tous deux, avec succès. Le village de Poggiolo avait aussi eu le plaisir d'exposer ses tableaux dans la salle des fêtes.
Ce soir, nous sommes très tristes de son départ si prématuré.
Nous pensons très fort à Sophie, à ses enfants : Camille, Zoé, Bastien et Martin et leur présentons nos sincères condoléances.
(Texte publié par Bernadette PIETRI sur Facebook vendredi 22 janvier)
Le blog des Poggiolais ajoute également ses condoléances à toute la famille.
En pièce jointe, l'article paru dans "Corse-Matin" le 28 octobre 2015 et consacré à la restauration des fresques de la salle de réunion du couvent de Vico par Yves LUTET et son épouse.
Le Vésuve et les ruines de Pompéi, montrés la dernière fois, font partie d'une fresque qui comporte également des montagnes (très certainement les Apennins). Le décor est très fleuri. Le go...
Evénements concernant Poggiolo et les villages voisins et s'étant déroulés pendantles années se terminant par 1 ou 6, ce qui permet des chiffres ronds pour des anniversaires.
1941:
- 19 mars: décès de Jean DESANTI, adjudant au 11e RAT, dans le camp de prisonniers de Ravensburg Weingarken (dépôt 231) en Allemagne. Il était né le 19 juin 1914 à Guagno-les-Bains où son corps fut inhumé en 1947 (Les héros de 39-45).
- septembre: dissolution du conseil municipal et remplacement par une délégation spéciale nommée par le gouvernement de Vichy (Inutile de voter).
1946:
les chiffres officiels donnent 653 habitants à Poggiolo (oui: 653), record historique pour le village (Combien de Poggiolais?).
1951
18 janvier: décès du poète Petru Santu LECA, d'Arbori (Solution de la devinette: Petru Santu LECA).
1956:
après le décès de l'abbé PASTINELLI, le diocèse confie la responsabilité du culte à Guagno et Guagno-les-Bains aux Oblats de Vico. Orto, Poggiolo et Soccia gardent un curé commun (le Père MILLELIRI) (Milleliri, un prêtre de caractère)
- ouverture, près de la fontaine de St Marcel, du "Robinson", bar-dancing très apprécié pendant quelques années par les jeunes (Un ancien lieu de rencontre).
- décembre: parution du premier numéro de "Inseme", mensuel interparoissial "per a communicazione a fraternita e a fédé", édité, sous l'impulsion du Père Jean-Pierre BONNAFOUX, par l'association des Amis du couvent de Vico. Le bulletin «Inseme» en route pour ses vingt ans.
Le comité de rédaction d'Inseme.
2001
16 août: à la fin d'une journée d'animations et de la procession de saint Roch, le village est rassemblé pour une photo de la communauté poggiolaise (Tous unis comme en 2001?)
:
blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).