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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 21:51

Au contraire des citoyens continentaux, les électeurs de Poggiolo et de Guagno-les-Bains se sont bien mobilisés pour voter  aux élections territoriales.
Sur 150 inscrits, 105 se sont exprimés (dont 18 par procuration) pour dire qui ils veulent pour diriger la Corse. Donc, une participation en hausse avec 70% de suffrages exprimés contre 68,75% en 2004.
En tête, Gilles SIMEONI, avec 31,43%, améliore le score de son père qui avait eu 25,25% en 2004. En seconde position, Paul GIACOBBI fait 24,76%. Puis, arrive Jean-Guy TALAMONI avec 11,43%. Les autres listes attirent moins de 10% des Poggiolais.
Beaucoup d'autres commentaires peuvent être réalisés mais nos lecteurs en sont tout à fait capables. Les résultats de la commune (tableau ci-dessous) pourront être comparés à ceux de l'ensemble de la Corse et à ceux de Poggiolo de 2004 en relisant l'article publié le 6 mars.
Pour le reste de Sorrù in Sù, chaque commune a voté de façon très différente des autres:
  -ORTO: 40% pour TOMA et 25,26% pour SIMEONI
 
-GUAGNO: 32,87% pour GIACOBBI et 23,78% pour TALAMONI
  -SOCCIA: 24,65% pour TOMA et 23,24% pour de ROCCA-SERRA

résultats 1er t 2010

 
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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 20:02
Il n'était pas Corse, ni d'origine insulaire. Il n'a jamais parlé de l'Ile de Beauté dans ses chansons.
Jean FERRAT vient de mourir samedi 13 mars à l'âge de 79 ans à l'hôpital d'Aubenas, à une quinzaine de kilomètres de son village d'Antraigues-sur-Volane, dans son pays ardéchois cher à son cœur. On peut apprécier ou non son engagement politique. On peut aimer plutôt telle ou telle de ses chansons. Jean FERRAT a cependant sa place ici pour "La montagne", inspirée par son Ardèche mais qui retentit chez tous ceux qui tiennent à leurs racines. Sa montagne est aussi la nôtre. Ses paysans sont aussi nos familles.
Marthe POLI a eu l'excellente idée d'illustrer cette chanson par des vues d'Ortu et de Guagnu. Regardez. Ecoutez.

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 22:04
La Corse a été bien blanchie ces jours-ci. A Poggiolo, la neige est tombée dans la nuit de mercredi 10 à jeudi 11 mars, mais n'a pas tenu trop longtemps (à part, bien sûr, sur les montagnes).
Faut-il être heureux qu'elle n'ait pas trop gêné? En tout cas, Marie-Claude en a profité pour réaliser ces deux clichés.
 neige 11 mars 10a
neige 11 mars 10b
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 21:03
Le "Corse-Matin" de dimanche 7 mars publie un article signé de J.-M.F. consacré à la dénonciation de la divagation des animaux, thème récurrent et préoccupant pour tous.
Le texte se termine par le souhait que les candidats aux élections s'y intéressent. "Leur programme devrait donc mentionner leur volonté ferme d'éradiquer (enfin) cette anomalie d'un autre siècle".
Le correspondant habituel pour notre canton croit que la divagation des cochons, vaches et autres existait dans les autres siècles. C'est vrai mais il ne faut pas croire que cette divagation était anarchique. Au contraire, elle était suffisamment contrôlée pour éviter les dégâts.
Un témoignage en est fournie par "L'essai sur la topographie physique et médicale de Saint-Antoine de Guagno", dissertation soutenue à la Faculté de Médecine de Strasbourg le 17 août 1829 par Jean-Baptiste-Joseph THIRIAUX (texte reproduit  dans le recueil "Acqua medicinale" publié par Louis Mathieu GENTY vers 1992).
A la page 11 de cet essai, le docteur THIRIAUX décrit les animaux de Guagno-les-Bains et précise:
"Le porc est très petit; sa robe est généralement noire. On a la mauvaise coutume de le laisser en liberté; cependant il n'en résulte d'autre inconvénient que la mal-propreté des passages; car il n'est pas méchant, et ne peut, à raison du triangle appelé catena, qu'on lui passe sur le cou, s'introduire, à travers les haies, dans les jardins."
L'anomalie n'est pas de laisser errer les bêtes, mais de ne plus utiliser la catena. Si, comme il est écrit dans l'article de J.-M. F., les maires ne peuvent faire appliquer l'interdiction de divagation, pourquoi ne tenteraient-ils pas de revenir à la catena? Comme "La vraie tradition est critique", nous reviendrions à une tradition qu'il fallait garder car elle avait fait ses preuves.
div
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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 21:14
Comme d'habitude, en début de mois, "INSEME" est paru.
Une bonne partie de ce numéro est évidemment consacrée à la préparation de Pâques.

Après l'éditorial consacré à "La journée de la femme" (qui est le 8 mars), les pages 2 et 3 donnent les dates et horaires des célébrations religieuses pour préparer Pâques.
La page 4 contient le billet spirituel sur un baptême d'adulte (Vanessa PAOLI).
Grâce à la page 7, on peut apprendre qu'il y aura "Un Vendredi Saint original" avec la présence des musiciens de Sorru in Musica à la veillée et à la procession à Vico.
En-tete-inseme-copie-1.jpg

Mais "INSEME" a la grande qualité de ne pas être seulement une feuille paroissiale. Il est aussi un bulletin d'informations locales. C'est en cela que sa lecture est indispensable.
Un article décrit le tournage d'un film sur Grosso Minutu dans le canton (et rappelle qui est ce personnage emblématique de l'humour corse).
Un autre présente l'Ensemble Instrumental de Corse (renseignements supplémentaires en cliquant ICI) qui donnera un concert le 20 mars à Vico.
Les recettes de cuisine de la page 9 sont des pâtisseries du temps pascal (cacavellu e strena di Pasqua)
En page 11, un article et un témoignage présentent les nouveaux arrivants dans le canton.

L'ensemble des douze pages de la livraison de mars est consultable sur le blog http://inseme-bulletin.hautetfort.com/
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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 21:07

Faure Gnassingbé a été réélu président du Togo pour un second mandat, selon les résultats provisoires communiqués samedi soir par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), avec 60,92% des voix (1.243.044). Cette victoire, quelles que soient les réserves qui peuvent être émises sur sa régularité, est également celle de Charles DEBBASCH, conseiller spécial du Président, qui a rang de ministre. Ce juriste français avait Debbasch2déjà conseillé le précédent Président, le général Eyadema, et il a été l'instigateur de la contorsion constitutionnelle qui avait permis à Faure Gnassingbé de succéder à son père en 2005.
Charles DEBBASCH a un curriculum vitae impressionnant (que l'on peut voir sur
son blog http://charlesarthur.space-blogs.com/). Il est surtout connu comme professeur de Droit et comme Président de l'Université d'Aix-Marseille III dont il avait obtenu la création de haute lutte dans les années agitées d'après-mai 68. Il a également été à la une de nombreux journaux pour ses ennuis judiciaires concernant la gestion de la Fondation VASARELY à Aix-en-Provence.

Enfin, il connaît bien la Corse, et surtout notre canton, car il a été marié avec Marie-Hélène OTTAVY, originaire de Soccia. Beaucoup se souviennent peut-être d'avoir vu le couple (avec son chien yorkshire) à la salle des fêtes pour le 15 août ou à la foire de Renno où le doyen honoraire dédicaçait ses livres. Les obsèques de Marie-Hélène avaient frappé par le grand nombre de belles voitures remplies de personnalités togolaises qui avaient grimpé jusqu'à l'église de Soccia.
Pourquoi l'évoquer sur le blog de Poggiolo? Pas par curiosité malsaine mais pour donner le texte suivant extrait d'un de ses livres (et republié dans
son blog). En dehors de la critique du passéisme des nationalistes (dont on peut penser ce que l'on veut), il y a là une description des paysages des Deux-Sorrù, des faux espoirs de Guagno-les-Bains et des changements dus à la modernité. 
 

[10/08/2007 11:03]
LE PROBLEME CORSE
LE PROBLEME  CORSE                                            
 CERVEAUX DECHIRES

 

je publie à nouveau ce texte écrit en 2003 et qui a gardé toute son actualité

 

LES FLAMBEAUX DE CONTINUITE
Le lendemain, il n’était plus question de paroles mais de réalités. Je m’étais enfoncé dans la vallée de Vico. J’avais quitté les roseaux marécageux et les eucalyptus enivrants et je m’étais engagé dans la plaine puis dans la montagne. Lacet après lacet, je m’évertuais à rejoindre ma cible. Impatient et téméraire, je forçais quelque peu sur l’accélérateur pour atteindre plus vite mon but. La nature se faisait plus sauvage. Les chênes verts s’étaient teintés de noir et dessinaient des ombres inquiétantes. Trois sangliers égarés veillaient la dépouille de l’un des leurs qui avait voulu se frotter de trop prés à la civilisation automobile. Puis Soccia apparut, sorte d’île dans ce cirque de montagnes majestueux. Les pierres stables et ardentes de monotonie et le village pareil à lui-même donnaient l’impression de l’immobilité. Et, pourtant, je ne pouvais m’empêcher, en progressant dans une lente procession dans les rues en colimaçon du village, ébloui par la majesté des massifs environnants, de ressentir des idées contradictoires s’entrechoquer dans mon esprit.


V
oilà vingt ans, la télévision ne pénétrait pratiquement pas ici. Zone d’ombre disaient les techniciens de TDF. Dominique, sorte de tonton flingueur, recréait sa vie à sa façon. Il se voyait empereur de Montmartre, roi des bandits manchots, prince des filles  faciles. Et on se demandait ce qu’il faisait là dans une maison presque en ruine sans moyens pour se chauffer. Ce qui ne l’empêchait pas de loin en loin, de plus en plus  loin, d’aller mener la grande vie à Ajaccio, à Nice ou à Toulon. Plein de projets, il fascinait son frère inspecteur des impôts débonnaire et droit qui revenait de ses séjours à Soccia plein d’idées folles. Le champ d’oliviers hérités des parents allait devenir le siège d’un grand établissement de cure thermale et pourquoi pas d’un casino. Et mon interlocuteur d’exhiber la copie d’un édit de Louis Philippe  du 7 septembre 1840 qui déjà déclarait d'utilité publique les travaux entrepris à Guagno les bains. Enfin, les touristes allaient affluer dans le village, et payer à prix d’or les chambres d’hôtes.ame debbasch

 

LES CHOCS DU CHANGEMENT

 

Vingt  ans après, l’établissement thermal a poussé mais sur le terrain d’un voisin. Les touristes n’ont pas suivi. Le Tonton flingueur est relié au monde par satellite et il peste de voir son village dépérir. Les jeunes délaissent les maisons familiales pour aller s’installer plus prés des plages. La société de consommation est passée par là et lors de la fête patronale les rythmes américains ont remplacé les ritournelles corses. Voici les jeunes gagnés par la mondialisation. Ils achètent des fringues estampillées. Ils se coiffent comme leurs idoles américaines . Ils jouent sur des playstation et rêvent de la guerre des étoiles numéro dix. Les couples se font et se défont à un rythme que les parents n'arrivent plus à suivre et les enfants du divorce rejoignent les grands-parents plus souvent que de raison. Quelle place pour l’identité dans ce déferlement de modernité, dans cette ouverture si grande sur le monde qu’elle déchire les linteaux des anciennes fenêtres? Le cimetière des corsitudes abandonnées serait grand ouvert et le vent du grand large emporterait les derniers vestiges d’une authenticité disparue. Comme s’il suffisait de lustrer les feuilles dentées des châtaigniers pour faire disparaître la mémoire de leurs racines ! Car d’autres tendances encore plus profondes se font jour.


 Les civilisations sont rebelles à la mort. Quand elles sentent celle-ci se rapprocher, elles se réveillent et engagent le combat contre le virus assimilationniste. A toi, l’anglais triomphant de ton universalité, à toi le français subtil et tourmenté, j’oppose la langue corse variée de ses patois mais lieu géométrique de la reconnaissance d’une identité. A toi le cosmopolitisme universaliste, j’oppose la trame des origines, la loi du sang. Et à chacun de se découvrir plus corse que son voisin, corse de l’intérieur contre corse de l’extérieur, corse de souche ou d’adoption, de mère ou de père. A toi le capitalisme, j’oppose le respect de la tradition, la paix des rivages, le droit du peuple à sa terre. A toi le citoyen du monde, découvreur des horizons lointains, je réponds par ma volonté de vivre et mourir au pays.


Ainsi , il y aurait deux logiques, l’une de l’enfermement et de l’isolement, l’autre de l’ouverture. Corses isolés dans leur île  ou île plongée dans le tourbillon universel des Corses de partout et d’ailleurs. Une île pour les Corses ou des Corses dans leur île. Débat source de haines irréductibles, de combats fratricides, de morts inutiles, de paillotes brûlées par de prétendus gardiens de la loi.


 Ainsi devisait mon interlocuteur. Je lui répondis :


« Rassurez-vous les choses sont plus compliquées qu’il n’y parait. Il n’y a pas une ligne de démarcation entre ces deux univers , une frontière qui sépare deux clans. La ligne de fracture est à l’intérieur même des cerveaux qui adhèrent à ces deux conceptions à la fois. Il ne devrait pas être bien sorcier de  réconcilier ces neurones égarés. »

 


 
DOYEN CHARLES DEBBASCH

 

 

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 21:29
   D'après les médias, les élections régionales (dites territoriales en Corse) ne semblent pas passionner les gens. Elles seront cependant l'occasion de conforter ou de changer les équipes qui gèrent les régions. En Corse, la majorité actuelle paraît en difficulté. Les électeurs de Poggiolo participeront au scrutin et il sera intéressant de comparer les résultats poggiolais avec ceux des autres communes de l'île, et aussi avec les résultats précédents.
Voici des tableaux donnant les chiffres des scrutins des deux tours des élections régionales de 2004 dans la commune et dans l'ensemble du département de Corse-du-Sud.
  Le grand vainqueur était la liste d'Edmond SIMEONI qui, avec un quart des voix au premier tour et un tiers au second, réalisait des scores bien supérieurs à sa moyenne départementale. Ensuite, venaient la liste de droite de José ROSSI et celle de gauche d'Emile ZUCCARELLI. Par contre, la liste Camille de ROCCA-SERRA (vainqueur de la région) était seulement huitième au premier tour et quatrième au second. Aux extrêmes, le communiste Dominique BUCCHINI réalisait un score plus faible que sa moyenne départementale alors que le FN Olivier MARTINELLI avait un résultat supérieur à sa moyenne.
(vous pouvez cliquer sur les tableaux pour les agrandir)

élections 2004


élections C du Sud 2004

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 06:44
Pour la fête de Saint Siméon, dimanche 28 février, les Poggiolais se sont réunis pour une fervente messe avant de partager le copieux apéritif offert gracieusement par la municipalité.

repas St Sim 2010-1
Pour le repas de Saint Siméon, les Poggiolais avaient lancé une nouveauté: l'organiser midi au lieu de le faire le soir.
L'équipe des  gros bras a d'abord préparé la pulenda avec la farine de châtaigne provenant de la famille CORRIERAS.
repas St Sim 2010-2
repas St Sim 2010-3

Chacun avait plusieurs tranches de pulenda dans son assiette.
repas St Sim 2010-4

Le figatelli était d'Orto.  
D'où venaient le bruccio et le fromage? En tout cas, les produits étaient tous d'excellente qualité. 
repas St Sim 2010-5
Hélène, la trésorière, était à l'entrée de la salle des fêtes pour enregistrer les entrées (plus de soixante-dix personnes sont venues). 
repas St Sim 2010-6
Différentes générations se sont côtoyées.
repas St Sim 2010-7repas St Sim 2010-8repas St Sim 2010-9repas St Sim 2010-10
Jean-Marc et Carole avaient amené des amis d'Ajaccio.
repas St Sim 2010-11
Des voisins d'autres villages étaient venus.
repas St Sim 2010-12
Amusement et perplexité.
repas St Sim 2010-13
Et un joli sourire pour terminer!

repas St Sim 2010-14 
(Merci à Marie-Claude pour ses photos) 
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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 12:00
Pour avoir des renseignements sur la campagne électorale dans notre micro-région, il vaut mieux être Marseillais que Corse. 
Bien sûr, "Corse-Matin" annonce les diverses tournées de candidats, souvent au dernier moment. Mais il ne publie pas de compte-rendu de ces réunions.
Jusqu'à présent, Poggiolo a vu passer en premier lieu Jean-Guy TALAMONI, puis Simon RENUCCI le 27 février. Camille de ROCCA-SERRA et Ange SANTINI sont allés mercredi 24 à Piana, Ota, Evisa, Guagno, Vico et Cargese. S'ils ont fait le déplacement jusqu'à Guagno, pourquoi avoir négligé l'autre côté de Sorrù in Sù?
Par contre, Paul GIACOBBI a déjeuné mardi 2 mars à Soccia avec les élus du canton avant de prendre le café à Poggiolo et de repartir à Vico pour une réunion publique. D'autres suivront peut-être.
Comment se passent ces visites villageoises? "Corse-Matin" ne s'y intéresse pas. Paule CASANOVA justifie ce désintérêt en écrivant samedi 27 que les mentalités des hommes politiques ont changé. Ils pensent surtout à leurs blogs et à leurs vidéos. "Les hommes sont souvent sans cravate, les femmes en jeans, les équipes ne s'éternisent plus dans chaque village de l'intérieur autour de 15 personnes . (...) Les candidats (...) sont contraints d'aller à l'essentiel".
Heureusement, "La Provence" de Marseille nous en dit plus par le biais de son envoyé spécial Luc LEROUX (article du 27 février) qui était à Cargese et qui montre que ces réunions sont assez paisibles:

"Sur le perron de sa minuscule mairie, le maire de Cargèse attend le président de l'assemblée de Corse comme un curé ses ouailles. Dans ce village du golfe de Sagone, la réunion politique anime la rue centrale. En Corse, où l'on goûte la chose politique, on va écouter même ses adversaires. Stéphane Colonna, le frère d'Yvan, est donc parmi les quelques nationalistes du village qui patientent, adossés au mur face à la mairie. Camille de Rocca Serra boucle une journée de pêche aux voix dans le canton Due Sevi Due Sorru. Il se campe derrière la table des mariages. Nicolas Sarkozy est partout : en photo officielle sur le mur de la mairie, dans la salle à travers un de "ses cousins", un jeune homme de la famille de la première épouse du président de la République qui vit à côté, à Vico. Et surtout dans le discours de Camille de Rocca Serra."Notre ami Nicolas Sarkozy aime la Corse et l'a beaucoup aidée."
Face à un bilan contesté qu'il défend - Plan d'aménagement et de développement durable de la Corse remisé après une levée de boucliers, endettement de la collectivité… -, Camille de Rocca Serra joue à fond la carte du président de la République, dans une région où il fait son plus beau score. Mais la seule question posée a trait au "rapprochement des prisonniers."

candidats territorialesLes représentants des diverses listes lors d'un débat récent 

 

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 22:50
Nous apprenons l'accident dont a été victime Paul COLONA, maire de Guagno. Un de ses pieds a eu des tendons sectionnés par une tronçonneuse.
Le blog Poggiolo lui souhaite un prompt rétablissement. 
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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Cours de langue corse:

le jeudi à la mairie de Soccia de 18h à 19h30 pour les adultes et de 19h30 à 20h pour les enfants.

 

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à partir du samedi 8 juillet

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