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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 18:00

P0423.jpgConseil paroissial de

Poggiolo - Guagno les Bains

Compte-rendu de la réunion du 23 février 2013


    À l’issue de la réunion qui s’est tenue après la célébration de la Saint Siméon, en présence des participants à la messe et du Père Dominique, il a été décidé que :

  - lors des différentes cérémonies religieuses (baptêmes, communions, mariages, enterrements) les familles concernées prendront en charge, avec le concours éventuel d’habitants volontaires, le nettoyage si nécessaire, l’installation et, le cas échéant, la remise en état de l’église ;

- les clefs de Saint Siméon et de Saint Roch sont déposées au Bar « Le Belvédère » ; les personnes intéressées peuvent les y prendre et doivent, impérativement, les y rapporter ;

- la gestion financière des fonds de la paroisse est assurée par Lise et Germaine ;

- les interventions des personnes bénévoles qui participent à la préparation et à l’animation des célébrations sont coordonnées par Hélène qui assure, également, en tant que de besoin, les relations avec les Pères Oblats et l’EAIP.

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 18:01

Les soldats français se battent au Mali, sur le territoire d’un pays indépendant mais qui a été longtemps une colonie de la France. Et, parmi les administrateurs de cette époque, il y eut un Poggiolais.

 

 

    Jean Hyacinthe DESANTI naquit à Poggiolo le 27 janvier 1889. Il était le fils de Pierre FrançoisDESANTI et de Jéromine CAMILLI, née à Cristinacce. Le premier DESANTI mentionné dans les documents poggiolais est Gioan Michele, décédé vers 1770.

    Sur l’acte de naissance, son prénom est orthographié "Jasynthe", rapporte Pierre LECCIA dans la recension des registres d’état-civil de Poggiolo accessible sur GENEANET.

    Il épousa le 23 novembre 1922, à Vico, Marie Gracieuse LECA, avec laquelle il eut trois enfants : Paulette et Pierre, nés à Grand-Popo au Dahomey, et Jérômine, née à Vico. Il est l’aïeul des BARTOLI et CHABROLLE actuels.

 

 

UNE JEUNESSE STUDIEUSE

    Dernier d’une fratrie de neuf enfants, il bénéficia de l’aide de ses frères et sœurs pour ses études. Il obtint le baccalauréat au lycée Carnot de Tunis, dans ce protectorat où les Corses de notre région étaient si nombreux (voir l’article « L’empire sahélien des Sorrinesi »). Puis il fit des études de droit à Paris où il se lia d‘amitié, malgré des options politiques très différentes, avec un autre Corse, César CAMPINCHI, originaire de Calcatoggio, qui fut ensuite ministre de la Marine entre 1937 et 1940. Il passa un an à Londres comme surveillant de lycée pour apprendre l’anglais, ce qui était inhabituel à l’époque.

    Après ses études, Jean Hyacinthe DESANTI entra dans l’administration coloniale dont il franchit les différents échelons en restant toujours en poste dans la même partie de l’A.O.F. (Afrique Occidentale Française).

 

Carte de l'AOF en 1939 (image Wikipedia)

Carte de l'AOF en 1939 (image Wikipedia)

 

ENTHOUSIASME ET ARDEUR POUR LE DAHOMEY

    Il arriva à Cotonou, au Dahomey, en 1913 « plein d’enthousiasme et d’ardeur » pour « assister et participer dans toute la mesure de ses modestes moyens, à cette passionnante réalisation » qu’était l’administration coloniale, écrit-il dans son livre Du Danhomé Au Bénin-Niger”.

    Peu après, la guerre éclatant, il participa aux combats contre la colonie allemande du Togo. Il aurait même reçu en mains propres, comme représentant du gouverneur français, la capitulation du commandant allemand.

    Il fut successivement élève administrateur, chef de subdivision, puis commandant de cercle et secrétaire général, au Dahomey (devenu le Bénin en 1975).

    Il devint gouverneur par intérim de cette colonie le 24 août 1934 (cf ci-dessous l'article enthousiaste du « Phare du Dahomey » août 1934).

 

Un Poggiolais au Mali

 

  En application du décret du 29 novembre 1934, qui instaurait une union entre Dahomey et Togo, il fut ensuite placé sous l’autorité de Maurice-Léon BOURGINE, lieutenant-général du Dahomey et commissaire de la République au Togo, à partir du 22 septembre 1935, et prit le titre de lieutenant-gouverneur par intérim du Dahomey.

    Il connaissait parfaitement le pays dont il avait appris les dialectes. Les autochtones lui donnèrent plusieurs surnoms comme « Tête de lion », « Denys l’Ancien » ou «le Caïman de Simendé ».

    Attaché à l’Afrique, Hyacinthe DESANTI voulait que les limites administratives coloniales soient tracées de façon plus logique, ce qui aurait peut-être pu éviter certains conflits frontaliers dans l’Afrique indépendante. Ainsi, il demandait le rattachement du Gourma et de la rive droite du Niger au couloir dahoméen.

 

Un Poggiolais au Mali

 

LE SOUDAN ET SES PROBLÈMES

 

    En juin 1936, il partit en congé en métropole et ne revint plus au Dahomey où il avait passé 23 ans. Le gouvernement de Front Populaire voulait éloigner un haut-fonctionnaire qui était maurrassien d’Action Française et qui, contrairement à la majorité des cadres coloniaux, n’appartenait pas à la franc-maçonnerie..

    Le 14 novembre 1936, il devint donc secrétaire général du Soudan français que l’on appelait aussi le Haut Sénégal-Niger et qui est aujourd’hui le Mali (cf l'annonce ci-dessous parue dans « Le Phare du Dahomey », décembre 1936).

Un Poggiolais au Mali

 

Ensuite, en mars 1938, il fut nommé gouverneur intérimaire du Soudan.

    Installé à Bamako, il voulut continuer la mise en valeur, alors fortement vantée en métropole, de cette colonie, comme les grands travaux d’aménagement du delta intérieur du Niger.

    Mais la seconde guerre mondiale obligea le Soudan à “fournir des hommes, travailleurs et soldats, des denrées vivrières et du bétail (...) destinés aux territoires voisins, et en particulier au Sénégal”, ce qui remettait en cause les politiques de développement de ce territoire (4ème de couverture du livre de Vincent JOLY “Le Soudan français de 1939 à 1945”). Il s’opposa à l’application de la conscription pour les indigènes maliens alors que les armes pour les équiper étaient insuffisantes (1 fusil pour 7 soldats soudanais!).

    La situation ne semble guère avoir changé maintenant lorsque l’on lit dans « Libération » du 21 janvier 2013 :

    « Quant à l'équipement (de l’armée malienne), il se résumerait à un fusil pour cinq hommes, des vieilles kalachnikovs usées ».

    Il fallut ensuite gérer les retombées de l’armistice du 22 juin 1940 avec l’Allemagne, dont profitèrent les islamistes (déjà!) du cheikh HAMALLAH qui entraînèrent des incidents sanglants à Nioro-Abassa en août 1940.

    Le territoire subit les contrecoups des divisions entre Français avec l’épisode SCAMARONI. A la suite de l’échec de l’attaque gaulliste et anglaise contre Dakar pour rallier l’A.O.F. à la France Libre le 23 septembre 1940, Fred SCAMARONI, porteur d'une lettre du général de Gaulle, avait été emprisonné au Sénégal puis transféré à Bamako. Là, Jean Hyacinthe DESANTI lui demanda de jurer de ne pas s’évader. Le résistant corse refusa et s’échappa. Il fut repris et envoyé à Alger où il fut ensuite libéré et il put commencer ses activités clandestines dans la Résistance.

 

 

L’ATTACHEMENT AUX RACINES

    Pendant toute sa carrière africaine, Jean Hyacinthe n’oubliait pas son village natal où il revenait lors de ses congés, un été sur deux.

 

Un Poggiolais au Mali

  

  L’article paru sur ce blog le 21/06/2010 a montré que Hyacinthe DESANTI avait adhéré au syndicat d’initiative de Poggiolo le 8 juillet 1924 et qu’il était alors “administrateur à Grand Popo - Dahomey” (ville littorale dahoméenne près du Togo).

    D’autre part, Jean-Martin FRANCESCHETTI se rappelle avoir été très impressionné par l’uniforme du gouverneur lors de la grand-messe du 15 août à Saint Siméon, dans les années 30.

 

 

LE RETOUR EN MÉTROPOLE

    Les longs séjours en Afrique altérèrent fortement la santé de Hyacinthe DESANTI. Le 15 novembre 1940, le gouvernement nomma Jean RAPENNE à sa place. Il quitta définitivement le Soudan et le continent africain le 24 décembre 1940 pour aller au ministère des Colonies. Il participa à la rédaction d’un ouvrage collectif édité en 1944 sur « L’âme d’un empire » en rédigeant un chapitre intitulé : « Afrique noire: Tu es mon père et ma mère ».

Un Poggiolais au Mali

 

Affaibli, il décéda à Paris, à l’hôpital du Val de Grâce, le 22 juin 1944, à 55 ans. Mais il avait eu le temps d’écrire un livre rempli de souvenirs personnels intitulé “Du Danhomé Au Bénin-Niger” et qui parut en 1945.

 

Un Poggiolais au Mali

 

Il fut inhumé au village natal de Poggiolo, dans la chapelle funéraire familiale qui est à flanc de coteau, au-dessous de l’église Saint Siméon.

 

Un Poggiolais au Mali

 

  Jean Hyacinthe DESANTI fut un de ces fonctionnaires qui se dévouèrent à la cause de “la plus grande France” à un moment où la colonisation paraissait un fait parfaitement normal.

    Ainsi, il écrivit: « La France n’a jamais eu à se poser la question de savoir comment elle pourrait honorablement et en bons termes se séparer des territoires colonisés par elle, elle s’est plutôt préoccupée de la manière de les intégrer au mieux dans la collectivité de l’Empire français, leur patrie commune » (cité par Jacques Le Cornec dans « LA CALEBASSE DAHOMEENNE OU LES ERRANCES DU BENIN, Volume 1 » page 481).

 

    Les Maliens n’ont pas occulté cette époque de leur mémoire et, à Bamako, ils ont créé la place des gouverneurs où sont rassemblées les stèles des différents administrateurs de l’époque coloniale. Un Poggiolais se trouve toujours au Mali.

 

Un Poggiolais au Mali
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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 18:09

    L'importance de la tombée de la neige sur les villages de notre canton a obligé à réagir et à s'adapter rapidement.            

   Quelques jours après, le mécontentement des Guagnais s'étale dans "Corse-Matin" de samedi 2 mars.

   Le maire Paul COLONNA s'insurge contre l'absence des engins du Département, ce qui l'a obligé à faire appel à une entreprise privée de Moriani (ce qui n'est pas la porte à côté) pour désenclaver GUAGNO.

 

  Cliquez sur l'image du journal pour l'agrandir afin de la lire plus facilement.

neige guagno

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 18:00
    Depuis 2005, la CTC organise chaque année le Prix des lecteurs de Corse en partenariat avec l’ensemble des bibliothèques de l'île (départementales, municipales, associatives et universitaire).
    Le Prix des lecteurs a pour objectif d'associer directement l'ensemble des lecteurs de Corse, de tous âges et de toutes catégories, à la désignation de deux ouvrages parus l'année précédant le prix seront récompensés : l’un en langue française et l’autre en langue corse.
    La bibliothèque de Poggiolo y participe pleinement depuis le début. Une urne recueillant les bulletins de chaque lecteur est installée dans la bibliothèque (ou sur la fenêtre comme en 2011).
lecteurs 2011 urne
    Cette année, pour impliquer encore plus les Poggiolais, des bulletins de vote ont été adressés, par l'intermédiaire du journal "Les nouvelles U Pighjolu", aux résidents mais aussi aux abonnés habitant sur le continent. La diaspora peut ainsi s'exprimer.
    Les votes, qui peuvent se faire aussi bien sur les bulletins pré-imprimés que sur papier libre, doivent arriver avant le 31 mars à l'adresse: 
Bibliothèque - Place de la Mairie
20125 - Poggiolo
    Chacun peut sélectionner trois livres parmi les 20 (18 plus les prix Goncourt et Fémina) de la liste des livres en langue française. Il existe également une liste de 6 livres en langue corse.

  En avril et mai, les comités de lecture de chaque bibliothèque se réuniront pour arriver au choix définitif.

    Lecteurs poggiolais de Corse et du continent, votre avis est attendu avec impatience!

 

    Listes des livres et renseignements sur le Prix en se connectant sur:

http://www.corse.fr/prixdeslecteurs/

 

 

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 08:42

Paru dans "Corse-Matin" samedi 2 mars 2013

 

D'Ajaccio, Poggiolo:


M. et Mme Toto et Josiane Canavelli, sa fille;

Ses petits-enfants:

M. et Mme Pierre et Véronique Arrighi, sa petite-fille;

M. et Mme Jean André et Lucie Canavelli, son petit-fils;

Ses arrière-petits-enfants:

Joseph, Stella, Chjara, Livia;

Ses sœurs, son frère, sa belle-sœur;

Neveux et nièces;

Cousins et cousines

Ont la douleur de faire part du décès de


Madame

Jeanne LECA

née MATTEI


La levée du corps aura lieu ce jour samedi 2 mars 2013 à 14 h 30,  en l'espace funéraire Picchetti, les collines du Vazzio, Ajaccio.

La cérémonie religieuse sera célébrée à 16 heures, en l'église de Poggiolo, suivie de l'inhumation.

La famille remercie son médecin traitant le docteur Pierre Vincent Damiano, ainsi que l'ensemble du personnel de l'HEPAD de Vico pour leur gentillesse et leur dévouement.

Cet avis tient lieu de faire-part et de remerciements.

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 18:00

(suite et fin des articles précédents)

 
   Le devoir de 1963 que nous avons décortiqué se terminait ainsi:

------------------
 Que cela est différent des grandes villes où les gens cherchent toujours à gagner du temps sans y parvenir jamais! Mais, quand même, je préfère ma bonne ville de Marseille où j’ai toujours vécu.
---------------


    Encore une réflexion sur la triste vie des citadins, tempérée par la conclusion que je supposais être attendue par le prof. Cette phrase balancée était nettement destinée à répondre à la partie du sujet qui demandait le genre de vie que l'on préférait.


    En tout cas, l’enseignant inscrivit comme observations:

---------------------------------
“Bon devoir. Style presque toujours très correct et agréable. Sujet bien compris.”
----------------------------------

redac p1



    Il était satisfait.

   Moi aussi, je fus content que le devoir fut jugé assez bon pour obtenir 14/20 alors que ce professeur ne mettait pas beaucoup de fortes notes.

   Le choix du lieu choisi pour ce devoir correspondait à ce que je savais mais aussi à ce que je ressentais comme attachement à des racines. Ces lignes constituaient, sans que je m'en rende compte, une sorte de profession de foi de laquelle je ne m'éloignerai plus.

   L'été 1964, ma mère Marie, mes sœurs (Monique et Marie-Claude) et moi, nous passâmes les vacances dans un petit village de montagne, mais en Ardèche, à Rochepaule.

 

rochepaule01

   Ce fut le dernier été de notre jeunesse hors de Corse.

   En 1965, du 17 juillet au 15 août, les vacances eurent lieu à Poggiolo.

   Depuis 1965, Poggiolo a gagné.

    Et Marie-Claude y habite même en permanence.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 18:02

Les aléas climatiques ont surpris les Corses. Il a fallu s'adapter, surtout dans les villages de l'intérieur.

En plus des déblayages effectués par les machines de l'Equipement et les employés municipaux, les habitants ont tous mis la main à la pâte, ou plutôt à la pelle, pour dégager les rues. Ainsi, Marthe POLI montre sur son blog que, à Guagno, comme certainement ailleurs, la solidarité a joué.


Guagno neige

 

Les mairies ont rempli efficacement leur rôle, à Poggiolo, comme à Guagno, à Orto ou à Soccia, où les édiles ont chargé des conducteurs expérimentés d'aller, malgré le verglas, à Vico ou à Sagone pour acheter du pain qui a été distribué aux résidents. Certains ont même pu ramener des journaux.

Sorru in Sù n'est pas tout à fait au bout du monde, bien que la même Marthe ait mis près de trois heures pour rentrer à Ajaccio. Voir:

http://marthepoli.blog.club-corsica.com/art-bye-bye-guagnu-!_149653.html

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 18:00

Pour compléter l'article précédent, une résidente permanente de Poggiolo a eu la gentillesse de nous envoyer des photos de l'aspect que présente maintenant le village.

neige à Poggiolo 001

neige à Poggiolo 002

neige à Poggiolo 003

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 12:00

    Samedi 23 février, la fête de Saint Siméon a eu lieu... à Saint Roch!

    Le temps était mauvais, la pluie avait cessé mais la neige menaçait. Il était dangereux  pour les personnes âgées de monter jusqu'à l'église d'en haut. La cérémonie a donc eu lieu dans la chapelle du centre du village. Ensuite, l'apéritif, accompagné de frappi, a été offert au bar.

   A cette occasion, le conseil paroissial a rendu les comptes et a quitté ses fonctions. De nouvelles personnes se sont proposées pour prendre la main, mais encore faut-il que chacun "se bouge" vraiment.

    Ensuite, la neige est tombée sans discontinuer à partir de 22 heures et toute la journée de dimanche, et encore aujourd'hui lundi. A l'heure où ces lignes sont écrites, la couche atteint largement 50 centimètres. Dimanche, l'électricité a été coupée longuement (de 6 h à 13 h), comme voici 50 ans (voir l'article sur les équipements publics en 1963).

    Pour dégager l'accès de chaque maison, il faut fournir un sacré effort, à l'exemple de Philippe DUBREUIL.


Dubreuil et neige

  Et une vue exceptionnelle de Saint Roch montre que la chapelle n'est plus facilement accessible (merci à Hélène et Philippe).

 

neige St Roch


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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 18:03

   "La vocation touristique d'un village dynamique", tel est le titre de l'article publié dimanche 17 février 2013 dans "Corse-Matin". Revenant sur la réception organisée à la mairie de Soccia le 19 janvier dernier, ce texte fait la liste des réalisations récentes qui ont eu lieu dans ce village. Sans avoir l'intention de faire de la publicité pour Soccia, le blog des Poggiolais en recopie l'intégralité. Chaque village pourrait ainsi faire le bilan des actions passées car il est important, dans la société actuelle (même en Corse), de communiquer. 


Au fil des années, sous l'impulsion de ses édiles, Soccia change de visage. Récemment Jean Sabiani, le maire de la commune, et son épouse ont reçu, dans la salle d'honneur de la mairie, les membres du conseil municipal, le personnel attaché à la commune et les prestataires de service de la municipalité.

L'occasion pour ce village niché à 750 mètres d'altitude et comptant une centaine d'habitants permanents de décliner au fil des jours sa vocation touristique.

Située à l'orée du Lac de Crenu, cette commune de Sorru in Sù voit passer, l'été, un flux de 400 voitures par jour. Un nombre impressionnant de véhicules pour les rues étroites d'un village de montagne. Dès lors, tous les murs bordant les chemins communaux ont été restaurés à l'ancienne.

Les voies ont été élargies, les murs de soutènement renforcés et la place de l'église dallée.

Et tous les caniveaux refaits. De nouvelles plantations ont été effectuées, participant à l'embellissement de la cité.


Sens unique en été

Un sens unique a été institué durant les mois d'été afin de réguler le flux automobile journalier.

De manière plus générale, les grands dossiers d'adduction d'eau et d'assainissement ne sont pas oubliés dans l'action quotidienne du premier magistrat de la commune.


Un soin particulier à la culture

Une problématique importante dans un village dédié au tourisme. Qui compte un hôtel (U Paese), deux restaurants (Merendella et Pane è vinu), un snack (snack Battistelli) et une pizzeria (Croce Maio).

Soccia apporte aussi un soin particulier à la culture. La commune a participé au festival "Sorru in Musica", dès sa création en 2004. Une implication qui doit se poursuivre cette année encore. Au cours de la réception ,le rôle des associations (Comité des fêtes, Association sportive de Soccia) a été également souligné. Pour le dynamisme et l'activité qu'elles apportent à la commune tout au long de l'année.


J.-M. F.

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

Recherche

Le calendrier poggiolais

 

 

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Vacances d'hiver:

du samedi 15 février au lundi 3 mars.

Vacances de Pâques:

du samedi 12 avril au lundi 28 avril.

Vacances d'été:

samedi 5 juillet.

 

 

 

 

La météo poggiolaise

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