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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 20:59

La situation sécuritaire à Marseille a été jugé très grave par le Président de la République  qui a décidé de changer le préfet de police et d'augmenter les effectifs policiers. dans les Bouches-du-Rhône. Le déclencheur a été l'affaire d'un parking qui était tombé aux mains d'un groupe de Roms, lesquels rackettaient les automobilistes qui y stationnaient.


Pourtant, rien de bien nouveau: dans notre partie de la Corse, la tranquillité du stationnement et des déplacements a souvent été assurée par les bandits eux-mêmes.

 

BELLACOSCIA ou les frères-bandits

Ce système fut l'objet d'un assez long article dans "LE FIGARO" du 18 mars 1875. Le journaliste Adrien MARX évoque le véritable partage du travail entre les gendarmes et différents "bandits d'honneur". Il termine sur les frères Antoine et Jacques BONELLI dits BELLACOSCIA (ils avaient hérité ce surnom, qui signifie "belle cuisse",  de leur père qui avait eu 24 enfants).

Antoine prit le maquis pour avoir abattu le maire de Bocognano qui avait émis la "prétention" de reprendre les terres communales de la Pentica, vallée granitique enclavée qui lui servit de refuge pendant près de 40 ans. Avec son frère Jacques, il fut l'auteur de nombreux autres meurtres.

Mais, dans le quotidien parisien, on trouve un véritable panégyrique.

"Les frères-bandits ont les mains pures de tout acte de pillage. Ils "détournent" un gendarme de sa caserne, mais ils ne détourneraient pas un sou d'un coffre-fort. Ils font mieux. C'est eux qui se sont chargés de la police des grandes routes du canton de SOCCIA; on leur doit la mise en déroute d'une bande de fripons qui se disposaient à attaquer une patache."

 

Il était alors de bon ton dans certains milieux intellectuels d'admirer "la féroce odyssée de ces héros de broussailles", ainsi que l'écrit encore Adrien MARX.Bellacoscia capitule

Antoine BONELLI se livra de lui-même aux gendarmes, en 1892 (17 ans après cet article!), ce que montre l'image du supplément illustré du "PETIT JOURNAL" reproduite ci-contre.

Acquitté grâce à la prescription de ses crimes, mais relégué à Marseille, il ne tarda pas à rentrer en Corse, dans son village de Bocognano où il devint marguillier (membre du conseil de fabrique d'une paroisse).
Son frère Jacques décédera d'une congestion pulmonaire dans le maquis.

 

 

Le bandit et l'avocat
Mais le contrôle sur la circulation exista encore longtemps.

"LA CROIX" publia, le 12 novembre 1931, un article non signé intitulé "Le bandit et l'avocat". On peut y lire notamment:

"Me MORO de GIAFFERI, le célèbre avocat parisien, qui est d'origine corse, passait en auto, l'été dernier, dans la région de VICO, lorsqu'il fut arrêté, raconte un de nos confrères, par BARTOLI et sa bande; la situation était grave et les personnes qui accompagnaient le brillant avocat n'étaient pas très rassurées. Celui-ci ne perdit pas son sang-froid. Il tendit sa carte au chef des bandits. Revirement immédiat de BARTOLI qui, se découvrant, proposa à MORO de l'accompagner pour lui servir de garde du corps.

"Les routes ne sont pas assez sûres pour que je vous laisse circuler seul", ajouta-t-il..."

Moro-Giafferi

Vincent de MORO-GIAFFERI était un avocat célèbre qui fut aussi député de Corse de 1919 à 1928 (voir ICI) et de la Seine sous la Quatrième République (voir LÀ).

 

 

La publication de cette histoire venait alors que le cadavre de Joseph BARTOLI avait été découvert six jours auparavant, le 6 novembre 1931, en bordure de la route du Col de Verde, dans la forêt de Marmano. Originaire de PALNECA, il opérait d'ordinaire dans le TARAVO, bien plus au Sud que VICO.


Mais cette anecdote fut le chant du cygne de cette sorte de banditisme car l'expédition militaro-policière, commencée le 8 novembre 1931, épura complètement le maquis.

Une série d'articles sera consacré dans quelque temps sur ce blog à cette vaste opération, à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire (d'autant plus que notre commune y joua un rôle important).


Depuis, il n'existe plus de soucis car nous n'avons plus, paraît-il, que des gens honnêtes!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


 

Moro-Giafferi biographie

PS: pour plus de renseignements sur la carrière de MORO-GIAFFERI, on peut se reporter à la biographie qui vient de paraître aux éditions ALBIANA, sous la signature de Dominique LANZALAVI.

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 19:05

Les obsèques de Gérard sont prévues

pour demain lundi 29 août à 17 h au village.

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 12:36

Nous apprenons le décès, aujourd'hui dimanche 28 août, de Gérard BERNARD.

Son état de santé s'était très fortement altéré ces derniers temps et il avait eu plusieurs transports d'urgence à l'hôpital. Il est décédé ce matin chez lui à Poggiolo.

Toutes nos condoléances à ses enfants et à toute sa famille.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 17:38

  salon 2011 artistes

 

Les artistes peuvent avoir le sourire: le huitième salon des artistes peintres de Poggiolo (6 et 7 août) a été un grand succès.

Non seulement l'affluence des visiteurs fut importante mais encore les ventes furent plus nombreuses que d'habitude.

Les tableaux, souvent de grande qualité, couvraient les murs de la salle des fêtes.

salon 2011 tableaux(1)

 

salon 2011 tableaux(2)

 

Le vernissage du vendredi 5 août fut très agréable, avec un  buffet bien garni.

salon 2011 buffet 

  salon 2011 Joël

 

Alors, à l'année prochaine (certainement les 11 et 12 août, cette fois-ci)!

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 08:41

Il avait 29 ans. Il aimait la moto, les copains et la vie.

Mardi 23 août, il se rendait à Ajaccio et là, dans la descente du col de San Bastiano, une voiture qui doublait sans visibilité l'a percuté de plein fouet.

En dehors de sa famille, à laquelle nous adressons toutes nos condoléances, le décès de Pierre-Yves MANACH a fortement ému la communauté de Poggiolo et de Guagno-les-Bains, et notamment les jeunes de sa génération qui ont tenu à figurer dans l'avis que publie "Corse-Matin".

 

pypy2

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 19:34

Autrefois, pour le farniente, si l'on ne s'appuyait pas sur le mur de la maison MARTINI, on s'asseyait tout simplement dans la Stretta, juste au-dessus de la route. Les adultes s'y mettaient plus volontiers que les jeunes, comme le montre cette autre photo de Jacques-Antoine MARTINI, prise vraisemblablement le même jour de l'été 1968 que la précédente.

Mais, à part Pierrot PIETRI qui est tout à fait à gauche, les autres Poggiolais visibles ici (et qui avaient tous une forte personnalité) nous ont, hélas, tous quittés.


sieste stretta

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 19:15

Pendant de nombreuses années, et notamment dans les années 1960 et 1970, le croisement de la Stretta (la rue qui va du haut au bas du village) et de la route était un lieu de rendez-vous important pour les Poggiolais. Les jeunes appréciaient plus particulièrement les marches qui étaient derrière la maison MARTINI et le petit coin formé entre celles-ci et le muret avec grillage du jardin. On pouvait y parler, s'amuser et on pouvait même y somnoler quand il faisait chaud.

C'est cette dernière solution qui a été adoptée par Christian PINELLI sur cette photo prise par Jacques-Antoine MARTINI en 1968. Au centre, regardant Christian, on peut voir les cheveux de Joël CALDERONI. A gauche, Michel FRANCESCHETTI examine un paquet de cigarettes, bien qu'il n'ait jamais fumé.


sieste Xavière 

 

Dans la vidéothèque poggiolaise, le film "Les marches de Xavière" évoque l'importance géostratégique et sociale de cet endroit. Il est à voir ci-dessous.

 

 

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 15:01

 Alors que démarraient plusieurs associations (voir article précédent), un pari audacieux fut lancé: faire paraître un journal poggiolais.

Le 17 février 2007, paraissait "L'INFO, U PIGHJOLU". Consacré entièrement aux nouvelles concernant l'activité de POGGIOLO et de GUAGNO-LES-BAINS, ce mensuel essaiera "pour tous les Poggiolais d'être un véhicule de communication", est-il écrit dans l'éditorial qui ajoute que "le journal avec votre aide sera le magazine libre, coloré avec les échos de Poggiolo et ses alentours". Sa devise, visible sur la première page, était: "Dui "Puttaghji" chi facenu campà u nostru paese".

Cette publication avait belle allure: de format A4, avec des couleurs et de nombreuses photos, avec six pages pour le premier numéro (et passant à douze pages dès le second).

La mise en page faisait moderne et dynamique. Son adresse était fixée à la bibliothèque du village.

Il est possible de lire le journal en cliquant sur les photos de cet article.

 

l'Info 1

 

Les concepteurs et rédacteurs formaient un collectif dont les membres furent révélés dans le troisième numéro:

Laurine CASANOVA, Jean-Martin FRANCESCHETTI, Jean-Baptiste PAOLI, Marie-Ange PAOLI, Xavier PAOLI, Jean-Martin PINELLI et Jean-Silius PAOLI. D'autres signatures comme Hélène et Philippe DUBREUIL se trouvèrent à l'occasion.

Il eut rapidement un grand succès. Sa présentation y était pour quelque chose mais, surtout, il correspondait bien au souci des Poggiolais résidents ou d'origine d'avoir des nouvelles du village et de conserver un lien entre eux.

l'Info 3l'Info 7

Chaque numéro donnait la liste des nouvelles du mois écoulé, les activités sportives ou religieuses, les naissances et les décès...

l'Info 6JPG

Il présentait aussi des figures ou des familles poggiolaises.

l'Info 5

Des études historiques de Xavier PAOLI de grande qualité voisinaient avec des photos tirées d'archives familiales.

l'Info 2

Il y avait des récits de souvenirs personnels. Certains articles étaient rédigés en langue corse.

l'Info 4

"L'INFO" annonçait un tirage de 120 exemplaires qui étaient distribés gratuitement par portage à domicile à Poggiolo ou par voie postale pour les personnes habitant hors du canton. Et c'est là que résidèrent les difficultés. Les abonnés étaient simplement invités à fournir douze timbres pour l'année.

Le principal animateur de l'entreprise avait oublié (mais il est vrai qu'il est coutumier du fait) que, même si l'on fait le choix de la gratuité, il y a quand même toujours quelque chose à payer, surtout quand on veut une belle présentation. L'association artistique et culturelle de Sorro in Sù avança les sommes nécessaires pour régler les frais d'impression, en attendant d'hypothétiques subventions qui ne vinrent pas.

Finalement, en mai 2008, le quinzième numéro fut le dernier. L'expérience s'arrêta mais la collection montre ce qu'a été la vie de Poggiolo durant ces quinze mois et constitue un fonds d'archive de référence. La collection est à conserver et à lire. Elle est consultable à la bibliothèque du village.


NOTA BENE:

"L'INFO" avait un courrier des lecteurs. Dans le numéro 5, une lectrice de Montpellier suggéra: "Peut-être bientôt un site internet?". C'est cette idée qui se concrétisa en mars 2009 par le démarrage du blog des Poggiolais, que vous lisez maintenant. Merci à la Poggiolaise Montpelliéraine!

 

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Pour voir la série des articles sur "les Poggiolais ont de l'initiative", cliquez sur leurs titres
1: la nouveauté de 1924
2: la liste des Poggiolais actifs
3: l'empire sahélien des Sorrinesi
4: le bagne présent à Poggiolo
5: un feu de paille?
6: la Montagne

7: le foisonnement des associations

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 19:07

Une scène célèbre du film "L'Enquête corse" montre Christian CLAVIER accroché à un poteau au-dessus d'un ravin pour arriver à faire fonctionner son téléphone portable.

Cette scène n'était pas une pure invention mais elle est devenue de plus en plus rare. Certaines parties de Soccia connaissaient encore des difficultés de réception. La situation vient d'être changée avec l'installation par Orange, à l'entrée du village, d'un répéteur qui amplifie les signaux. Sorru-in-sù n'est pas isolé du reste du monde.

répéteur Soccia

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 18:06

Après la disparition de l'ASM (voir article précédent), plusieurs années se passèrent sans grande initiative de dynamisation associative.

En 1990, l'ADPB (Associu di Difesa di U Pighjolu e di Bagni), apparue dans un but essentiellement électoral, ne dura pas.


Un peu avant l'an 2000, un revirement se produisit, dans notre canton comme dans toute la Corse. A ce moment, des retraités encore très dynamiques rentraient au village. Des jeunes adultes résidaient à Ajaccio et revenaient à Poggiolo. Toutes ces personnes se sentaient responsables de la survie d'une localité qui avait perdu une très grande partie de ses résidents permanents dans les trente années précédentes. Le souci, dans une société désorientée par la mondialisation, de retrouver des racines et la chaleur d'une communauté, joua un rôle important.


La première impulsion fut d'origine religieuse.


La communauté des OMI de Vico permit une véritable synergie entre le couvent et les conseils paroissiaux. Le bulletin mensuel "INSEME", imprimé à partir de 1997 et mis au dépôt légal à partir de mars 1998, devint le lien indispensable des habitants du canton, croyants ou pas. En juillet 2011, il en est à son 171ème numéro.

Les 16 août de ces années-là furent particulièrement conviviaux car, en dehors de la procession de saint ROCH, ventes de gâteaux au bord de la route, china (loto), tombola et repas dans la Stretta occupaient tous les Poggiolais. Les films de 1997 et 2000 le montrent bien.


 


 

Dès 1996, dans la ligne de la réapparition des confréries de pénitents qui caractérise la Corse, la Cunfraternita di u Padre ALBINI s'organisait. Elle a actuellement A. TOLLA comme prieur et Philippe DUBREUIL comme trésorier.


Initiative imaginée par le Père J. P. BONNAFOUX et Bernard CERVERA, originaire de RENNU, le premier festival Sorru in Musica  fut lancé le 16 juillet 2004. L'association du même nom (créée le 12 septembre 2004) qui, depuis, organise le festival chaque année, comporte plusieurs Poggiolais à des postes importants.


A POGGIOLO même, la création de l'Association Artistique et Culturelle de Sorro in Sù (déclarée à la Préfecture le 15 juillet 2002) fut à la base de plusieurs activités. Elle organisa dans l'été 2004 le premier salon des artistes peintres (le prochain aura lieu les 6 et 7août).

Le 4 décembre 2005, ce fut le premier marché de Noël, coutume également poursuivie. 

L'association gère depuis 2005 la bibliothèque qui se trouve au rez-de-chaussée de la mairie.

Elle patronna le journal "L'INFO U PIGHJOLU" dont il sera question dans un prochain article.

Actuellement, son président est Jean Martin PINELLI tandis que le trésorier est Pierre GRIMALDI.

 

L'Association Jeux de Société Sorro in Sù naquit un an plus tard, le 17 juin 2003. Elle débuta ses activités par un tournoi de jeu de dames puis par un tournoi intervillages de belote (250 joueurs la première année). Ce tournoi devint le challenge Toussaint MICHELANGELI à la suite du décès de celui-ci qui était secrétaire général de l'association.

L'association est présidée par Laurine CASANOVA, assistée comme trésorière par Vanina BERNARD.

 

Le Comité des fêtes (Président: Jean Martin PINELLI; Trésorière: Hélène DUBREUIL)

organise chaque mois d'août, depuis 2005, le challenge de pétanque Umberto CHITI (repris en 2010 par Monique CHITI et ses enfants Alexis, Antoine, Aurelle et Laurine). Depuis 2007, le Comité a repris la tradition des bastelle de la Toussaint.


 

 

 

Il ne faut pas oublier la Société de chasse présidée par Jean-Laurent PINELLI.

 

Dans la commune, avec son siège à GUAGNO-LES-BAINS, Ghjassi e Monti (président actuel: Jean-Marie BONIFACJ) a accompli un excellent travail de nettoyage et de balisage des sentiers. Voir l'article publié dans la revue "GEO" et reproduit ICI.

 

Les associations existent et elles ont des activités nombreuses. Suffisent-elles à entretenir un esprit de communauté? La question est posée.

 

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Pour voir les articles sur "les Poggiolais ont de l'initiative", cliquez sur leurs titres 

1: la nouveauté de 1924

2: la liste des Poggiolais actifs

3: l'empire sahélien des Sorrinesi

4: le bagne présent à Poggiolo

5: un feu de paille?

6: la Montagne

7: le foisonnement des associations

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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