La foire de la Tumbera de Renno qui devait avoir lieu le 5 février (voir l'annonce ici) est reportée au dimanche 12 février en raison des mauvaises conditions météorologiques.
La foire de la Tumbera de Renno qui devait avoir lieu le 5 février (voir l'annonce ici) est reportée au dimanche 12 février en raison des mauvaises conditions météorologiques.
Finalement, le courant électrique, coupé par les intempéries, est revenu dans la nuit de mercredi 1er à jeudi 2 février. La vie ordinaire est rétablie et le regard peut admirer
les paysages recouverts de neige, comme avec ces photos de Poggiolo et Soccia.
Mais ces belles images peuvent-elles faire oublier les inconvénients du mauvais temps pour ceux qui vivent au village? Nous reproduisons le texte écrit par Bernard en commentaire de l'article précédent.
Bravo aux prévisionnistes de Météo France, bravo à la presse qui a su prévenir les gens de la vague de froid, bravo à tous
ceux qui ont œuvré pour que cette abondante chute de neige ne
crée pas trop d'inconvénients à la population, bravo à la DDE, bravo à EDF, bravo,bravo,bravo..... Vous lisez bien bravo.
Mais alors comment expliquer que certains villages du canton n'ont pas eu d'électricité pendant 24 heures, d'autres comme
Poggiolo pendant pendant 31 heures. Comment expliquer que les communications téléphoniques ont été interrompues pendant presque autant, comment expliquer que certains particuliers
ont dû user de la tronçonneuse pour dégager la route pour aller voir leurs parents
isolés. Comment se fait-il qu'au moment où j'écris certains villages du canton ont encore des routes impossibles à la circulation, comment se fait-il qu'aucune opération de dessalage des strette
ne soit faite et que les personnes âgées sont encore de fait confinées chez elles?
On peut se poser la question : alors et si cette chute de neige avait été un événement climatique inattendu, que se serait-il passé? Mais ne nous plaignons pas. Comme a pu le dire un fonctionnaire de l'Etat en Corse: les mêmes problèmes existent dans le Var et dans les Alpes-Maritimes... Ouf! me voilà rassuré, je craignais que l'on soit différents....
Elle ne vient pas souvent mais, quand elle arrive, on la sent bien. La neige est donc tombée sur Poggiolo mardi 31 janvier à partir de 13 h 30.
Les quelques 20 centimètres de flocons ont rendu le sol d'un très beau blanc. Le paysage est magnifique, comme on pourra le voir sur les photos. Mais celles-ci n'ont pu être transmises car, gros revers à la médaille, l'électricité a été coupée dans tout le canton. Depuis hier à 21 heures, les bougies, les cheminées et (pour les mieux équipés) les groupes électrogènes sont fortement sollicités.
A l'heure où cet article est publié (mercredi 1er février à 18 heures), le courant n'est toujours pas revenu.
Poggiolo est bien un village de montagne.
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Des images du village sous la neige ont été publiées:
- le 19 décembre 2009 (pour Soccia)
- le 16 mars 2010 (pour Soccia)
(cliquez sur chaque date)
C'est le dimanche 5 février que se déroulera la 26ème édition de la foire traditionnelle du col Saint Roch, à Renno. Cette journée consacrée au porcu nustrale mise en place par la mairie de Renno sous la houlette de Joselyne Mattei-Fazi, avec le concours de l'association Cumitatu di fiera di Rennu, a préparé une journée inédite réservée uniquement à la valorisation des produits de l'élevage porcin.
La Tumbera di Rennu est la plus ancienne foire de l'île. La volonté des organisateurs est d'offrir un label de qualité, et cette foire ne manquera pas de répondre à cette exigence.
En effet, dans le programme de la journée, il est prévu, à 11h, un débat sur l'AOC charcuterie avec tous les
professionnels de la filière porcine.
On trouvera des exposants, des éleveurs et des artisans bien entendu. Ceux-ci présenteront à la vente
leurs produits de charcuterie, fromages, miel. confiture et autres confiseries. Les métiers d'art ne seront pas non
plus oubliés.
La messe traditionnelle sera célébrée en la chapelle Saint-Roch à 10h 30. Et, à partir de 12 h 30, l'heure
de la pulenta géante avec brocciu et figatellu dans la vaste salle municipale pouvant accueillir plus de 400 couverts à l'extérieur sonnera avec à la clef, pour ceux qui le souhaitent, la vente
de sandwichs au figatellu;
A 16 heures, les visiteurs pourront s'initier à la découpe du porc. Mais le moment fort de l'après midi reste la mise aux enchères des morceaux du cochon, savamment découpés. Il est à noter que toute
la journée, sur le champ de foire, se dérouleront des démonstrations et des initiations de moto-cross, assurées par l'école de moto-cross de Renno.
Tout a donc été prévu pour que cette foire, en sa 26ème édition, joue cette année encore son rôle de
vitrine afin de valoriser les produits liés à l'élevage porcin.
(article paru dans "Corse-Hebdo" de dimanche 29 janvier)
Dans l'article du 1er novembre dernier, consacré à un poète de Balogna, Michel ASTRE (à lire en cliquant ICI), nous écrivions:
Existe-t-il des poètes qui pourraient également
célébrer les charmes de POGGIOLO?
Et, en fait, un poème a bien été écrit sur POGGIOLO voici peu de temps. Il a été publié dans "INSEME" de septembre 2006. Léa, qui avait alors sept ans, a fait une très jolie description du village, en insistant sur l'importance de l'eau.
Vous pouvez en lire la transcription, avec l'orthographe originelle.
Imagine un petit village,
Pleins de maisons regroupées,
La brise du matin caresse ton visage,
Le temps change, puis le vent aparé.
Le Tritore se reflète dans les rivières,
L'eau des piscines se promène,
Les oiseaux chantent,
La fontaine coule à flot,
La cloche de l'église Saint Roch sonne la joie,
Dans le maquis les cochons tournent en rond,
Les camions clacsonne,
Le village commence à sagiter,
Seul les fleurs sont immobile dans les jardins,
Les nuages arrivent, la pluie tombe,
Tous rentre chez eux, car la pluie fait des flaques
Et que nul ne veut être mouillés.
Et la fontaine coule à flot.
Léa, 7 ans
Le poème peut être mieux apprécié avec les dessins qui l'agrémentaient dans "INSEME".
Bravo Léa!
On attend les œuvres des autres artistes poggiolais.
Les 38.000 signataires de la pétition ont finalement eu gain de cause.
La Fédération Française de Football et la Ligue de Football Professionnel ont décidé d’un commun accord qu’aucune rencontre comptant pour une compétition professionnelle ou amateur ne se jouera ce 5 mai 2012 sur l’ensemble du territoire, en mémoire des victimes du drame de Furiani qui a eu lieu il y a 20 ans, le 5 mai 1992. La 36e journée de Ligue qui verra, par exemple, l'OM se déplacer à Saint-Étienne, deux clubs ayant apporté leur soutien au collectif des victimes, sera donc déplacée à une date que la Ligue devra fixer dans les prochains jours.
Le souvenir de cette catastrophe qui fit 18 morts et 2.300 blessés sera ainsi marqué de façon officielle. La mobilisation des Corses et amis de la Corse a atteint une telle ampleur que les autorités footballistiques devaient en tenir compte sous peine de se déconsidérer complètement.
Une question reste posée: ce jour sans match concerne-t-il seulement l'année 2012 ou sera-t-il pérennisé?
Le site de la pétition: http://www.petitionfuriani.com/
Ce blog est centré sur la vie actuelle et passée de Poggiolo et des villages voisins. Il ne peut que se sentir concerné par les discussions qui concernent l'histoire et l'identité corse. Le grand problème, actuellement, est l'avenir du Musée A Bandera (1 rue général Lévie à Ajaccio).
Jean-René LAPLAYNE l'a pris pour thème de son éditorial dans "Corse-Hebdo" du 20 janvier.
Ce musée privé est un enchantement pour tous les curieux de la Corse. Les
collections exposées dans les diverses salles montrent toute l'évolution de l'île, de la Préhistoire à la seconde guerre mondiale, surtout du point de vue militaire.
Le point faible est son emplacement, toujours forcément d'accès facile, près de la place du Diamant. Il devrait aller à la citadelle mais rien n'est décidé.
En attendant, le nombre de visiteurs s'est réduit, de même que le nombre d'adhérents à l'association et le montant des subventions publiques. Les responsables, qui ont entamé un premier licenciement, lancent un appel au secours. "Nice-Matin" l'avait déjà relayé le 4 janvier. Voir l'article détaillé en cliquant ICI.
Jean-René LAPLAYNE demande l'intervention des collectivités territoriales et propose: "Pourquoi ne pas en appeler à toutes les communes de l'île (elles sont 360) car, avec A Bandera, c'est leur propre histoire d'hier et d'aujourd'huh qui nous est contée?".
Une idée originale. Il ne s'agit pas d'un musée ajaccien mais du musée de l'histoire de tous les Corses. Il faudrait que quelques mairies soucieuses de la défense de notre identité fassent le premier pas. Y en aurait-il dans Sorru in Sù?
Site du musée officiel du Musée A Bandera:
Nous n'avions pas annoncé le décès de Philippe BAQUERE en temps utile. L'occasion en est donnée maintenant car il aurait eu 72 ans le 20 janvier. Voici le texte qui a été lu par une très bonne amie lors des obsèques qui ont été célébrées le 7 novembre dernier en l'église de Soccia. Les familles socciaises et poggiolaises qui lui étaient apparentées pourront ainsi le retrouver. Ce texte montre aussi l'importance des liens noués pendant la jeunesse lors des séjours au village.
Te voilà de retour à Soccia pour toujours, Philippe. Le village où tu es né, notre village où tous ensemble nous avons vécu une enfance heureuse.
Nous y avons fait notre communion solennelle, 9 filles et 6 garçons, sous la conduite du Chanoine Pastinelli. Trop tôt disparus, Richard, Thérèse, Simone et Antoine t'attendent aujourd'hui dans la joie de la maison du Père. Nous qui restons, nous sommes réunis pour prier pour toi et avec toi, comme nous l'avions fait en ce jour lointain d'août 1950.
Adolescents, chaque saison nous voyait revenir fidèlement chez nous à Soccia, régulièrement, avec bonheur alors que tu terminais toujours tes années scolaires en élève
intelligent et matheux doué!
Puis, comme souvent et naturellement, la vie nous a tous séparés. Chacun a suivi sa route, tandis que toi, c'est la maladie qui, inéluctablement et à notre grande tristesse, t'a entraîné sur des chemins inconnus où nous ne pouvions plus te rejoindre. Mais tu le sais, toi, Philippe, que nous t'avons toujours gardé l'amitié de notre jeunesse. Ta presque sœur Marie-Ange et les siens, Claude, tes petites cousines ont su fidèlement t'accompagner le plus loin possible, formant autour de toi un groupe attentif, protecteur et affectueux, jusqu'à aujourd'hui ici, dans notre église.
A cet instant, j'ai une pensée tout particulièrement émue pour trois sœurs: ta si courageuse maman, élégante et digne, et tes chères tantes Antonia et Simone.
N'aie pas peur, Philippe, tu n'auras plus jamais mal, tu ne seras plus jamais seul; elles sont là aussi, qui t'attendent pour te conduire avec amour vers la paix et la lumière qui nous ont été promises.
Et nous, tes amis, sommes encore une fois ensemble, unis autour de toi, avec nos prières.
A Dieu, Philippe, au revoir.
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sur la photo, de gauche à droite: Philippe et ses trois cousines, Marie-Ange, Miette et
Dominique.
Toutes nos condoléances.
La municipalité de Poggiolo-Guagno-les-Bains, présidée par Angèle PINELLI, formule ses vœux sincères et chaleureux de nouvel an à tous les administrés.
"Que l'an 2012 soit porteur de joie, de satisfaction et de bonne santé pour tous. A tutti gioia, sudisfazzione è bona salute".
Paul COLONNA et le conseil
municipal de GUAGNO donnent leurs vœux,
"avec une pensée particulière aux anciens et à ceux que le deuil et la maladie n'ont pas épargné. Cette nouvelle année doit s'annoncer bénéfique pour le pays de
"Circinellu" grâce à un environnemnt de mieux en mieux protégé. Que 2012 apporte beaucoup de bonheur. Pace e salute a tutti."
(photo Marthe Poli)
Calendrier des messes de mars et avril dans les Deux Sorru:
VACANCES SCOLAIRES COVID
-fin des cours:
samedi 10 avril
-reprise des cours:
lundi 26 avril (classes maternelles et primaires)
lundi 3 mai (collèges et lycées)
Le mensuel "INSEME" d'avril vient de paraître: