9 février 2014
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18:00
Même si un conseil municipal est élu pour gérer les affaires locales, il ne peut être totalement à l'écart des grandes affaires nationales.
L'élection présidentielle de 1988, qui se termina par la réélection de François MITTERRAND, fit tanguer le conseil municipal de Poggiolo.
A la fin du mois d'avril, dans "Corse-Matin", parut ce communiqué de Jacques-Antoine MARTINI.
Il ne pouvait plus travailler au conseil municipal avec un maire qui avait donné sa signature à Jean-Marie LE PEN pour la candidature à l'élection présidentielle.
Le soutien de Bernard PAOLI n'avait pas été annoncé au conseil et ne fut connu que par sa publication au "Journal Officiel".
Les conseillers municipaux n'avaient pas été élus sous une étiquette politique officielle mais ils avaient plutôt une sensibilité de gauche. Fidèle à ses convictions, Jacques-Antoine décida de démissionner immédiatement et ne se présenta plus aux élections dans le village.
Il avait préféré ses idées à un siège, attitude honorable quelles que soient les opinions politiques que l'on peut avoir.
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Tout cela appartient-il à une époque révolue depuis longtemps…?
Published by Blog Poggiolo
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