Le grand nombre de jours de pluie et la forte quantité d'eau tombée sur Poggiolo ont fait resurgir la question de l'évacuation des eaux pluviales. A Merula y fait allusion dans sa tribune libre.
Autrefois, une grande partie des eaux pluviales empruntait les petits canaux destinés à l'irrigation et décrits dans l'article "Poggiolo vu par un adolescent de 1963 - 6/8: le travail agricole" publié le 19 février 2013.
Tout au long de la route, une rigole concentrait les ruisseaux coulant du haut du village pour les évacuer loin
des maisons. Avantage supplémentaire: pendant la période sèche de l'été, les gens pouvaient se tenir contre le mur en calant leurs pieds dans la rigole (voir l'article "Tenir le mur" du 12/04/2010). Mais, comme l'indique l'article en question, la rigole a été couverte voici de nombreuses
années. Les automobiles ne risquent plus de verser si elles passent trop près du bord.
Il reste une partie de rigole près de la maison de Valère CECCALDI et de la place St Roch, toujours utile pour évacuer les flots descendant de la stretta.
Mais toute l'eau n'arrive pas jusque là car les vestiges de rigoles de la stretta ne sont pas suffisants en cas
de gros orages. La pente est très forte.
De plus, les grilles sont petites, souvent bouchées par des feuilles mortes ou d'autres détritus et, n'étant pas toujours bien fixées, peuvent faire trébucher les passants.
Quant à l'eau venant du quartier du Lucciu, elle ne peut qu'errer à l'aventure sur la chaussée, car elle n'est pas guidée vers les rares regards.
Il va sans dire que cette question ne se pose que lorsque la pluviosité est forte, ce qui est loin d'être le cas toute l'année. Et trouver une solution parfaite est quand même particulièrement difficile.
A notre connaissance, mais nous pouvons nous tromper, personne n'a proposé le remède-miracle.