8 août 2009
6
08
/08
/août
/2009
13:09
Même (et surtout) dans un village placé sur la montagne, presque au bout de la route, il est
indispensable de communiquer aussi bien pendant les vacances d'été que lors des froides soirées hivernales.
Pour les accros d'internet, pas de problème. La clef 3G est même utilisable.
Autrefois, il a fallu attendre longtemps pour que le téléphone se popularise. Dans les années 60, deux ou trois personnes avaient une ligne téléphonique. La maison de Rosine et Jean-Antoine FRANCESCHETTI faisait quasiment office de cabine téléphonique, ce qui arrangeait beaucoup de personnes. Mais ce n'était pas forcément l'avis de leurs petits-enfants qui y passaient leurs vacances et qui étaient réveillés très tôt par les conversations des uns et des autres, ainsi que par le sempiternel: "Allo Vico. Ici, le 6 à Soccia. Je voudrais le ...". L'automatique n'était pas encore installé et il fallait passer par la standardiste de Vico.
Ce temps est bien fini et chaque maison a désormais son téléphone. Les gens de passage et ceux qui ont leur ligne en dérangement peuvent utiliser les cabines téléphoniques. Devenus presque obsolètes, il existe 152.000 publiphones dans l'ensemble de la France. Leur avenir est menacé (60% des cabines ont disparu entre 1997 et aujourd'hui). France Télécom trouve leur entretien trop cher par rapport à ce qu'elles rapportent (leur volume de communication a diminué de 50% entre fin 2007 et fin 2008) et veut sous-traiter leur maintenance.
Pour le moment, il existe une cabine à Guagno-les-Bains, au bord de la route, un peu plus bas que l'établissement thermal.
A Poggiolo, elle est sur la place Saint Roch.
Dans les deux cas, la cabine est souvent envahie par les toiles d'araignée et la porte n'existe pas ou si peu. Leur accès est parfois gêné par un véhicule. Il faut avoir du courage pour arriver à composer un numéro.
Même si leur trafic est faible, faudrait-il les supprimer? Ne jouent-elles pas cependant un rôle de secours en cas d'urgence? Que faut-il en penser?
Pour les accros d'internet, pas de problème. La clef 3G est même utilisable.
Autrefois, il a fallu attendre longtemps pour que le téléphone se popularise. Dans les années 60, deux ou trois personnes avaient une ligne téléphonique. La maison de Rosine et Jean-Antoine FRANCESCHETTI faisait quasiment office de cabine téléphonique, ce qui arrangeait beaucoup de personnes. Mais ce n'était pas forcément l'avis de leurs petits-enfants qui y passaient leurs vacances et qui étaient réveillés très tôt par les conversations des uns et des autres, ainsi que par le sempiternel: "Allo Vico. Ici, le 6 à Soccia. Je voudrais le ...". L'automatique n'était pas encore installé et il fallait passer par la standardiste de Vico.
Ce temps est bien fini et chaque maison a désormais son téléphone. Les gens de passage et ceux qui ont leur ligne en dérangement peuvent utiliser les cabines téléphoniques. Devenus presque obsolètes, il existe 152.000 publiphones dans l'ensemble de la France. Leur avenir est menacé (60% des cabines ont disparu entre 1997 et aujourd'hui). France Télécom trouve leur entretien trop cher par rapport à ce qu'elles rapportent (leur volume de communication a diminué de 50% entre fin 2007 et fin 2008) et veut sous-traiter leur maintenance.
Pour le moment, il existe une cabine à Guagno-les-Bains, au bord de la route, un peu plus bas que l'établissement thermal.
A Poggiolo, elle est sur la place Saint Roch.
Dans les deux cas, la cabine est souvent envahie par les toiles d'araignée et la porte n'existe pas ou si peu. Leur accès est parfois gêné par un véhicule. Il faut avoir du courage pour arriver à composer un numéro.
Même si leur trafic est faible, faudrait-il les supprimer? Ne jouent-elles pas cependant un rôle de secours en cas d'urgence? Que faut-il en penser?