Le numéro 146 de "INSEME" vient de paraître.
En ce mois de juin, le bulletin mensuel gratuit publié par l'Association des Amis du Couvent de Vico contient:
- les célébrations prévues en juin dans le secteur Deux Sorru-Deux Sevi;
- le billet spirituel du père Hubert SARRAZIN;
- un entretien avec le père Pier Giorgio PIRAS qui est arrivé à Vico après de longues années en Uruguay;
- une interview de Jean-Baptiste SABIANI, maire de Soccia, sur les réalisations communales;
- une page sur "sinemà in paese" qui reprend un récent article de ce blog; - une tribune libre de Patricia PASSONI qui explique le fonctionnement de l'Association Aiutu di U Padre Albini, qu'elle préside.
L'intégralité du bulletin est en ligne à l'adresse:
http://www.inseme.fr/
Mais le blog de Poggiolo reproduit ci-dessous l'éditorial paru en première page et qui décrit fort bien la situation qui résulte d'une année particulièrement arrosée:
Comme toujours après un hiver long et pénible, le retour des beaux jours est pareil au réveil après un mauvais rêve, où, comme d’un coup de baguette magique, tout redevient idyllique. Mais cette année, même si la Corse au printemps est toujours aussi verte et belle, le soleil a accentué cruellement les dégâts de l’hiver. Partout, ce n’étaient qu’éboulements, routes dégradées, arbres tombés, murets détruits …
Partout, particuliers, entreprises privées, personnels communaux ou de l’EDF, des Telecom, de la DDE,… ont travaillé d’arrache-pied pour redresser les poteaux et restaurer les lignes, dégager les éboulements de terre, de pierres, d’arbres chus, remonter des murs de soutènement, drainer, rebâtir, bref redonner à nos sites désolés l’éclat d’une terre sauvage certes, mais pas abandonnée.
Alors bien sûr, il reste encore un peu partout dans le canton des traces des ravages de cette eau qui nous est tombée dessus pendant des mois et des mois, minant notre moral autant que notre terre, faisant perdre à beaucoup des journées de travail.
Mais aujourd’hui, qu’il est bon d’entendre partout chanter les rivières, les ruisseaux, les rigoles, de savoir que les nappes phréatiques, les réservoirs et les barrages sont pleins, et donc qu’on ne devrait a priori pas manquer d’eau cet été.
Et par cette chaleur écrasante d’un été particulièrement précoce, on se surprend à espérer…