Si la plaque à la mémoire des Poggiolais morts en 1939-1945 comporte six noms, bien plus nombreux furent les Poggiolais qui répondirent «présent» quand il fallut défendre la liberté et qui ne périrent pas pendant la guerre. Pour certains, nous avons peu de renseignements et serions heureux de pouvoir les compléter.
- Marcel ANGELINI (1923-2010), combattant FFL, chevalier de la Légion d’Honneur.
- Dominique ARRIGHI, né en 1922, engagé en juin 1943 comme matelot canonnier dans les FNFL (Forces Navales Françaises Libres).
- Mimi CANALE, de Guagno-les-Bains, engagé volontaire, a été présent en 1943 au débarquement en Corse. Il fut le premier soldat à entrer dans Vico libéré. Puis, il participa aux campagnes de la 1ère Armée Française en Italie, en Provence, dans les Vosges et en Allemagne. Il est décédé en 2014 (voir les articles "La campagne d'ITALIE de Mimi CANALE" et "La guerre de Mimi").
- Joseph CASALONGA. Né en 1899 à Guagno-les-Bains où il décéda en 1979. Commissaire de police à Nice, il entra dans les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) en adhérant au réseau "Ajax" créé par son collègue Achille PERETTI (qui fut ensuite maire de Neuilly jusqu'à sa mort en 1983 où lui succéda Nicolas SARKOZY). Joseph était P1, c'est-à-dire qu'il continuait à assumer ses fonctions officielles malgré son travail clandestin, essentiellement de renseignement.
- Archange COLONNA (1924-2013). Engagé volontaire en 1942, il a participé aux campagnes de Tunisie et de d'Italie. Il a débarqué à La Croix-Valmer en août 1944. Il a été blessé au plateau d'Onans puis au col de Chedesdray, près de Belfort. Grand invalide, mutilé de guerre, il était titulaire de la médaille militaire, de la croix de guerre avec étoile d'argent et de la médaille de la valeur militaire avec étoiles d'argent et de bronze. En mars 2009, le titre de chevalier de la Légion d'Honneur à titre militaire lui fut attribué.
- Julie COLONNA (1925-2006), sœur d’Archange, agent de liaison dans la Résistance.
- Philippe Antoine FRANCESCHETTI (dit Filippone) (1901-1970) qui milita dans le réseau des Milices Socialistes de Marseille. "Agent de liaison et de renseignements, a participé les armes à la main, aux combats de rues livrés pour la libération de Marseille, du 19 au 31 AOUT 1944, dans le secteur: Bd Merentié, Cannebière-Castellane-Réformés" (attestation signée par son chef de groupe).
- Jean-Martin FRANCESCHETTI (1925-2013), son neveu, également membre des Milices Socialistes et animateur d’un groupe de résistance scoute à Marseille.
Photo du groupe de résistance des Eclaireurs de France à la permanence du Quai du Vieux Port (actuel Cours Jean Ballard) à Marseille le 1er juin 1944, deux mois et demi avant la libération de la ville. Jean-Martin FRANCESCHETTI est à l'extrême-gauche.
- Toussaint PAPADACCI, né en 1915, militaire de carrière (FFL)
- Jules VALENTINI, né en 1924, résistant au sein des FFI
Et n’oublions ceux qui souffrirent en Allemagne comme prisonniers de guerre :
- Etienne DESANTI, né en 1908,
- Visconti OLIVA (1913-1977)
Ou comme déportés du STO (Service du Travail Obligatoire):
- Philippe FRANCESCHETTI (1922-1996), frère de Jean-Martin, qui travailla à Wittenberg d'octobre 1943 à la capitulation allemande.
Il y en eut encore d’autres. Ainsi, on peut citer Pascal VECCHI qui ne devint Poggiolais qu'après la guerre, par son mariage. Voir Pascal VECCHI, héros de la seconde guerre mondiale.
Volontairement, cette liste ne comprend pas un héros qui aura droit à un article complet la prochaine fois.