Une grande victoire put enfin être annoncée par LE PETIT PROVENÇAL du mercredi 2 décembre 1931: "Toussaint Caviglioli a été capturé par la police mobile et la gendarmerie".
Cette capture s'est déroulée entre Vico et Murzo, près du pont de Belfiore, plus exactement "dans une bergerie abandonnée, située entre le col de Belfiore et le village de Vico".
D'après cet article, "Caviglioli était très fatigué, déprimé par les privations et la vie errante qu'il menait depuis un mois".
LE PETIT MARSEILLAIS, bien que titrant "Le jeune bandit Toussaint Caviglioli tombe dans une embuscade et se rend", laissa entendre qu'un accord avait été conclu entre le bandit et la gendarmerie.
"La nuit précédant l'arrestation, il l'avait passée dans une bergerie du col de Belfiore et c'est quelques minutes après avoir quitté la bergerie, vers 3 heures du matin, qu'il rencontra sur la route les deux commissaires et les trois gendarmes embusqués, qui le trouvèrent, en effet, désarmé et disposé à éviter toute résistance."
Toussaint CAVIGLIOLI fut jugé avec Jean-Baptiste TORRE par les Assises de Bastia du 16 au 20 novembre 1933. Il plaida avoir été sous l'influence de son oncle François CAVIGLIOLI et, la Cour lui ayant accordé les circonstances atténuantes, il fut condamné aux travaux forcés à perpétuité alors que TORRE subit la peine de mort pour avoir tiré le coup de feu qui coûta la vie à Antoine GUAGNO lors de l'attaque de GUAGNO-LES-BAINS.
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