Le dimanche 22 novembre 1931, une grosse erreur fut reconnue par LE PETIT MARSEILLAIS: il annonça la libération de huit parents du bandit BARTOLI "arrêtés par erreur" car "les mandats d'arrêt exécutés contre eux ne les concernaient pas" !!!
Pour faire oublier cette gaffe, le journal marseillais plaça en première page une photo destinée à montrer l'efficacité de l'intervention policière: la route de Balogna était désormais sûre après l'arrestation de plusieurs habitants du village.
Mais, en feuilletant un journal très différent, LE POPULAIRE, quotidien du parti socialiste S.F.I.O., on trouve un petit article montrant une forte désillusion envers "le fiasco policier". Le 21 novembre avait été "encore une journée pour rien...". Même si une partie des difficultés était mise sur le dos du mauvais temps (refrain utilisé plusieurs fois depuis le 7 novembre), on sentait que la police était assez désorientée.