Après l'arrestation de Toussaint CAVIGLIOLI, les journaux du jeudi 3 décembre annoncèrent celle de Jacques GARDELLA près de ZIGLIARA. Il avait été la cause du meurtre de deux gendarmes qui l'avaient arrêté et qui furent abattus par Joseph BARTOLI dans un café de PALNECA le 29 avril 1931.
LE PETIT MARSEILLAIS coupla l'annonce concernant GARDELLA avec la photo de Toussaint CAVIGLIOLI entouré par les gendarmes.
Le filet semblait se resserrer de plus en plus sur les bandits restants.
Il n'est donc pas étonnant de trouver, en pages locales du PETIT PROVENÇAL, l'annonce de l'arrivée à Marseille du navire "Ville d'Ajaccio" avec une trentaine de gardes mobiles et leurs autos-mitrailleuses. Le retour à l'ordre ne nécessitait plus de gros effectifs.
L'article reprit les propos de M. TOMASI, commissaire de police mobile, qui confirma que les têtes des deux frères SPADA, de BORNÉA et de TORRE étaient mises à prix pour 100.000 francs chacune. Il déclara également sa certitude que l'arrivée de la mauvaise saison allait les obliger à se rendre.
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