Sur le journal de TF1 à 13 heures, un reportage est consacré chaque jour de cette semaine aux traditions pascales en Corse. Mardi 30 mars, l'importance des confréries a été bien expliquée. Le journaliste a montré que la place des femmes grandissait. Il a donné la parole à Elisabeth BERFINI, la prieure de la Confraternité di u Padre Albini.
Dommage que, sur le bandeau du bas de l'écran, il ait été écrit qu'elle dirigeait la "confrérie Padre Pio", tout en mentionnant bien Vico.
Le Padre PIO était un capucin italien, décédé en 1968, qui eut une grande célébrité pour avoir reçu les stigmates du Christ. L'Eglise l'a canonisé en 2002.
Il ne peut être confondu avec le Père Dominique ALBINI, toujours pas canonisé. Au fait, n'oublions pas que cette année 2021 est le 185e anniversaire du début de la prédication du Père ALBINI en Corse.
Pour regarder le reportage dans son intégralité:
Texte du commentaire du journaliste:
Elles sont nées, pour les plus anciennes, en Europe au XIe siècle. Les 90 confréries corses toujours actives se sont développées dès le XIVe siècle. Aujourd'hui encore, la tradition continue sur l'ensemble de l'archipel.
Avant les célébrations, il faut revêtir la tenue. Un moment solennel, le rituel est immuable.
Sur l'île, la plupart des confréries sont devenues mixtes. Les patronnes aujourd'hui sont des femmes. C'est rare une consœur prieur pour une confrérie, mais ça arrive.
Des portes d'Ajaccio au vieux Port de Bastia, le même discours et le même engagement portés par des laïques qui ont la foi, la confrérie a toujours un rôle social mais aussi cultuel et culturel.
Lors des célébrations de la Saint-Joseph à quelques jours de la Semaine sainte, l'archiconfrérie bastiaise a bravé l'interdit pour sortir son Saint.
Être confrère à l'âge de quatorze ans comme Gérard, chacun a sa confrérie en héritage.
Honorer les siens, sa langue et avoir la foi, un message simple qui attend son apogée lors de la Semaine sainte.