A Poggiolo, avec son altitude moyenne de 600 mètres et sa bonne exposition face au sud, les cultures végétales ont toujours été favorisées.
De nombreuses variétés ont pu être cultivées et le sont encore par ceux qui cultivent leur jardin au village. Selon les périodes et la conjoncture économique, telle ou telle espèce a pu connaître une grande importance ou disparaître, comme ce fut le cas du tabac (voir l'article “Le tabac, richesse oubliée de Poggiolo“).
Les arbres fruitiers sont devenus extrêmement rares. Pourtant, c'est sous l'écorce d'un abricotier poggiolais que le savant suisse Félix SANTSCHI découvrit en 1922 l'espèce de fourmis Leptothorax tuberum avant de trouver l'explication du sens de l'orientation de ces insectes (voir l'article “Les fourmis poggiolaises ont fait progresser la science“).
Les jardins sont maintenant essentiellement occupés par des plantes ornementales. Le grand vainqueur est incontestablement le laurier-rose. Pratiquement inconnu à Poggiolo il y a une cinquantaine d'années (il y avait bien un laurier-sauce chez les Franceschetti mais ça n'a aucun rapport), cet arbuste, qui a l'avantage de produire de nombreuses fleurs colorées sans grand travail, a été adopté partout.
Traverser le village en suivant la route est une marche entre les bouquets rouges, roses ou blancs.
Le laurier-rose est le symbole du Poggiolo d'aujourd'hui.
Allis Chalmers 04/10/2020 17:35
Chantal Sintenac Paoli 29/09/2020 08:48