L'épidémie de coronavirus se répand peu à peu. La Corse vient d'être atteinte. L'inquiétude grandit, souvent de façon exagérée, mais des habitudes changent.
Il est conseillé d'éviter les contacts avec les personnes. Du coup, poignées de mains et embrassades sont proscrites, alors qu'elles font partie depuis longtemps de la vie quotidienne et sociale.
Dans les insouciantes années 60, ces frayeurs n'existaient pas. Quand ils arrivaient pour les vacances, les Poggiolais du continent devaient accomplir des corvées de bises auprès de tous les vieux du village avec lesquels ils avaient plus ou moins des liens de parenté. Garçons et filles, les jeunes Poggiolais s'embrassaient entre eux mais pas tous les jours; le plus souvent au moment d'un grand départ ou de retrouvailles.
Ce film est un montage de trois séances d'embrassades: à Poggiolo en 1965, à Ajaccio en 1968 et à Marseille en 1967.
Il est aussi l'occasion de revoir certains disparus.
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