Quatorze maisons poggiolaises comportent des dates s'étalant entre 1702 et 1933. Mais il faut parvenir à déchiffrer ces données.
Les années sont parfois très visibles quand elles sont en fer forgé ou quand la gravure est soignée.
Sur certains murs, la lecture peut être difficile. Le déchiffrage ne peut se réaliser correctement qu'avec un certain éclairage. Le meilleur moment est celui où les rayons solaires sont rasants.
Exemple: la maison 1766 prise à deux moments différents de la journée.
L'inscription la plus récalcitrante est celle de la pierre marquée 1850. Son éclairage n'est jamais correct et l'incertitude demeure sur la date réelle.
Pour trancher entre 1830 et 1850, il a fallu se résoudre à passer un bâton de craie dans les creux. Il n'y a alors plus de contestation.
Des inscriptions sont récalcitrantes car le temps les a trop abimées.
Ainsi, le linteau de la cabane qui est à côté de la partie de la maison PINELLI où habitent Dumé et Félicie.
Autre difficulté: les réaménagements opérés à des moments ultérieurs détruisent les indices des époques précédentes.
Ainsi, à droite de la chapelle Saint Roch, au-dessus d'une porte sur laquelle est vissée une plaque en cuivre avec le nom "Raymond MARTINI".
L'entrée est surmontée d'un petit balcon qui a été ajouté bien après la construction. La preuve en est que l'on devine une inscription. Mais la moitié supérieure des chiffres et des lettres a disparu. Pourra-t-on jamais reconstituer ce texte?
La recherche du passé est un long fleuve mais pas tranquille du tout !